Made in France : au-delà des mixeurs et des marinières

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Promouvoir la consommation locale pour relancer une économie mise à mal par la crise, en voilà une riche idée… Encore faut-il que ladite production « made in chez nous » trouve preneur et soit en phase avec les attentes du marchés. Pourtant dans le numérique, certains y croient et innovent. Petit tour d’horizon de ces entreprises qui conçoivent et fabriquent dans nos régions.

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18 octobre 2012, Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif crée l’incrédulité en s’affichant en première page du Parisien. Son but : faire la promotion des produits français. Ses méthodes : un mixeur, une marinière, une montre. Voilà qui résume bien en effet dans l’esprit de bon nombre d’entre nous ce dont est capable l’Hexagone en matière industrielle. A tort. Le fait est que la France est un pays résolument hi-tech malgré une image vieillotte, surtout vue du territoire national d’ailleurs, et ce genre d’initiative certes bien intentionnée, mais mal calculée, n’aide pas vraiment à changer notre propre image de marque. Car en effet, que connait-on des produits français ? Le luxe ? Oui évidemment. L’automobile ? Les journaux télévisés nous rappellent tous les jours à quel point le secteur est mal en point chez nous. La gastronomie ? Evidemment, le terroir est l’une des grandes forces de nos régions. Mais quand est-il dans le domaine de la technologie et des communications ? Rare sont les gens aujourd’hui qui peuvent citer une marque française de produit technologique.

Une terre d’infrastructure

Si le territoire est pauvre en fabricant de produits finis à destinations du consommateur, il reste riche en équipementiers et autres fournisseurs de produits de haute technologie. La France, c’est avant tout une production d’infrastructure. On sait faire des trains, des avions, des bateaux, des fusées et tout ce qu’il faut pour qu’ils fonctionnent, mais quand il s’agit de fabriquer une clé USB dans des coûts raisonnables, c’est une autre histoire. Parmi les industriels célèbres anonymes de l’industrie technologique Française, citons par exemple Thales, dont les composants et systèmes électroniques équipent en grande partie la défense nationale mais aussi les satellites de télécommunications. Actif dans un registre similaire, on trouve Sagem, qui réalise une foultitude d’équipement à destinations des entreprises. La prochaine fois que vous payez par carte bancaire au restaurant, regardez un peu le nom apposé sur la petite machine que vous tend le serveur. Idem quand vous passez la douane. La branche Morpho de Sagem équipe bon nombre de portiques de scanning de documents d’identités de par le monde.

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Plus connu mais royalement ignoré du grand public : ST Microélectronique, dont les composants équipent bon nombre de téléphones portables. La firme implantée à Grenoble est particulièrement forte dans les capteurs d’images et autres caméra sur puce. On sait par exemple que le dernier capteur du Leica M est issu des lignes de productions ST. Citons aussi Microoled. Cette société française conçoit et fabrique des viseurs électroniques pour, entre autres, les appareils photos numériques. On peut aussi mentionner Soitec, dont les produits sont utilisés sur pratiquement tous les téléphones portables du marché, ainsi que certaines consoles de jeu. On le voit ici, la France n’est pas pauvre en industriels dans le domaine de l’électronique. Simplement, elle se frotte assez peu au grand public.
Il semble que ce soit difficile de produire en France. Dans nos recherches, nous avons pourtant trouvé des constructeurs dans bon nombre de domaines, mais la plupart se heurtent évidemment au coût de production local, encore prohibitif face à une production délocalisée, même si la part du transport dans les coûts de revient commence à prendre de l’importance. C’est donc difficile de produire ici… mais pas impossible. Certains constructeurs se lancent en adaptant leurs méthodes de productions avec une intelligence qui force le respect. Nous avions rencontré Mobilis (voir notre sélection de marques) en mai dernier sur un Salon monégasque pour discuter de leur nouvelle coque M-Série destinée au Galaxy Tab 3 et 100% made in France. Pourtant, c’est un marché difficile et il n’y a qu’à voir en grande surface la foultitude de coques plus ou moins sérieuses qui tapissent les linéaires. La marque le fait pourtant avec un prix de vente tout à fait raisonnable de 35 euros environ. Pour y arriver, elle a du se creuser les méninges. L’astuce ici est d’employer un matériau très dur, le polycarbonate, qui va être plié en un minimum d’étape pour être économiquement viable. C’est malin et diablement efficace.

