Molyneux, difficilement compréhensible

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Molyneux.jpgQuand on joue depuis plusieurs dizaines d’années, difficile de ne pas trouver un type comme Molyneux absolument génial, dans ses premiers jeux (Populous, Powermonger, Dungeon Keeper, Magic Carpet…) comme dans ses interviews.

Cela fait cependant plus de dix ans que l’homme a hérité d’une réputation de mythomane. En gros, quand on lit d’anciennes interviews de projets en cours et que l’on découvre les jeux une fois achevé, il y a souvent un décalage. Ça fait un peu promesses d’homme politique en campagne. Ça a heureusement des conséquences moins graves qu’une fausse promesse, c’est juste un peu gênant quand on s’attendait à un jeu sans faille. Ça peut même avoir un peu de charme. On se dit que c’est tout simplement un type qui ne sait pas dire non ; et lorsqu’un journaliste lui demande s’il sera possible de faire ceci ou cela, on a l’impression que c’est au-delà de ses forces de dire que l’option n’est pas prévue. Du coup, on le sent à la limite parfois. Et on imagine le bordel monstrueux que doit être le développement d’un jeu avec Peter.

Mais ça, c’est le bon côté des mensonges de Peter. Parce que depuis peu, il s’est mis à troller en fonction de la direction du vent. Dernièrement, il a déclaré que le bashage de la Xbox n’était pas réglo. Il y a eu certes des commentaires excessifs mais de nombreux reproches étaient parfaitement justifiés. Rappelons que Peter propose des exclusivités sur Xbox, pas sur Playstation. Parfois, Peter semble faire quelques déclarations non pas en fonction de ce qu’il pense vraiment mais de ses projets du moment.

Là, c’est encore pire. Lors d’une conférence sur le jeu mobile, il a déclaré que les ventes de GTA n’étaient pas impressionnantes.

Le jeu s’est écoulé 13 ou 14 millions de fois en l’espace de 24 heures, explosant totalement le record de Black Ops 2. Jamais un titre ne s’était autant vendu sur ce laps de temps. Qu’on aime ou pas le titre, s’il y a une phrase qu’on ne peut pas dire, c’est : « ce n’est pas impressionnant ».

Le pire, c’est qu’en comparaison, il a expliqué que pour lui, c’était les jeux sur mobiles ou tablettes qui engrangeaient 3 à 5 millions de dollars de recette par jour, ça c’était impressionnant. On imagine bien que ce qui l’interpelle, c’est le budget nécessaire dans chacun des cas et la rentabilité.

Le problème de Molyneux, c’est qu’il est passé en quelques années d’une gentille mythomanie aux mensonges par intérêt puis aujourd’hui aux trolls purs et durs.

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