Le CES 2014 n’avait pas été folichon, en particulier du côté de la mobilité. Il était donc logique que nos espoirs soient hauts pour cette édition 2014 du Mobile World Congress. Commençons par saluer l’excellente organisation du salon qui était tout simplement sans failles (tout du moins de notre point de vue visiteur). Véritable première dans un salon high tech, on a même eu le droit à un réseau WiFi ouvert potable, comme quoi, tout arrive.
On distinguait plusieurs tendances lors de ce salon. La première est que le centre de gravité de l’univers est en train de basculer vers l’Asie. Des pays comme la Chine, l’Inde ou l’Indonésie ont un appétit gigantesque de smartphones, avec une population qui s’équipe bien plus rapidement que tout ce que l’on peut voir en Europe. Cette explosion de la demande ne profite cependant pas beaucoup aux constructeurs historiques. Certes des géants comme Apple et Samsung on bien une présence dans le haut de gamme mais l’essentiel de ventes se fait à des tarifs abordables et part donc dans les poches d’acteurs locaux, le plus souvent chinois. Certains sont déjà connus dans nos contrées comme Huawei ou ZTE tandis que d’autres avancent plus à couvert comme Wiko (qui est en fait une succursale française de Shenzhen Tinno Mobile Technology Corp…). En Europe, on remarque un appétit grandissant pour les smartphones abordables, la faute à des subventions opérateurs de plus en plus rares. La France est d’ailleurs un des pays les plus en avance sur ce point. Logiquement nombre des mobiles présentés lors de ce MWC sont donc de l’entrée ou du milieu de gamme. Des entrants récents comme Wiko, Alcatel One Touch ou Kazam proposent d’ailleurs des produits au rapport qualité/prix extrêmement agressifs. On a aussi remarqué quelques produits plus haut de gamme, comme le Samsung Galaxy S5 ou le Sony Xperia Z2, mais le gros des annonces se concentre sur des produits abordables.
Du coté des objets connectés nous sommes sortis un peu déçus, on a bien vu quelques bracelets sportifs mais rien de bien révolutionnaire pour le moment. On devra probablement attendre l’IFA ou le CES pour un peu plus de nouveautés dans ce domaine.
Mais où sont les nouvelles technos ?
C’est bien la question que l’on se pose, car on doit bien avouer que ce MWC a été mou du genou concernant les nouvelles technologies. En dehors de la solution de retour haptique de Fujitsu et des modules photovoltaïques des français de Sunpartner on n’avait pas grand-chose à se mettre sous la dent. Même constat du côté des processeurs : les quelques annonces relèvent plus de l’itération qu’autre chose. Ce manque de nouveautés se répercute jusqu’au produit final : il suffit de regarder le Galaxy S5, un peu plus puissant, un peu plus grand et reprenant au passage quelques fonctions à la concurrence (étanchéité du Xperia Z et le capteur d’empreintes à l’iPhone 5S). La mise en avant beaucoup trop régulière de la qualité d’image des capteurs fronteaux (pour prendre des selfies…) prouve bien que l’on est bien dans le creux de la vague du point de vue innovation…
Si le hardware est un peu mou, le software ne fait pas beaucoup mieux puisque l’on cherche toujours des alternatives crédibles à Android. Firefox OS fait certes des progrès mais reste au final limité tandis que Tizen se fait toujours attendre. L’OS de Samsung était d’ailleurs visible sur le stand Intel et était quasi-impossible à distinguer d’un Android avec la surcouche Samsung… Pas de grosse claque pour cette édition, mais un grand nombre de produits très prometteurs, en particulier dans l’entrée et le milieu de gamme. Si vous êtes sur le marché pour un modèle abordable cette année vous allez être gâtés. En revanche ceux qui aiment changer régulièrement de téléphone pour avoir le top du top risque d’être déçus, les versions 2014 des grands flagships seront extrêmement proches de celles de l’an passé…Avec le Galaxy S5 Samsung a ajouté pas moins de 3 nouveaux produits à sa gamme Gear lancée l’an passé. La Galaxy Gear, première montre connectée du fabriquant aura eu au final une vie assez courte puisque qu’elle est remplacée en 6 mois par un modèle nettement plus avancé.
Premier changement majeur pour cette Gear 2 : elle abandonne le nom Galaxy. Derrière ce changement de dénomination se cache une évolution majeure, avec l’abandon d’Android au profit de Tizen sur la partie OS. Mineur, voire invisible pour l’immense majorité des utilisateurs, ce revirement marque toutefois un certain changement de cap de la part du constructeur coréen.