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D’autres constructeurs ont choisi d’adapter leur marché en ciblant directement le haut de gamme. Plutôt que de rivaliser avec les usines d’assemblage à bas coût salarial d’extrême orient, ils ont choisis de travailler des matériaux exclusifs, d’apporter du luxe, ou tout du moins de la très haute qualité, dans un domaine technologique où hélas la plupart des produits sont conçus pour être jeté. En la matière, la France garde un étonnant savoir-faire dans le domaine de l’audio haut de gamme, avec notamment des marques comme Elipson ou Cabasse (même s’il est devenu depuis propriété de Canon). Si vous cherchez de l’équipement audio haute performance, vous n’aurez donc pas à aller chercher bien loin. Mais il faudra mettre les moyens. En effet pour leurs produits moins exigeants, certaines de ces marques conçoivent en France mais font produire à l’étranger, la pression tarifaire du marché devenant trop forte.

Luxe et Volupté

En matière de luxe technologique, on pourra citer Cottin. La société distribue via son réseau de boutique une série d’ordinateurs au design très anguleux, mais intégrant des matériaux nobles, pour ne pas dire délirants, comme le bronze ou le cuir de crocodile tanné. C’est tout de même très spécial et pour ne pas dire carrément caricatural, avec un prix de vente à plus de 16.000 euros… pour l’entrée de gamme. Mais inutile d’aller dans ces excès pour trouver une certaine forme d’exclusivité. Nous sommes allés à la rencontre de Raphael Lebas de Lacour et Baptiste Sancho, deux jeunes entrepreneurs qui ont choisi de fonder Aëdle, en région parisienne. Aëdle est une start-up pure et dure, avec peu de moyens, mais beaucoup d’idée et d’astuce. Les deux compères ont décidé d’attaquer le marché des casques audio par le haut. Pour se faire, ils ont recours à des matériaux nobles, aluminium tourné, cuir d’agneau et ils se sont associés à un atelier breton pour l’assemblage. Le résultat est un premier modèle, le VK-1, au design et à la finition vraiment réussie pour un prix certes sur le haut de la tranche, 350 euros, mais pas non-plus délirant quand on voit le prix d’autres modèles tout plastique à près de 300 euros.

DSC_5064.jpgAëdle n’est pas une exception en la matière : tous les éléments constituant le casque ne sont pas franco-français. C’est une évidence, mais bon nombre de composants électroniques sont fabriqués en Asie. Aussi, quand il y a peu de valeur ajoutée, les constructeurs français utilisent encore des composants importés. Si on a besoin d’un connecteur jack 3,5 mm, comment peut-on par exemple justifier d’installer une usine pour produire 400 pièces quand le même composant est disponible par milliard à Taiwan, et quand visiblement la valeur ajoutée du produit n’est pas là. Alors comment distinguer dans ces sociétés qui fabriquent en France, celles qui réalisent effectivement une transformation légitime dans l’hexagone de celles qui ne font que clipser deux bouts de plastiques entre eux pour avoir la mention « assemblé en France », à l’image de ce qui se fait par exemple via les usines tchèques ou polonaises pour avoir la mention CE sur le carton d’emballage ? Les réponses communautaires sont loin d’être parfaites.

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En la matière, la France applique le Code des douanes communautaires qui précise qu’ « Une marchandise dans la production de laquelle sont intervenus deux ou plusieurs pays, est originaire du pays où a eu lieu la dernière transformation ou ouvraison substantielle, économiquement justifiée, effectuée dans une entreprise équipée à cet effet et ayant abouti à la fabrication d’un produit nouveau ou représentant un stade de fabrication important. ». On le voit, c’est relativement flou. Pour certains produits, la définition se précise, en réponse à des abus évident en matière de relocalisation douteuse de la production. C’est le cas par exemple des appareils de télévision où l’on parle de « Fabrication dans le cas où la valeur acquise du fait des opérations de montage et, éventuellement, de l’incorporation de pièces originaires représente au moins 45 % du prix départ usine des appareils ». C’est plus précis, mais toujours aussi difficilement vérifiable. A l’heure actuelle, la seule vraie solution consiste donc à se renseigner, avant d’acheter sur les prétentions locales de certaines marques. Nous l’avons fait pour certaines d’entre elles. Mais pour le reste, à vous de mener votre travail d’enquêteur.

