Medpi 2012 : l’affichage, du grand-prix au Franprix

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Côté affichage, on peut dire que cette édition du Medpi n’a pas été folichonne. Entre un marché du moniteur en chute libre, et celui du téléviseur en décroissance à deux chiffres, chacun a sa méthode pour résister à la tempête et espérer qu’elle passe… si elle passe.

Logo_Medpi_2012.jpgOn l’avait dit. Il y a plusieurs années déjà, le marché mondial de l’écran plat présentait une croissance à deux chiffres alors que celui des téléviseurs, TFT, plasma et CRT confondus, ne progressait que de 3 à 6 %. Il fallait donc s’attendre un jour à arriver là où nous sommes aujourd’hui. Le marché français est saturé et il va y avoir de la casse. Aujourd’hui, les ventes accusent un repli de 25% en valeur environ par rapport à l’année dernière. Difficile de maintenir deux gammes complètes par an dans ces conditions. Alors face à la crise, finalement plus structurelle que conjecturelle, chacun a sa méthode. Parmi les plus gros généralistes, LG et Samsung en tête, on cherche à créer de la valeur. On semble avoir compris qu’il faudra plus que la 3D pour convaincre. Alors on investit, dans d’autres méthodes de contrôles, gestuelles ou vocales, dans d’autres usages aussi de son écran plat domestique. On peut citer notamment le travail effectué par Toshiba sur son portail social Places ou encore celui de Samsung pour une banalisation du Cloud dans le stockage numérique inter-plateforme. Dans tous les cas, la démarche est claire, et plutôt saine finalement : maintenir la marge et donc la capacité de survie de la marque, en multipliant les innovations technologiques qui font sens pour l’utilisateur. C’est à l’évidence une démarche qui s’est avérée payante dans d’autre marché, comme l’automobile par exemple, où le prix moyen des véhicules reste plus ou moins constant, voire augmente, malgré l’adjonction constante d’innovation technologique.

Une stratégie de repli

DSC_0061.JPGMais tous les constructeurs ne peuvent pas se le permettre. Même parmi les noms historiques de l’écran plat, il n’est pas certain que tous aient la capacité d’innover à ce point. Car en effet, il faut bien avouer que les innovations proposées par Samsung, Sony et LG viennent surtout de domaines connexes, informatiques, voire multimédias plutôt que du cœur de métier télévisuels des marques. Pour ceux qui ne peuvent innover suffisamment pour maintenir leur marge, il n’y a hélas pas d’autre issue que le repli vers des diagonales moins prestigieuses, vers des écrans plus simples, toujours moins cher à produire. Et sur ce plan, les constructeurs moins côtés peuvent encore compter sur les innovations des fabricants de dalles. Sur le Medpi, on parlait beaucoup de Direct LED par exemple. Il s’agit ni plus ni moins de remplacer les tubes CCFL par des petites matrices de LED. Contrairement au Edge-LED, où les diodes électroluminescentes sont réparties sur les bords de la dalle, le Direct LED peut se passer d’un diffuseur extra-plat toujours difficile à fabriquer. Résultat des courses, les téléviseurs en Direct LED sont plus épais que leurs homologues Edge, mais ils en conservent les bienfaits, comme par exemple la consommation plus faible. Les fabricants de dalles proposent désormais d’autres découpes de dalle aussi. Nous avons pu en discuter avec quelques constructeurs et on devrait voir apparaître dans les mois qui viennent des écrans aux diagonales exotiques : 31 et 39 pouces notamment. Là aussi, c’est une question de coût de revient en usine, rien de plus. Bref, les constructeurs faisant le pari de la baisse des coûts, par rapport à l’ajout de valeur, peuvent encore compter sur un tissu industriel innovant dans le domaine de la fabrication des dalles, mais pour combien de temps ?