Au-delà du changement logiciel on constate que Samsung a sévèrement revu sa copie du la partie hardware. Bien que reprenant les mêmes codes de design, la Gear 2 s’est bien affinée, avec de plus l’adoption d’un bracelet standard (au format 22 mm) et donc facilement interchangeable pour qui voudra personnaliser un peu sa montre. Cela passe par l’intégration du capteur photo dans la montre elle-même plutôt que dans le bracelet. Tout le reste de la montre est raffiné, avec une autonomie passant sur le papier de 1 à 3 jours et l’intégration d’un capteur cardiaque au dos de la montre pour apporter un peu plus de données à l’application fitness intégrée sur le smartphone Galaxy avec laquelle la Gear 2 fonctionnera de concert. Le coté fitness, jusque-là plus assumé par les téléphones de la marque prends d’ailleurs de l’importance, avec l’arrivée d’un modèle dédié. A noter qu’une variante dénuée de capteur photo sera également disponible. Plus fine et moins chère elle est potentiellement plus intéressante que sa grande sœur, la fonction photo étant selon nous très accessoire.
La Gear Fit, c’est son petit nom, est d’ailleurs globalement dédiée aux sportifs. Bien plus compacte que ses grandes sœurs elle se fera plus facilement oublier autour du poignet. Globalement le design est peu original, avec un module s’insérant dans un bracelet en plastique souple. La Gear Fit ressort toutefois du lot grâce à son écran Amoled courbé. Bien que non flexible, ce dernier contribue grandement a donner à la Gear Fit un look véritablement différent de la compétition. Taille plus compacte oblige, on perd quelques fonctions comme le micro/haut-parleur. On devra donc se contenter de refuser un appel plutôt que d’y répondre directement depuis sa montre. On garde cependant toutes les fonctions de notification. La Gear Fit est donc l’unes des montres/bracelets connectés (la différence entre les deux catégories est de plus en plus floue) les plus intéressantes du marché. On remarque tout de même un défaut majeur : l’affichage de la montre est horizontal, ce qui rend bien pour les photos mais est nettement moins pratique pour une utilisation au poignet. Pour le moment on est en effet obligé de se contorsionner pour lire les informations affichées… On espère que ce problème pourtant évident sera réglé avant la sortie…
Au cours de l’année 2014, Nvidia entend continuer à se positionner sur le marché des mobiles haut de gamme avec, notamment un composant qui manquait jusqu’à maintenant à sa panoplie : le modem.
« L’année 2013 a été très bonne pour Nvidia. Elle a cependant été marquée par le recul très fort des ventes de PC » explique Luciano Alibrandi, directeur corporate marketing chez Nvidia. « Le marché mobile est en plein essor. Nous voulons continuer à innover dans le haut de gamme et sur la partie graphique. En fait, il ne nous manquait qu’un modem. Désormais nous possédons le nôtre, le i500 ».
Sur ce type de composant, Nvidia espère être en mesure de grignoter des parts de marché à un Qualcomm omniprésent sur le haut de gamme cette année. « Qualcomm a toujours intégré des modems qui fonctionnent dans le monde entier », note Luciano Alibrandi. Sur ce sujet, Nvidia est bien décidé à se rattraper. Le modem du fondeur se trouve déjà dans la version LTE de sa tablette Tegra Note 7. Wiko est le premier à utiliser le Tegra 4i avec son Wax.
Sans pour autant prendre ses distances avec le smartphone, toujours pourvoyeur de valeur, le fondeur veut s’installer dans plusieurs familles d’appareils connectés. « Les téléphones à clapet, des set-top box, des consoles de jeux. On peut mettre nos appareils un peu partout », indique Luciano Alibrandi. Le constructeur vise également le marché des télévisions très haute définition. Le marché de l’automobile suscite également l’intérêt du fondeur. « Dans les voitures, les cycles sont habituellement très longs. Nvidia n’est bien sûr pas le seul à s’interroger sur ce sujet. En général les constructeurs automobiles souhaitent retirer la partie analogique. La voiture de demain aura très certainement un écran. Il faudra de la puissance de traitement pour faire en sorte que la voiture puisse être conduite sans chauffeur. Nous travaillons beaucoup avec des gens comme Lamborghini, Skoda et Volkswagen.
