Natalya Kaspersky : la co-fondatrice de Kaspersky propose un smartphone impossible à surveiller

Natalya Kaspersky, co-fondatrice de Kaspersky, pourrait bientôt proposer un smartphone ultra-sécurisé pour les personnes qui ne souhaitent pas que leurs données soient collectées par le géant Google.

La co-fondatrice de Kaspersky Lab, société privée spécialisée dans la sécurité des systèmes d’informations proposant aux utilisateurs des antivirus, anti-spam, anti-spyware et nous en passons, serait actuellement en train de bidouiller un smartphone Android impossible à surveiller. Ce téléphone est dû à la naissante suspicion que Google espionne la Russie. La firme américaine utiliserait ses privilèges pour espionner la Russie. Le smartphone n’a pas encore été dévoilé mais il est clairement destiné aux entreprises russes liées au gouvernement puisque ce dernier sera distribué à plusieurs employés gouvernementaux, le but étant de limiter la surveillance du géant américain.

Un smartphone anti-espionnage pour Natalya Kaspersky

La firme est depuis longtemps persuadée d’être espionnée par Google, la relation entre les deux pays ne s’arrange pas, puisqu’il y a quelques jours, le gouvernement américain avait fini par bannir de manière définitive les logiciels Kaspersky de ses agences. Les Etats-Unis accusent l’éditeur d’être trop proche du gouvernement russe. Natalya n’a pas attendu pour s’émanciper à son tour, elle travaille sur un smartphone Android qu’il serait impossible de surveiller. Ce dernier naîtrait de la collaboration entre Taiga (entreprise de Natalya Kaspersky) et InfoWatch (anciennement dirigé par Kaspersky). Natalya a quitté Kaspersky Lab en 2011 et n’occupe plus aucun rôle au sein de l’entreprise depuis. Elle ne détient plus aucune part depuis 2012. Pour que ce smartphone puisse voir le jour, les entreprises combinent leur savoir faire pour proposer des options de contrôle extrêmement rigoureuses et un mécanisme qui empêche les applications mobiles de transférer des données vers un quelconque serveur externe. C’est l’utilisateur qui choisira ses applications, ainsi que les informations qu’il est prêt à partager. Ce qui empêche toute collecte de données de la part de Google.

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