C’est probablement le synonyme de jackpot pour un développeur. Robin Antonick a été le programmeur principal d’une des séries sportives les plus connues. Quand, en 1986, il signe son contrat, il a le nez creux. Il est écrit qu’Antonick pourrait toucher des droits sur chaque produit dérivé de la série. Cela implique donc les suites.
Le tribunal lui a donné raison et il devrait donc toucher 11 millions de dollars. Pas beaucoup, quand on pense aux énormes procès américains. Oui, on peut légitimement penser qu’EA aimerait s’en tenir là. Car ces 11 millions ne concernent que les jeux publiés jusqu’en 1996. Il reste donc 17 ans d’impayés ; et là, la facture pourrait être beaucoup plus lourde dans la mesure où cette période voit l’apparition de consoles qui ont écoulé les Madden par dizaines de millions (une centaine de millions cette année pour un CA de 3,7 milliards de dollars).
Faut-il se féliciter de la victoire du petit programmeur sur la machine Electronic Arts. Oui, on aime bien l’aspect pot de terre qui casse le pot de fer. Mais bon. Antonick a travaillé sur les deux premiers volets, c’est tout. Il ne travaillait plus chez un développeur bien avant l’an 2000. On ne peut pas tellement l’associer à l’évolution de la série. Tout ceci est plus une victoire juridique bien éloignée de l’univers du jeu vidéo.
Ci-dessous, l’évolution de 25 ans de Madden entre le premier volet et le dernier.