On a aussi pu voir quelques prototypes de K1 dans des tablettes Tegra Note et un dev-kit faisant fonctionner deux écrans 4k sans le moindre problème. La puce est toujours aussi prometteuse mais on attendra d’avoir mis nos mains dessus pour juger des performances (et de la consommation).
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Si toutes les divisions du géant japonais ne sont pas au beau fixe, chez la division mobilité l’ambiance est joyeuse. En effet l’année 2013 a marqué un retour réussi pour Sony, avec des Xperia Z et Z1 qui ont rencontré un beau succès. Pour 2014 la marque va continuer dans la même approche haut de gamme tout en proposant également quelques produits milieu de gamme agressifs.
Le premier d’entre eux est le Xperia M2. Vendu seulement 299 € il est particulièrement intéressant. On retrouve en effet un design sympathique (directement tiré de la série Z) une très bonne qualité de fabrication et un Qualcomm S400 plutôt performant.
Sur le haut de gamme Sony confirme vouloir renouveler ses flagships tous les six mois. Ainsi l’Xperia Z2 viendra remplacer le Z1 en Avril. Contrairement à ce qui s’était passé avec le Z et le Z1, les deux modèles ne devraient pas cohabiter. Le design reste très proche du Z1, avec cependant une épaisseur moindre et un verre de meilleure qualité. L’écran grandit un peu et surtout passe à la technologie IPS. Oubliés donc les angles de vision réduits qui handicapaient le Z1. Coté photo en revanche on garde le même capteur de 20 Mpixels avec quelques nouveautés software (vidéo 120 fps). En interne on trouve le même Snapdragon 801 que sur le Galaxy S5. Pas de révolution pour le Z2 donc, mais de gros progrès pour ce qui nous semble déjà être l’un des meilleurs terminaux du moment.
Du coté des tablettes on trouve un nouveau modèle logiquement dénommé Xperia Tablet Z2. Comme son nom l’indique elle récupère l’essentiel des composants de l’Xperia Z2 À l’exception notable du capteur photo. Le design est toujours aussi réussi et s’affine d’ailleurs encore un peu plus pour atteindre 6,4 mm d’épaisseur. Reprenant ainsi la couronne de tablette la plus fine à Apple et son iPad Air. De quoi en faire à nouveau la tablette Android 10 pouces la plus intéressante de ce début d’année.
On finit ce tour d’horizon avec un bracelet connecté, la Smart Band. Bien que réussie esthétiquement ce bracelet est relativement limité d’un point de vue capteurs, avec l’essentiel des mesures effectuées en fonction des mouvements. Pas de suivi du rythme cardiaque donc, ce qui limitera l’utilité pour les sportifs. Sony en est d’ailleurs conscient et met l’accent sur l’application liée, qui se veut un « log » de toute votre vie. Lifelog, c’est son petit nom, garde donc une trace de votre activité physique, mais pas seulement. Messages, temps d’utilisation des lecteurs vidéos, des réseaux sociaux, la liste des choses suivies est longue et au final un peu angoissante. Personnellement je ne suis pas vraiment rassuré de laisser tant d’informations personnelles entre les mains d’une entreprise. Un problème qui risque d’ailleurs d’être de plus en plus fréquent avec la multiplication des capteurs divers et variés dans un nombre croissant d’appareils…
Les rumeurs étaient fondées, Samsung a bien présenté le Galaxy S5 lors de ce MWC. Un changement assez radical de stratégie puisque la marque préférait jusqu’ici faire des événements dédiés. Un changement de programme qui se traduit par une arrivée assez tardive sur le marché puisque le Galaxy S5 ne sera dans les étals qu’à partir d’avril.
Globalement Samsung a été très conservateur avec ce nouveau modèle. Pas de grande révolution, mais une succession d’améliorations plus ou moins intéressantes. L’écran grandit un peu, passant de 5 à 5,1 pouces et plus surprenant, l’appareil est plus grand et plus épais que son prédécesseur. Il semblerait que Samsung soit arrivé à bout de bords d’écrans à rogner.
