Lors de son lancement en juin 2004, la Fnac espérait s’imposer sur le marché de la musique en ligne, un marché alors en pleine explosion. Huit ans plus tard, la fête est terminée et avec moins de 3.8 % de part de marché, la Fnac est une puce sur le dos des mastodontes que sont Apple, Amazon, Orange et prochainement Google Music. Une situation rendue plus difficile à supporter à l’heure où la Fnac est à l’aube d’un bouleversement majeur dans son mode de fonctionnement, le groupe PPR envisageant très sérieusement de faire entrer l’enseigne en bourse (et vive les actionnaires !). Autant dire qu’il est temps de lâcher du lest en se débarrassant de tout ce qui encombre la cabine de pilotage. A ce jour, l’entreprise représente toujours 30% des ventes de disques physiques, une position qu’espère solidifier la direction dans les mois et années à venir, son principal concurrent (Virgin) étant sur le point de baisser le rideau. Autres signes de la mutation engagée, l’arrivée du petit électroménager dans les rayonnages (à quand les frigos et autres machines à laver ?), le développement des espaces enfants intégrés, et bientôt peut-être l’arrivée de boutiques Disney dans les magasins !
Cependant, quid de la musique en ligne via la Fnac ? La société vient de signer un accord avec Apple par lequel la Fnac s’engage à rediriger les acheteurs vers le service iTunes afin de toucher une part sur chaque vente réalisée. Enfin pour ce qui est des comptes Fnacmusic, ils devront être soldés d’ici le 31 décembre prochain, puisque l’arrêt officiel et définitive du service devant intervenir le 1er janvier prochain.
