Linkers interdits en France

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D’après un communiqué de Nintendo, « la France rejoint la liste grandissante des pays prenant une position ferme face à la piraterie des jeux vidéo ». Mais tout le monde sait bien que c’est complètement faux. Il n’y a pas de piraterie des jeux vidéo. A moins que des bateaux remplis de containers de jeux ne soient attaqués par des pirates au large des côtes somaliennes. On peut simplement légitimement penser que Nintendo ai pensé au mot piratage. Et là, tout rentre dans l’ordre.

Sauf pour la société Divineo et cinq autres sociétés qui se sont amusées à vendre et importer des linkers depuis des années. Les linkers sont – je ne sais pas si je ne dois pas dire étaient – des appareils qui permettaient d’écrire sa propre cartouche de jeu en compilant parfois plusieurs dizaines de jeux sur la même carte. Je n’ai pas de chiffres précis là-dessus. Tous les chiffres avancés ont toujours été gonflés par les éditeurs pour des raisons assez logiques. Cela dit, il est évident que les jeux DS ont été les jeux les plus piratés au monde.

La France rejoint donc l’Allemagne, la Belgique, l’Angleterre, l’Italie et les Pays-Bas dans une législation plus ferme. A quoi voit-on que la législation est durcie ? Divineo et cinq autres sociétés se sont pris des amendes de 460.000 euros, ainsi que des dommages-intérêts pour 4,8 millions d’euros. Voilà qui devrait calmer ceux qui chercheraient à renouveler ce type de commercialisation.

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