Le design n’est pas non plus une révolution, de face il est ainsi difficile de distinguer le S5 d’un S4. La face arrière change elle radicalement puisque Samsung laisse enfin tomber le plastique glossy au profit d’un plastique texturé soft touch qui n’est pas sans rappeler la Nexus 7 de première génération. C’est bien mieux pour la prise en main mais on doit bien avouer qu’on n’est pas encore convaincus. Le Galaxy S5 n’arrive en effet pas à se débarrasser de cette image de smartphone tout plastique pas forcément très flatteuse et d’autant plus compliquée à assumer que la concurrence a fait de gros efforts sur le sujet… Visiblement inspiré par Sony et son Xperia Z, Samsung a rendu son nouveau flagship résistant à l’eau et la poussière (IP67). Une fonction utile mais loin d’être inédite. Coté connectique on remarque quelques évolutions intéressantes : un passage au format nano-SIM et l’adoption d’un connecteur micro-USB 3.0. Un capteur d’empreintes digitales (coucou Apple et l’iPhone 5S) est aussi intégré sous le bouton central en façade. Contrairement à la solution d’Apple, il faudra toutefois faire glisser son doigt sur le bouton plutôt que simplement le poser. Une approche moins intuitive mais probablement imposée à cause du format de la touche.
Coté écran, pas grand-chose de neuf, on reste sur une dalle Super Amoled en 1080p. La partie photo en revanche a eu droit beaucoup d’attention avec un capteur de 16 Mpixels stabilisé et surtout de gros efforts sur la partie software. L’autofocus est ainsi particulièrement rapide et l’on peut aussi filmer en 4k.
Sous le capot on trouvera un Qualcomm Snapdragon 801 fraichement annoncé et qui ne représente qu’une évolution très limitée par rapport au Snapdragon 800 omniprésents sur le haut de gamme en 2013. Les quelques centaines de MHz supplémentaires ne devraient donc pas faire beaucoup de changements. Ceci dit le S5 affiche une fluidité absolument parfaite malgré la surcouche Touchwizz traditionnellement un peu gourmande. En plus d’une grosse batterie (2800 mAh) Samsung apporte aussi un mode ultra économie d’énergie capable sur le papier d’étirer grandement la durée de vue de la batterie. Pour cela le système simplifie grandement l’affichage et réduit fortement le nombre d’application pouvant être lancées. On jugera sur pièce.
Dernière innovation de la part de Samsung : l’ajour d’un capteur cardiaque sur le dos de l’appareil. Si ce dernier fonctionne bien on est cependant un peu perplexes quant à son utilité, surtout avec la multitude de montres connectées que le fabriquant à en réserve…Si BlackBerry est dans la tourmente, ce n’est pas une raison pour manquer le grand rendez-vous espagnol de la mobilité. Parmi les nouveautés dévoilées par le constructeur, nous découvrons deux smartphones, les Q20 et le Z3. Ce dernier se présente comme un modèle d’entrée de gamme. Il profite d’un écran de 5 pouces qHD tactile, d’un processeur Snapdragon 400 double cœur (1.2 GHz) soutenu par 1.2 Go de mémoire, 8 Go de stockage (extensible via microSD), un capteur de 5 mpx, une webcam de 1.1 mpx, le tout sous la version 10.2.1 de l’OS maison.
Le Z3 sera disponible dans le courant du mois d’avril aux environs de 145 € (hors abonnement), sachant que BlackBerry a d’ores et déjà confirmé une version 4G dans les mois à venir.
Ceux qui suivent l’actualité de la téléphonie se souviennent sans doute du YotaPhone, le smartphone à double écran de Yota. Voilà que les russes profitent du MWC pour présenter une version « 2.0 » qui profite d’abord d’un design repensé et bien plus convaincant. Du côté de la fiche technique, nous découvrons un écran de 5 pouces AMOLED Full HD et un second e-Link sur la façade arrière de 4.7 pouces (640×360) tactile. Le YotaPhone est animé par un processeur Snapdragon 800 (2.3 GHz) soutenu par 2 Go de mémoire. S’ajoutent deux capteurs (8 mpx et 2 mpx), une compatibilité NFC et 4G/LTE, le tout sous Android 4.4. Reste à savoir si les développeurs parviendront à tirer partie des deux écrans dans leurs applications. Réponse dans les mois à venir, d’autant que le YotaPhone ne sera disponible qu’à la fin de l’année aux environs de 500 €.
