Des médailles issues du recyclage pour les JO de Tokyo

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À peine les Jeux olympiques de Rio de Janeiro finis que les yeux se tournent vers le Japon et Tokyo pour 2020. Et les médailles prévues devraient être issues du recyclage.

Les olympiades de Rio de Janeiro au Brésil viennent de se clore sur la passation du témoin au Japon et son Premier ministre, Shinzō Abe, qui n’a pas hésité à se transformer en Mario pour la cérémonie de clôture. Et le Japon est une terre où cohabitent, avec force et respect, les traditions et la modernité.

Pauvre en terres riches

Mais le Japon est un pays pauvre en ressources minières de par sa taille et de par la nature de ses sols. Et lorsqu’un pays organise les Jeux olympiques, il faut prévoir les médailles d’or, d’argent et de bronze. Si ces médailles ne sont pas entièrement constituées du métal dont elle porte le nom, elles en comportent tout de même.

Pour les olympiades de Londres en 2012, l’ensemble des médailles a nécessité 9,6 kg d’or, 1,21 tonne d’argent et 700 kg de cuivre qui compose à au moins 80 % le bronze. Généralement, le pays organisateur trouve un arrangement avec des mines productrices, mais le Japon a eu une autre idée.

Si le Japon n’a pas les ressources minières adéquates, il dispose de tonnes de déchets électroniques dans lesquels les trois métaux, entrant dans la fabrication des médailles, peuvent être trouvés. Ainsi, en 2014, le Japon a pu récupérer de ses déchets électroniques 143 kg d’or, 1,56 tonne d’argent et 1,11 tonne de cuivre. Donc, d’ici 2020, le Japon pourra récupérer les quantités de métaux nécessaires pour élaborer les médailles.

Donc, si les Jeux olympiques de Tokyo seront placés sous les signes de la technologie, des jeux vidéo et de la tradition, l’aspect écologique n’est pas oublié.

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