Le consommateur aux manettes

Toujours est-il qu’au terme de cet article, on constate que non seulement les produits hi-tech français existent, mais qu’en plus nous ne sommes pas les seuls à y croire. Des entrepreneurs se lancent régulièrement dans l’aventure, avec beaucoup de courage et de réalisme quant aux marchés qu’ils peuvent vraiment adresser en restant, ne serait-ce qu’en partie, dans l’hexagone pour leur moyen de production. Reste au consommateur à faire le bon choix. Car si le rêve de certains est de voir un jour un équivalent d’iPhone 5 ou de Galaxy S4 de fabrication française, il faut leur dire tout net : le temps des vélos manufrance et autres appareils Focaflex est hélas révolu, du moins tant que le consommateur restera accros aux prix de ventes à la sauce chinoise. Ere-numérique : Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur les raisons qui vous ont donné envie de créer Aëdle ?

aedle_interview.jpgBaptiste Sancho : Avec Raphaël, on souhaitait monter une entreprise sur un sujet qui nous tienne à cœur. Le son et la musique en particulier étaient déjà des sujets qui nous intéressaient. Après notre cursus à Audencia (école de management de Nantes, NDLR), nous nous sommes retrouvés au Japon et à l’université Keio à Tokyo, nous avons rencontré des gens qui nous ont vraiment fait découvrir le milieu audiophiles. On a découvert les très sérieuses sessions privées d’écoutes de casques audio très haut de gamme, on a beaucoup appris sur le son, la technique, ce que peut être une coloration musicale de casque. A l’époque, nous sommes en 2008 et avec Raphael, on a remarqué que l’univers des casques audio était on ne peut plus « gris ». Puis il y a eu un boom sur le marché, ce qui nous a confortés dans notre approche. Nous nous sommes lancés en 2011 avec pour objectif de ne faire aucun compromis entre performance et design.

Vos produits utilisent des matériaux nobles (métal, cuir…), c’est un choix qui fait partie de votre démarche ?

Bien sûr. On voulait vendre un produit dont on puisse être fier. Si c’est pour acheter des casques intra en chine et lui coller un sticker rigolo, ça n’avait pas de sens. On aurait sans doute gagné plus vite notre vie, mais ce n’est pas le but de la manœuvre. On a choisi de ne vraiment faire aucun compromis entre qualité sonore, technique et design. Par exemple, les coques sont en aluminium usiné à façon et pas moulés en série. La rigidité et la finition au toucher sont incomparables. Sur la version noire à venir, la coque n’est pas peinte mais anodisée pour les même raisons. On utilise aussi un cuir d’agneau extrêmement fin, particulièrement souple et confortable. Bien évidemment, on utilise du synthétique quand on doit. Par exemple dans la partie électronique, les matériaux de synthèse sont inévitables.

La société est à Paris, l’assemblage se fait en Bretagne. Il y a pas mal de spécialistes de l’audio en France, Est-ce que pour vous l’ancrage français est un atout ?

IMG_2252.jpgBien sûr et pour plusieurs raisons mais il faut souligner que ce choix n’est pas un calcul, c’est surtout du pragmatisme dans la mesure ou le job pouvait seulement être réalisé ici. On est petit et donc on a choisi d’attaquer le marché par le haut, avec de beaux objets et pour cela, il faut avoir la bonne combinaison de matériaux et de savoir-faire. On s’est allié à un atelier spécialisé dirigé par Michel Morisseau, ingénieur, qui supervise l’assemblage des casques et nous assiste dans la R&D également. L’ancrage français nous assure une maîtrise d’un savoir-faire très spécifique. Si l’on prend l’exemple des microsoudures, des matériaux, la préparation et la découpe du cuir d’agneau est vraiment difficile à maîtriser. Nos premiers essais ont été catastrophiques, avec des coutures qui tournaient, des formes qui s’étiraient, c’était très désagréable. Il a donc fallu trouver des gens qui maîtrisaient cela. Le choix de la France s’imposait donc à nous dans notre volonté d’obtenir un produit unique. Mais on ne base pas toute notre communication là-dessus, tout simplement parce que ça ne correspond pas à notre marché, plus discret que revendicatif. Ensuite, tout n’est pas « made in France » évidemment dans ce cas. Pour l’électronique par exemple, certains composants viennent inévitablement d’Asie.