Un processeur 64 bits et la 4G, voici la promesse d’Intel lors de ce Mobile World Congress. Le fondeur a en effet présenté son nouveau processeur Intel Atom Z3480 conçu principalement pour les tablettes et smartphones. Gravé en 22 nm, il s’appuie comme les processeurs pour PC les plus puissants sur une architecture 64 bits pour une fréquence de 2,13 GHz. Outre une puissance de calcul accrue, il gère mieux que la génération précédente les informations en provenance des différents capteurs inclus dans les tablettes et smartphones (accéléromètre, boussole, GPS, optique pour la vidéo et l’audio) et ce, quel que soit le niveau de la batterie de l’appareil. Par ailleurs, Intel a annoncé une plate-forme LTE pour équiper en 4G les différents appareils de ses partenaires : Dell, Asus, Lenovo, Samsung et Acer.
Pas de révolution chez Acer qui présente lors de ce salon deux nouveaux terminaux. Le Z4 est le successeur direct du Z3 sorti l’an passé. On retrouve donc un appareil très abordable (99 €) et aux caractéristiques basiques (écran 4 pouces, double cœur, photo 5 Mpixels …). On remarque toutefois que la finition est en nette amélioration. Reste que le Liquid Z4 devra faire face à une concurrence acharnée lors de sa sortie mi-Avril.
Vendu 199 €, le Liquid E3 est lui nettement plus séduisant. On constate en premier lieu que Acer a fait de gros efforts sur le design, nettement plus attractif que celui du E2. La finition confirme ces bonnes impressions, avec des matériaux agréables au toucher et un bon assemblage. En interne on trouve un écran IPS de 4,7 pouces (1 280 x 720) accompagné par un processeur quadruple-cœur cadencé à 1,2 GHz. Deux petites surprises sont présentes sur les deux modèles, la première est une surcouche bien plus développée qu’auparavant et la seconde est un bouton arrière permettant d’accéder rapidement à plusieurs fonctions. On a vu avec LG et son G2 qu’un tel positionnement peut être bénéfique mais on attendra d’avoir pu le prendre en main plus longtemps pour se prononcer. Comme le Z4, le Liquid E3 sera disponible mi-Avril.
Chez LG, ce MWC n’était pas le plus riche en nouveautés que nous ayons connu. Pas de montres connectées et autres bracelets fitness, la plus grosse annonce du fabriquant est le G2 Mini, une version compacte de ce qui est l’un des meilleurs androphones du moment. Contrairement à Sony, LG n’a cependant pas fait le choix de juste réduire le format de son téléphone mais a également taillé dans les caractéristiques, avec un processeur moins puissant (S400 au lieu du S800) et surtout une résolution bien plus faible (960 x 540). Certes la prise en main est bonne et la qualité de fabrication toujours aussi bonne mais on aurait aimé ne pas avoir à faire de compromis en termes de fonctionnalités… Malgré tout son prix agressif (299 €) pourrait en faire un bon terminal compact milieu de gamme.
La Série L passe à sa troisième génération et est toujours destinée à l’entrée de gamme, avec trois modèles. Les L40, L70 et L90 seront disponibles en mars/avril pour respectivement 99, 129 et 179 €. S’ils n’ont rien de très original d’un point de vue caractéristiques, on salue quand même la présence d’Android 4.4 sur tous les modèles présentés, une attention assez rare pour qu’on la note.
On finit ce tour de stand par le G Pro 2 qui n’est pour le moment pas prévu pour le marché français. C’est pourtant bien dommage au vu des caractéristiques alléchantes de l’engin qui est en fait une version plus grande (5,9 pouces) et légèrement plus musclée du très bon G2. Héritant de la touche dorsale désormais caractéristique de la marque il bénéficie d’une excellente ergonomie et pourrait être un concurrent très sérieux au Note 3 de Samsung. Reste plus qu’a espérer qu’il arrive finalement chez nous…
Malgré quelques fuites avant le salon, HTC n’a pas présenté le successeur du One à Barcelone (il faudra attendre le 25 mars pour en savoir plus). Le taïwanais n’était pas venu les mains vides et présentait deux nouveaux membres de la famille Desire.
Les Desire 816 et et 610 adopte donc une approche résolument milieu de gamme. Cela se sent sur le design polycarbonate plutôt joli et surtout agréable à prendre en main. Le Desire 810 est un phablet doté d’un écran de 5,5 pouces 720p, coté composants, on trouve un Qualcomm S400 (quad-core cadencé à 1,6 GHz) et un support du LTE. Pour la photo on remarque que HTC a laissé tomber sa politique de capteur limité en Mpixels et repart sur un traditionnel 13 Mpixels au dos et un 5 Mpixels en façade (important pour vos selfies…).