Moniteur, un cas à part

DSC_0017.JPGSi le monde des téléviseurs a découvert sa crise structurelle l’année dernière, cela fait quelques temps déjà que les fabricants de moniteurs informatiques se posent des questions de fond. Comment faire pour vendre des moniteurs informatiques à une heure où tout le monde achète un laptop. Là aussi, on retrouve deux écoles. Il y a d’un côté ceux qui cherchent à apporter de la valeur ajoutée transverse. On trouve de plus en plus d’écran à forte valeur ajoutée, avec une dalle IPS ou MVA par exemple, ou une ergonomie au goût du jour. Le design bien sûr est à l’honneur. De l’autre, on trouve les constructeurs qui se replient sur des marchés de niches, qui propose des écrans plats pour le tout-venant, parce qu’il faut bien mettre quelque chose dans le carton de la tour de PC que l’on vend, mais qui privilégie les modèles bien spécifiques, pour des applications dédiées. On pense bien sûr au jeu vidéo. La plupart des constructeurs proposent leur modèle spécial « gamer », à tort ou à raison d’ailleurs. Mais les arts graphiques font aussi un comeback timide, notamment grâce à la généralisation de dalle de bien meilleures qualités. Bref, quelle que soit la solution d’affichage, la fin d’année risque d’être bien compliquée pour tout le monde et 2013 risque bien de marquer un tournant dans l’industrie de l’écran plat, qu’il soit informatique ou télévisuel. Difficile d’innover au rayon moniteur informatique. Le marché n’est pas franchement à la fête. Acer cherche l’originalité avec ce DW271HL. Il s’agit d’un 27 pouces à dalle TN/LED. Il offre une résolution Full-HD pour un temps de réponse de 5ms. Jusqu’ici rien de très originale. Mais en plus de VGA et du DVI, ce moniteur dispose d’une connectique sans fil compatible ClearFi, la solution de partage numérique du constructeur.

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Pour l’instant, il s’agit d’une solution propriétaire basée sur le Wifi. Seuls les appareils Acer ClearFi sont compatibles. On peut afficher depuis une tablette ou un PC portable jusqu’à une résolution de 720p à 60Hz. A l’essai, c’est assez bluffant. Les vidéos sont d’une grande fluidité :

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Ce 27 pouces sera disponible dès septembre pour un prix de 300 euros, à confirmer.

Acer présentait également le renouvellement de sa gamme de vidéoprojecteurs data. D’ordinaire, ce sont des modèles qui n’ont rien de bien excitants. Et là aussi, pourtant, le constructeur innove avec un nouveau rétro-éclairage couplant des LED à un trio de LED Laser pour une luminosité explosive de 2000 Lumen dans un encombrement ridicule :

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Pour l’instant, il s’agit d’un modèle 4 :3. Le K520 est commercialisé à 1100 euros. Mais une version Full-HD, sans doute destinée aux joueurs devrait voir le jour d’ici noël.La star du stand AOC était assurément le E2343Fi. Ce 23 pouces à rétro-éclairage LED intègre un dock iPhone.

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Côté affichage, il n’y a rien de spécial à noter. L’appareil embarque une dalle Full-HD TN 5ms toute simple. En revanche, le pied intègre une paire d’enceinte srs et un amplificateur relativement puissant.

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Il faudra se faire une idée à l’écoute, mais en tous les cas, on peut dire que la finition toilée de la base est des plus agréables. Le prix de vente officiel est de 300 euros. Il devrait être disponible fin juin.

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On pouvait aussi découvrir un 27 pouces à dalle MVA dans un chassis aluminium que nous connaissions déjà. L’écran n’est pas 3D, mais devrait toutefois ravir les amateurs de photo et de vidéo, d’autant que l’appareil embarque une connectique MHL, bien pratique pour ceux qui ont une tablette Android à la maison.

DSC_0200.JPGPeu de nouveauté chez Asus, si ce n’est la présence sur le stand du constructeur d’un Asus P248Q. il s’agit d’un modèle à dalle IPS destiné aux photographes et autres amateurs d’art graphique. C’est le successeur du PA246Q qui avait déjà retenu notre attention à la sortie.