Quels sont les défis auxquels vous avez fait face en choisissant de fabriquer en France ?

En fait, on ne peut pas parler de défi, au sens qu’il y aurait une barrière à la fabrication en France. Mais c’est un défi dans la mesure où il faut adapter son segment de marché à sa méthode de production. Avec les matériaux que l’on utilise et notre méthode d’assemblage, il y a de toute façon un prix minimum en dessous duquel ce n’est tout simplement pas rentable. Ça nous force à créer un bel objet, pour s’adresser aux consommateurs qui cherchent une certaine exclusivité dans le son. En fait, dans le domaine des casques haut de gamme, et je ne parle pas ici des modèles de studio audiophiles, mais bien des casques nomades, le fait qu’il faille un savoir-faire spécifique est un avantage car ça crée une barrière à l’entrée pour les fabricants. C’est une niche, qui n’intéressera pas forcément les gros constructeurs, mais qui est favorable aux petites entreprises.

Pour en revenir à la création de la société Aëdle, on met souvent en avant une difficulté d’implanter une start-up en France, notamment à cause des difficultés de financement. Y avez-vous été confronté ?

On a contourné le problème. On voulait maîtriser la croissance de la société et pour cette raison, l’entièreté de l’entreprise appartient à Raphael et à moi. On a démarré avec un capital de 32.000 euros, aidé par la famille et les amis. Cela nous a permis de démarrer. Puis nous avons pu convaincre la région de nous aider, via l’obtention de prêt à 0% pour réaliser nos investissements, ce qui a donné aussi confiance aux banques. Le reste est financé par notre propre travail, et par les gens qui nous font confiance et achètent nos casques.

Vous avez un choix de distribution original, avec des quantités limitées en vente directe et par série, c’est un choix pour rester exclusif ou c’est lié aux capacités de production ?

C’est un modèle lié à notre croissance maîtrisée, la vente d’une série de casque finançant la production de la suivante, etc. On a donc une croissance plus lente qu’avec un appel de fond, mais au moins, on maîtrise ce qui se passe. Cela nous a permis d’embaucher pour l’instant dans la région et d’établir un contrat avec Michel, qui a de son côté réalisé des embauches également. On apprend aussi au fil des commandes. Il nous a fallu deux mois pour réaliser la première commande, puis six semaines, un mois et aujourd’hui nous sommes parvenus à atteindre un rythme plus régulier, avec une livraison des commandes tous les vendredis. Nous souhaiterions atteindre un rythme en flux tendus d’ici la fin de l’année afin de satisfaire au mieux les clients.

J’ai vu que vous aviez prévu d’être distribué en magasin fin 2013, vous avez déjà une idée des endroits où on pourra trouver le VK-1 ?

Pour l’instant on est en vente directe. Entrer en magasin est compliqué. A partir de septembre on ouvre une boutique à Paris et on discute également avec des distributeurs pour l’étranger, au japon et aux Etats-Unis notamment.

Vous disposez du VK-1 en deux versions actuellement. Vous prévoyez d’autres produits à moyen terme ?

Oui ! Nous travaillons sur le développement d’un casque Circum auriculaire, plus gros donc, mais qui permet d’aller encore plus loin dans la qualité du rendu sonore.

http://www.moncoyote.com

On le sait peu, mais l’avertisseur de radar Coyote est un produit franco-français, conçu et produit à Bayonne. Comme chez beaucoup de constructeurs d’électroniques, certains composants sont « sourcés » ailleurs, mais on peut dire que Coyote reste un cas d’école, d’autant que les produits sont loin d’être hors de prix. Comptez 200 euros pour le Coyote et 100 euros de moins pour la version mini. Certes, une bonne partie des revenus de la société est faite du service associé au petit boîtier, mais tout de même, c’est un bel exemple d’industrialisation Made In France.