Le Desire 610 reprend l’essentiel de ces caractéristiques à l’exception de l’écran plus petit et moins résolu (4,7 pouces en QHD) et du capteur qui tombe à 8 Mpixels. Coté prix le Desire 810 sera disponible en Avril pour 379 € tandis le 610 n’a pas encore de prix. Sans être révolutionnaires ces deux modèles sont séduisants. Le Desire 816 en particulier nous parait particulièrement intéressant, avec ses caractéristiques sans concessions et son prix agressif.
Lenovo profite du Mobile World Congress 2014 pour dévoiler sa nouvelle YOGA Tablet 10 HD+, une tablette Android multimode qui étend les capacités de la YOGA Tablet en offrant une expérience mobile premium. La YOGA Tablet 10 HD+, avec ses 3 modes d’utilisation (lire, jouer, visionner), intègre un écran Full HD, un processeur Qualcomm Snapdragon et une caméra haute résolution, tout en gardant son autonomie de 18 heures. La Yoga Tablet 10 HD+ sera disponible prochainement à partir de 349 Euros.
Les cartes micro SD sont bien pratiques pour étendre la mémoire des téléphones mobiles, des liseuses ou même des tablettes. En revanche, elles étaient jusqu’à présent limité à 64 Go ce que certains utilisateurs gros consommateurs de vidéos et de photos (en particuliers réalisées à partir de leurs smartphones) trouvaient trop juste. A l’occasion du Mobile World Congress, Sandisk a présenté la première carte mémoire de ce format d’une capacité de 128 Go ! De plus, cette carte peut s’utiliser avec l’application Memory Zone de Sandisk (à télécharger sur le Playstore de Google) pour optimiser la sauvegarde de ses fichiers dans un téléphone portable.
Bien que leader du marché des smartphones pour sénior au Japon, Fujitsu se cantonnait jusqu’à l’été dernier à son marché national. Le premier essai à l’étranger effectué en France avec Orange s’est visiblement montré fructueux puisque la disponibilité de l’appareil a été élargie de 80 à 250 boutiques. Le Stylistic S01, c’est son petit nom, est disponible depuis quelques mois mais n’en est pas moins intéressant entre son design durci (étanche eau et poussières) et un certain nombre de fonctions dédiées aux seniors. Il devrait se voir adjoindre un petit frère compatible 4G et NFC cet automne.
Plus intéressant, Fujitsu faisait sur son stand la démo de plusieurs technologies innovantes. La plus impressionnante est celle d’une tablette dont l’écran est doté d’une technologie de retour haptique particulièrement avancée, capable de reproduire la texture de plusieurs types d’objets. Si la précision est encore assez moyenne, la différence entre les différents « objets » est notable. Il va falloir encore quelques années avant d’avoir quelque chose de véritablement utilisable mais c’est extrêmement prometteur.
Fujitsu montrait aussi sur son stand un système combinant réalité augmenté destiné aux professionnels. En couplant une paire de lunettes permettant un affichage en surimpression, un gant reconnaissant les mouvements, des tags NFC et QR-Codes le japonais veut remplacer les manuels techniques et autres check-lists. L’ensemble gagnerait certainement à être encore un peu miniaturisé mais le potentiel pour les entreprises est très important. Les personnes travaillant sur des serveurs seront très probablement séduites par la possibilité de savoir instantanément à quoi chaque câble correspond et où il doit être branché.
La surprise avait été un peu éventée par des fuites avant le salon, mais Nokia (racheté il y a peu par Microsoft) a bel et bien annoncé ses propres smartphones Android. La série des Nokia X est composée de 3 téléphones qui viennent s’intercaler entre les Asha et les Lumia. Cela se traduit par des prix très agressifs, allant de 89 à 109 euros.
Si le design reste proche de celui des Lumia avec les lignes simples et colorées, en revanche on sent des concessions certaines en termes de hardware, avec notamment des capteurs photo qui renvoient à une autre époque (3 Mpixels pour le Nokia X). D’un point de vue logiciel Nokia se base sur l’Android Open Source Project, la version ouverte de l’OS de Google. Le système est en revanche lourdement modifié visuellement avec une interface qui rappelle très fortement celle de Windows Phone. Nokia a purgé le système de tous les services Google, les remplaçant par ses systèmes maison (Here Maps, Skydrive (OneDrive désormais)). Si la compatibilité avec les apps Android est garantie le Play Store est aux abonnés absents. Il faudra passer par la boutique de Nokia ou installer manuellement d’autres stores.
