Le Japon avait donné le la. La console tactile de Sony, pourtant une grande réussite technique, n’a pas suscité un déchainement de passions. Les joueurs hexagonaux n’ont été que 66.000 à craquer pour la dernière console portable du constructeur, entre le 22 février, jour de la date de sortie et le 18 mars (autrement dit, un peu moins d’un mois). Et ce sont près de 117.000 jeux qui ont trouvé preneur, ce qui en fait un taux d’attachement d’environ deux titres ; de ce point de vue, on a vu pire.
Mais des chiffres sans référence ne sont pas vraiment parlants. C’est beaucoup plus pertinent si on les accompagne de chiffres référents. Si on prend la PSP, non pas la PSP Go, la première PSP, on se dit que Sony a fait un four, il n’y a pas d’autres mots. La console s’était en effet écoulé à 80.000 exemplaires. Peu de différence, direz-vous. Sauf que ce chiffre était atteint après une semaine d’exploitation.