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MOBILIS Care and Carry

C’est sous un nom plus qu’anglophone que la société Mobilis Care & Carry développe des produits Made in France. Cette société, créée en 1993 par deux entrepreneurs français, a développé toute une gamme de produits visant la protection des équipements électroniques portables. Elle emploie aujourd’hui plus de 100 salariés et leurs produits sont distribués dans 25 pays. Le bureau Veritas leur a également attribué le label Origine France Garantie. Le 2 juillet dernier, la société présentait sa nouvelle gamme de coques M-série spécifiquement conçue pour la tablette Samsung Galaxy Tab 3. Cet étui en polycarbonate et microfibre est disponible en 7,8 et 10 pouces à partir de 34,99 €. Sa particularité : la gamme M-serie est intégralement conçue et produite en France.

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http://oreedesign.com/

Basée en Languedoc Roussillon, la société Orée-Design va bien plus loin que le Made in France classique, elle aspire également à insuffler à ses produits une dimension plus verte et humaine. Les produits sont intégralement pensés, produits et finis en France et à la main s’il vous plait. Les matériaux employés sont naturels : bois, cuir, etc. Leur gamme est actuellement composée de 3 produits. Une housse en cuir pour les claviers en bois est proposée au prix de 30 € TTC et sert également de support pour tablette. Les claviers Bluetooth en eux-mêmes sont un peu plus cher (150 € TTC) mais sont personnalisables : noyer ou érable, Azerty ou Qwerty, Mac OS ou Windows, choix de la police des touche ou touches vides, vous pouvez même y ajouter un message personnel.

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http://www.focal.com/fr/

Depuis 1979, Focal-JMlab est investi dans la fabrication d’enceintes et haut-parleurs haut de gamme. Dans leur optique de valoriser l’excellence française en matière de luxe et de qualité, l’entreprise a choisi de garder toute sa production en France. Focal-JMlab est active tant dans le milieu de l’acoustique que dans l’automobile ou encore les systèmes professionnels. Leurs produits sont distribués dans le monde entier à l’image du casque Haute-Fidélité Spirit One vendu autour de 200 €. La société propose également des solutions sur mesure et de l’encastrable, des systèmes Home Cinéma, autres enceintes sans fil, ou encore des enceintes Haute-Fidélité.

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http://www.aedle.net/

Jeune société française basée à Paris, Aëdle ne propose le casque VK-1 CLASSIC. Créé en 2012, leurs produits sont assemblés en Bretagne puis distribué tous les à travers le monde. 95% des ventes se font d’ailleurs à l’exportation. Les commandes se font directement en ligne, leur réseau de distribution n’étant pas encore actif. La fabrication Made in France a tout de même un cout. Il vous faudra débourser quelques 350€ pour votre casque (prix identique pour chaque modèle) assorti d’une garantie d’un an. Cette année, ils ont présenté leurs produits au CES à Las Vegas ou encore à la Design Week de Milan.

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http://www.qooq.com/tablette/

Lancée en 2009, la tablette Qooq a su séduire son public. Cette tablette est en effet spécifiquement conçue pour la cuisine, résistante aux traces de farine et de beurre, proposant un contenu interactif au quotidien. Vendue au prix de 349€, soit en magasin (Fnac, Galerie Lafayette, etc.) soit directement sur le site de la marque. Débutée en Chine, la production de cet objet révolutionnaire pour la cuisine a été rapatriée en Saône-et-Loire sans hausse de prix. Un produit 100% français, qui débute cette année sa carrière aux Etat Unis. Au-delà de la tablette, c’est aussi un contenu franco-français que la marque distribue désormais, via des applications de TV connectées par exemple.

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http://www.withings.com/

Cette entreprise française, développe pour l’international des produits connectés dans le domaine de la santé. Pèse-personne interactif, tensiomètre, activity tracker, baby phone, tous ces produits sont conçus pour être complètement interactifs, enregistrer vos informations sur votre smartphone ou via internet. Primé par pas moins de 5 récompenses internationales, le Smart Baby Monitor se veut une solution complète dans la surveillance de votre enfant : contact visuel même en vision nocturne, contrôle de l’humidité et de la température de la pièce, diffusion de berceuse, etc. Toutes ces informations sont envoyées sur votre smartphone (Iphone et Android). Le prix du module est de 249,95€. Withings a la particularité d’être une société dite « fabless ». Elle n’a pas d’usine mais un centre de design et d’ingénierie en France.