Des trois modèles annoncés seuls deux seront disponibles en France, le Nokia X et le Nokia XL qui seront respectivement vendus 119 et 149 euros pour une disponibilité en Mars. On reviendra en détail sur ces deux modèles un peu plus tard mais force est d’avouer que le tarif est un peu élevé dans un univers Android ultra compétitif qui risque de rendre la tache de Nokia compliquée…
A l’occasion du Mobile World Congress, Huawei a présenté deux nouveaux smartphones ainsi qu’un bracelet connecté faisant également office d’oreillette Bluetooth. A l’instar de nombre de ses rivaux, le chinois se positionne lui aussi sur le segment des phablettes avec un nouveau smartphone, le Huawei Medipad X1, un modèle équipé d’un écran de 7 pouces. Au-delà de sa finesse – le constructeur l’a, à de nombreuses reprises comparé l’iPad Mini et la Nexus 7 II de Google – cet appareil permet à Huawei de se positionner sur un segment très porteur, celui des équipements dotés d’écrans de grande taille. En la matière, Huawei a surtout voulu se distinguer en intégrant dans son combiné un composant LTE plus véloce et capable de fournir à l’utilisateur un moyen rapide d’accéder à ses contenus. La batterie du Mediapad X1, capable de résister à une utilisation prolongée, est également l’un des éléments mis en avant par le fabricant.
Pour sa part, l’Ascend G6, disponible, en principe, à partir du mois de mai, l’Ascend G6 permet à Huawei de compléter son catalogue de smartphones. Compatible LTE, ce modèle donne également au géant asiatique la possibilité de prouver son savoir-faire en commercialisant des produits bien finis et capables de rivaliser avec les appareils haut de gamme de ses rivaux.
Huawei fait également une entrée tonitruante sur le marché des objets connectés. Le Talkband B1, fixé sur le poignet, dispose de plusieurs fonctions. « C’est un compagnon de santé, il peut mesurer, par exemple, la durée de votre sommeil », explique Richard Yu, p-dg chez Huawei sur la partie produits grand public. Connecté en Bluetooth via le Mediapad X1 (ou tout autre appareil Android ou iOS), le bracelet fournit des informations sur, entre autres, l’identité des appelants. Une fois détaché, l’écran du bracelet devient une oreillette Bluetooth très légère. Une version IP57, résistante à la poussière et contact avec l’eau sera également proposée. Le constructeur a livré 3 millions de combinés Ascend P6, un modèle sorti au courant de l’année 2013.
Le spécialiste des processeurs destinés aux smartphones et tablettes vient de dévoiler le Snapdragon 801. Successeur du modèle 800, il apporte plusieurs améliorations tout en maintenant une compatibilité logicielle et matérielle (pin compatible). Qualcomm annonce ainsi un meilleur traitement des images capturées, le support de capteurs photo plus grands tout comme l’amélioration de la section graphique pour le jeu et de meilleures performances avec les cartes SD. La prise en charge des solutions à cartes double SIM est également de la partie. De plus, tout comme le Snapdragon 800, le 801 intègre la gestion des réseaux 4G LTE Cat 4 et le WiFi 802.11ac et est composé d’un CPU Krait 400 quadruple cœur associé au GPU Adreno 330. Le Snapdragon 801 devrait se retrouver dans les terminaux dans le courant de ce trimestre.
Plus rien de nous étonne, pas même cette brosse à dents connectée conçue par Braun et que compte dévoiler Oral-B durant le Mobile World Congress. Baptisée la Oral-B SmartSeries, elle se connecte en Bluetooth (4.0) afin d’enregistrer diverses données portant sur votre brossage (durée, mouvements, fréquences). En complément, elle peut vous proposer 6 modes de fonctionnement, soit le nettoyage quotidien, le blanchiment, le nettoyage profond, le nettoyage de la langue, le nettoyage sensible ou encore le soin des gencives. Grâce à un capteur de pression, la SmartSeries vous prévient aussi lorsque vous prenez le risque d’abîmer vos gencives.
Parmi les autres atouts avancés, la possibilité de faire suivre à son dentiste des rapports qui lui permettront de mieux comprendre vos habitudes, ce qui peut favoriser une prise en charge plus efficace. Comme de nombreux objets connectés à venir, Oral-B s’engage donc dans le secteur de l’e-Santé. Ce première modèle sera disponible au mois de juin au prix de 219 €.