Moi, Youtube

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Moi_Youtube.jpgOn a tous ce refrain insupportable qui n’arrive pas à sortir de la tête : C’est pas ma faute à moi, de Moi Lolita. C’est en substance ce que veut nous dire Google, et YouTube, aujourd’hui.

Les abonnés Free le pressentaient et pas qu’un peu : certains services, et principalement YouTube, ont des boulets aux pieds lorsqu’il s’agit d’y accéder via le service de Xavier Niel. En gros, les plates-formes de partage de vidéo, ça prend pas mal de bande passante et ça ne rapporte rien. On se met évidemment à la place de Niel. Mais bon. Quand on souscrit un abonnement à Free, ou un autre provider, on dépense 30 euros pour une somme de choses et pas cette même somme moins ça parce que c’est moins rentable pour le FAI. Ou alors, sur les affiches 4 par 3 vantant les mérites de tel ou tel service, qu’on nous dise offre triple play moins Youtube. Que les choses soient claires mais que l’internaute ne soit pas pris en traitre au moment où il veut découvrir la dernière vidéo de Psy.

Pour expliquer un peu au public qu’il est inutile de s’en prendre à Youtube, Google a mis en ligne une page qui explique le fonctionnement du service de partage en rappelant que tout est mis en œuvre pour que l’utilisateur puisse voir des vidéos HD dans les meilleures conditions. Mais pour y parvenir, Google nous explique : « Nous ne pouvons y arriver seuls ».

Pas à un seul moment Google ne dit que c’est intentionnel de la part de votre FAI, il lui trouve même des excuses : nombre d’appareils connectés, configuration Wi-Fi et autres facteurs domestiques, heures de pointe mais l’intention est tout de même là : au lieu de gueuler sur Youtube, interrogez-vous sur votre FAI.

Ce que l’on aimerait surtout, c’est que ceux-ci, parce qu’il ne faut pas rêver, Free n’est pas un cas unique, aient le courage de dire : payez un euro de plus pour une bonne réception de ce type de service, en option, plutôt que de brider l’ensemble des consommateurs.

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