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https://www.cottinparis.com/fr/en/

Active dans le domaine du luxe, la société Cottin développe depuis 2009 une gamme de produit high-tech entièrement conçu et fabriqué à Paris. La société fait appel au savoir-faire d’artisans de la région parisienne pour fabriquer des ordinateurs ou des Ipad sur mesure. Les matériaux employés vont de l’or au cuir d’autruche. Ces produits sont distribués par un réseau de boutiques situées au Moyen Orient ou en Asie et bien évidement à Paris. Un iPad décoré à Paris vous coutera la somme de 2 911 € pour une finition en laque blanche et sa protection en lézard. Pour un ordinateur, le site propose un premier prix à 16 200 € (Intel Core i7 3,2 GHz, 16 Go de mémoire, Windows 8) en nickel noir, lézard anthracite et nacre noire.

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http://www.bookeen.com/fr/

Créée en 2003, la société parisienne Bookeen a été la première à distribuer un ebook multi-format. Son équipe est active dans le domaine du livre numérique depuis 1998. Aujourd’hui, Bookeen propose 4 modèles à la vente. Vendus au prix de 110 €, le Cybook Opus se veut nomade avec son écran 5’ alors que le Cybook Orizon est quant à lui équipé d’un écran tactile plus grand pour un poids plume. Le modèle Odyssey 2013 Edition permet de lire confortablement sur un écran 6’ avec la technologie High Speed Ink System au prix de 110€, le nouveau modèle est également pourvu du rétroéclairage de l’écran permettant de lire dans l’obscurité sans source de lumière extérieure pour 149,99 €. Comme withings, la société ne dispose pas d’usine d’assemblage en France.

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http://www.parrot.com/fr/

Téléphoner en voiture est interdit, la société Parrot a la solution. Son domaine de prédilection c’est le kit main libre, sous toutes ses formes. Ce sont aussi des enceintes et casques multi-média ou encore le drone volant vous permettant de prendre des photos en altitude en le contrôlant depuis votre smart phone (premier modèle à 299 €). Fondée par Henri Seydoux en 1994, la société dont le siège est à Paris emploie aujourd’hui quelque 750 collaborateurs dans le monde. Elle est également cotée depuis 2006 sur Nyse Euronext Paris. Une belle réussite française même si la société ne dispose pas d’usine d’assemblage en France.

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http://www.laptopper.fr/

100% Made in France, Laptopper propose une gamme de support pour ordinateurs portables et tablettes qui permettent de naviguer sur internet sans avoir à tenir l’appareil. Le produit se présente sous la forme d’un plateau posé sur un coussin en tissus, différents coloris et motifs sont proposés. Le modèle Padtopper adapté pour les ordinateurs portables et les tablettes se vend sur le site 65 €. C’est au printemps de cette année que la société a décidé de relocaliser toute leur production dans l’est de la France. Vous pouvez retrouver leur démarche pour la relocalisation sur http://www.made-in-france-project.fr/ .

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www.Netatmo.com

Netatmo est une société française qui conçoit des stations météo intelligentes et connectées. Elle a été fondée, entre autre par Fred Potter, déjà fondateur de Withings. Nous avions eu l’occasion de tester il y a quelques temps la station Netatmo Urban Weather et l’interaction entre la station et la tablette est l’une des grandes réussites de cette année. D’ailleurs, la station Netatmo a été le premier produit à recevoir une triple récompense au CES cette année. Comme quoi les bonnes idées françaises peuvent bien s’exporter. Comme beaucoup de sociétés qui réalisent essentiellement du logiciel, Netatmo n’assemble pas en France, mais tout le développement est fait chez nous.

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Les Plus

  • Liaison sans fil
  • Simple d’utilisation
  • Qualité globale de la diffusion

Les Moins

  • Ventilateur bruyant surtout en mode normal
  • Traitement vidéo médiocre

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