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L’écran présente une diagonale de 24 pouces et affiche, oh surprise, 1920×1200 pixels. Il est vrai que les pros préfèrent cette résolution au Full-HD. La réactivité annoncée à 6ms ne risque pas de marquer le cœur des joueurs. En revanche, l’appareil offre une ergonomie hors du commun, avec une dalle réglable en hauteur, en inclinaison. Le mode pivot est aussi de la partie. On notera également la présence d’un hub 4 port… USB 3 ! Une première ! Il n’empêche que le prix de vente de 470 euros risque d’en refroidir plus d’un.
Le constructeur chinois Haier poursuit sa percée en Europe avec une nouvelle gamme de téléviseurs des plus surprenantes. En effet, Haier parie sur de nouvelles diagonale, avec notamment l’apparition d’un 39 pouces en gamme Z18. Cette ligne d’écran se veut minimaliste tant sur le plan des spécifications que de celui du prix. Les diagonales vont de 39 à 46 pouces. Avec un prix de vente qui devrait avoisiner les 700 euros pour la version 46 pouces, Haier devrait frapper fort. Bien évidemment, l’écran n’est pas 3D. Il n’est pas non plus connecté, mais il intègre une prise USB compatible PVR et Timeshift.

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L’idée est relativement simple, dans l’encombrement d’un 32 pouces, on peut facilement caser un 39 pouces à bord fin. C’est un argument de vente pertinent. Le 39 pouces est dores et déjà disponible selon la marque. Pour le 46 pouces, il faudra attendre fin juin.

Autre nouveauté, technologique celle-là, le Direct LED fera son apparition en fin d’année dans la gamme Haier. Cette technologie remplace purement et simplement les tubes CCFL des anciens rétro-éclairage par des matrices de LED. Le téléviseur n’est donc pas aussi fin qu’un modèle LED edge, mais conserve malgré tout les qualités intrinsèques de la technologie LED, à savoir une consommation réduite et un gammut potentiellement plus large. C’est aussi un espoir de voir résolu les problèmes d’uniformité traditionnellement rencontrés par les écrans Edge LED ! Une affaire à suivre.

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Côté moniteur, HP a eu un petit passage à vide. Sur le stand du constructeur, on pouvait surtout découvrir la gamme actuelle de moniteur, avec notamment le très fin X2301.

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C’est un 23 pouces à dalle TN 3ms. Elle n’a rien de bien révolutionnaire si ce n’est son design particulièrement attrayant. Par contre, c’est toujours une dalle brillante à l’œuvre. L’appareil est déjà en magasin, pour un prix de vente de 200 euros environ.

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Côté gamer, on pouvait admirer le HP 2311GT, un moniteur 23 pouces 3D passif. Il s’agit en réalité d’une évolution du plus classique 2311X, dont il partage une grande partie du chassis.

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Côté technique, c’est toujours une dalle TN à l’œuvre, avec 5ms de temps de latence. C’est sans doute un peu juste pour satisfaire les joueurs. Le prix de vente reste limité à 250 euros et la disponibilité est imminente.

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Nous avons également pu voir le dongle Wireless TV connect à l’œuvre. Il s’agit d’une option proposée par HP sur sa gamme d’ordinateur portables. Il s’agit ici de la version 2012 de cette solution de diffusion vidéo sans fil HP. Le kit de connexion comprend une base assez massive à connecter au port HDMI de la télé, et un dongle à brancher sur votre laptop. L’édition 2012 se distingue par sa capacité à diffuser du Full-HD… 3D ! On vérifiera tout cela au labo, bien entendu. Le prix de vente de ce kit tourne autour des 150 euros.

DSC_0214.JPGLe constructeur à succès IIyama continue sur sa lancée cette année, en proposant quelques modifications dans sa gamme d’écran. Au menu, on constate surtout une volonté du constructeur de proposer des écrans toujours plus performant, avec notamment un choix de dalle plus étoffé en VA et IPS. Ainsi, on retrouvera quelques références dans ces technologies, notamment dans la gamme xx80. Le XB2380 est ainsi un 23 pouces en dalle IPS, alors que le très intéressant X2780HSU sera disponible avec une dalle VA. L’appareil se veut d’ailleurs plus pro, avec un pied réglable en hauteur et en inclinaison, un mode pivot et un hub USB toujours bien pratique !

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Côté design, c’est un peu le calme plat. Le constructeur n’a jamais fait grand cas de cela, de toute façon. Petite coquetterie toutefois, le 27 pouces best-seller de la marque B2776HDS sera désormais proposé en blanc.

Nous avons apprécié la disponibilité prochaine d’un E2481HDS, conçu pour le multi-écran avec des bords très fins de 7mm ! Ce n’est pas sans rappeler les produits NEC, d’ailleurs, qui se font de plus en plus discrets sur la scène de l’affichage informatique. A noter que cette référence sera disponible avec plusieurs configurations de pieds : la série E est un modèle de base, à privilégier donc si vous voulez vous monter un mur (un muret, soyons modeste…) d’image à force d’attache VESA. Mais si tel n’est pas le cas, le modèle B2481HDS dispose d’un pied réglable en hauteur. Les prix ne sont pas encore connus.

Tout cela est bien gentil, mais on reste sur une résolution full-HD et on peut le dire franchement, on en a un peu soupé, même en 27 pouces. La marque travaille heureusement sur un B2776QS, qui devrait proposer une résolution de 1560×1440. Le châssis reste à définir, ainsi que le prix, mais on sait déjà qu’ils sera disponible en octobre, et qu’il embarquera une connectique totale : HDMI/DVI/VGA et display port ! Une affaire à suivre. DSC_0028.JPG

Lenovo présentait sur son stand un 27 pouces tout en un très remarqué. Le A720 dispose en effet d’une dalle tactile 10 points Full-HD complètement repliable pour former une petite table tactile. C’est un peu le concept Surface à domicile.

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Techniquement, l’appareil intègre les derniers processeurs Core i7 ainsi qu’un lecteur Bluray et un tuner TNT HD. Il seront disponible courant de l’été en deux version, à 1700 euro avec tuner et 1500 euros sans tuner HD. La finition est superbe, s’inspirant clairement de ce dont est capable un constructeur comme Apple.

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Les appareils seront livrés pour l’instant avec Windows 7, mais c’est bien évidemment windows 8 et son interface métro qui sont en ligne de mire du constructeur pour octobre. En revanche, on regrette déjà l’aspect forcément très brillant de la dalle, même si ça permet de faire de chouettes photos :

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Côté moniteur en revanche, le constructeur n’annonce pas grand chose de transcendant. Outre la gamme pro Think-Vision, Lenovo se dote désormais d’une ligne d’écran grand public, allant du 18,5 au 23.5 pouces. L’ensemble sera bien évidemment en Full-HD et bonne nouvelle ! En dalle mate ! En revanche, cette nouvelle ligne d’écran est prévue pour être commercialisée avec la nouvelle gamme de desktop de la marque. Nous avons tout de même remarqué un 27 pouces 3D Full-HD au design très impressionnant. Il ressemble à s’y méprendre à un tout en un. Il sera disponible pour la rentrée. Le prix n’est pas encore connu, mais pour les amateurs, sachez que Lenovo a fait le pari de la technologie 3D Nvidia qui reste à ce jour ce qui se fait de mieux sur le marché.

DSC_0061.JPGLe spécialiste de la connectique en tous genres MCL présentait sur son stand une set-top box Web-TV basé sur le système d’exploitation Android.

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L’appareil se présente sous la forme d’un petit boîtier. Il embarque une version 2.3.4 d’Android, pas franchement au goût du jour, mais malgré tout suffisamment efficace pour une utilisation courante, dans la mesure où les applications d’Android pour la TV restent relativement limitées de toute façon, faute d’interface tactile. Cela dit, le contrôleur fonctionne plutôt bien. Nous l’avions déjà vu à l’œuvre sur les TV People of Lava(LINK). Il intègre un gyroscope pour la reconnaissance de mouvement, ce qui permet de déplacer un pointeur à l’écran. C’est simple et efficace. Le prix annoncé est de 200 euros environ, avec le contrôleur, pour une disponibilité à la rentrée.

Sur le stand du constructeur, on trouvait également toute une batterie d’innovations toutes simples et vraiment sympa. Signe des temps, outre les connecteurs standard Apple, on trouve désormais des connecteurs multiples pour la gamme Galaxy de Samsung. Voici par exemple un petit dongle bien pratique : incorporant une prise USB standard, une micro-HDMI et un lecteur de carte SD. C’est simple et ça vaut 20 euros tout rond.

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Autre astuce, cette petite prise secteur disposant de deux prises USB pour y recharger ses appareils portables.

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Les prises USB sont d’ailleurs sur une bague rotative permettant d’orienter les deux prises USB à volonté. C’est pratique, par exemple, si votre électricien a placé la plinthe beaucoup trop près de la prise mural, et on en connait !

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Là aussi, c’est 20 euros tout rond et c’est disponible dans tous les magasins.La société rennaise Neli présentait au Medpi sa solution Multiroom télévisée ultra simple. Le constructeur commercialise des relais domestiques de télédiffusion avec courant porteur intégré ! il fallait y penser :

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Deux modèles existent : un France-Sat et un Canal Sat. Ils intègrent tous les deux la TNT-HD par défaut. Il suffit d’installer un boîtier principal N3 (229 euros) dans le salon, puis un récepteur nomade N3N (189 euros) dans une autre pièce pour bénéficier du multiroom. L’ensemble comporte plusieurs tuners, de sorte que chacun peut zapper sur les chaînes qui l’intéressent. On peut même bénéficier du timeshift et du PVR grâce à un disque dur connecté sur le boîtier principal. Si la version France-Sat dispose de trois tuners. Celle de Canal Sat doit se contenter de deux. En revanche, grâce à la seconde carte de décodage livrée par Canal, il est tout à fait possible de zapper indépendamment sur le bouquet dans deux pièces différentes. Les boîtiers sont vraiment bien finis, avec une façade en bambou très élégante. Côté distribution, pour l’instant, la marque privilégie les installateurs et les spécialistes du courant faible, le réseau long en quelque sorte. Mais gageons que cette excellente initiative trouve preneur bientôt dans le réseau de distribution traditionnel.

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Philips MMD présentait sur son stand une batterie de nouveautés très intéressantes… et le plus fort reste à venir, même si on ne peut pas tout dire. Commençons par le Lightframe. Il s’agit d’un 24 pouces disposant d’un cadre illuminé en bleu, ce qui permet selon la marque de réduire le stress oculaire. A voir. En tous les cas, on sait que la teinte est utilisée aussi dans les applications militaires pour simuler une aube artificielle, ce qui permet aux pilotes de moins fatiguer. Grosse surprise, lorsque le cadre est éteint, la finition tire sur le noir/vert brillant, ce qui est tout de même plus agréable que le blanc translucide de la version précédente. Ce 248X3 sera commercialisé à 299 euros. Il arrivera courant de l’été. La connectique est assez complète avec une double entrée HDMI et une prise VGA.

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Philips proposera également une version mise à jour de son modèle Blade, le 239C4. Ce modèle au design ultra-fin intègrera dans son pied deux prises HDMI et une entrée VGA.

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La dalle est une IPS Full-HD. Deux diagonales sont annoncée : un 23 pouces à 180 euros et un 24 pouces à 200 euros. Philips annonce avoir travaillé sur la stabilité de la dalle, un point qui nous avait chiffonnés lors du test de la version précédente. On verra à l’essai ce qu’il en est mais effectivement, la coque a l’air un peu plus rigide.

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Voilà pour les nouveautés majeures. Sans trop dévoiler de la roadmap du constructeur, on peut dire que la marque travaille sur un nouveau châssis noir aux reflets bourgogne du plus bel effet. Pour le reste, il faudra attendre la rentrée. Côté image, Toshiba a profité du Medpi pour retoucher légèrement son line-up pour la fin de l’année. Le cap de la 3D est conservé. Après un très remarqué 55 pouces ZL2 sans lunettes, la marque décline plutôt des modèles à 3D passives et actives plus en adéquation avec l’état du marché. La gamme est articulée très simplement. Les modèles RL représentent l’entrée de gamme, disponible en 2D dès 23 pouces. Au dessus, on trouve une gamme TL933, en 3D-ready. Ce sont des écrans disponibles de 32 à 46 pouces compatibles 3D actives, de 450 euros à 770 euros. Ils offrent une dalle 200Hz couplée à un rétro-éclairage LED edge. Le Wifi est optionnel via le Dongle Wifi.

Puis viennent les modèles VL963, en 3D passives, plus haut de gamme. Ces modèles Full-HD 400Hz sont disponibles de 42 à 55 pouces (c’est nouveau), de 1000 à 1700 euros. Ils présentent la particularité d’intégrer une section audio adaptée par Audyssey. Côté design, la gamme VL est un peu plus raffinée, avec des bords particulièrement fins. Elle est livrée avec 4 paires de lunettes passives mais là aussi le Wifi est en option. Voilà pour les modèles d’ores et déjà disponibles.

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Vers la fin de l’année, la marque devrait sortir une évolution de sa gamme WL à confirmer. Nous avons remarqué également sur le stand la présence d’un caméscope 3D, le Z100. Il sera proposé au prix imbattable de 200 euros début juin. A noter qu’une opération promotionnelle risque d’être lancée, où cet appareil sera offert pour tout achat d’un téléviseur 3D de plus de 40 pouces. A confirmer.

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Côté spécifications, l’appareil intègre deux capteurs 5MPixels rétroéclairés, permettant de filmer en Full-HD tout en assurant la stabilisation de l’image. Pas de zoom optique au menu, mais on notera la présence d’un écran 3D de 2,8 pouces… sans lunettes… une obsession très Toshiba.Vivitek, une des marques du groupe Delta, spécialiste, entre autre de la vidéo-projection, présentait sur son stand le Q5, une évolution de son vidéoprojecteur LED.

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Ce Q5 est un projecteur 720p DLP vraiment bien fini. Il présente un contraste de 3.500 :1 mais d’ici la disponibilité de l’engin fin juin, ce taux de contraste devrait grimper à 10.000 :1. Le constructeur intègre en effet de nouveaux algorithmes à l’heure où nous écrivons. Mais c’est surtout la luminosité, revue à la hausse, qui étonne : 526 Lumens ! Rien que ça ! Nous avons pu l’essayé brièvement et c’est vrai que c’est un peu plus lumineux que le pico-projecteur lambda même si on reste cantonné dans des bases d’un mètre, 1,5 mètre. Côté accessoire, l’appareil sera livré avec une petit clé Wifi permettant de le piloter à distance, d’une tablette par exemple. C’est bien pratique pour ses transparents powerpoint.

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La petite télécommande en revanche ne paie pas de mine. Et on doute de son côté pratique… surtout que le constructeur a pris le parti d’intégrer un noyau Linux et un navigateur internet ! Il faudra investir dans un clavier sans fil si vous voulez vraiment vous servir de cette fonction, un peu gadget sur un pico-projecteur. Le Q5 sera disponible fin juin en cinq coloris, pour un prix de 650 euros.

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Les Plus

  • Design séduisant
  • Extrême finesse et légèreté
  • Performances de très haut niveau

Les Moins

  • Écran brillant
  • Résolution un peu basse

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