Le Nike FuelBand SE est un bracelet rigide dont on peut certes adapter la taille mais il n’est pas très confortable au quotidien. Les mesures qu’il produit sont très fantasques et de nombreuses valeur n’ont guère d’intérêt.
Etant l’un des premiers traqueurs d’activité arrivé sur le marché, ce modèle Nike FuelBand SE se présente sous la forme d’un bracelet en plastique dur recouvert d’un revêtement soft touch. Il se ferme complétement et sa taille est fixe, si ce n’est que chaque modèle est équipé de deux éléments amovibles, un de huit et l’autre de 16 mm que l’on peut combiner à loisir. Cela permet de l’ajuster précisément à la taille du poignet et c’est nécessaire car le bracelet ne se déforme pas. Au départ, le Fuelband existe en trois tailles. A priori, il est donc pratique car toujours au poignet et ne s’oublie pas. Sauf que le confort de port n’est pas vraiment convaincant de par la forme et l’épaisseur. Suivant les habitudes de chacun, on sera plus ou moins gêné. Disons qu’une femme qui porte des bracelets en métal ne sera pas dépaysée mais celui ou celle qui ne supporte pas une montre un peu encombrante devrait s’abstenir. Le bracelet est étanche dans la mesure que l’on peut se laver les mains et prendre sa douche avec.
Ouvert, le mécanisme fait office de clef USB pour brancher le bracelet à un ordinateur. La connexion démarre un site Internet sur lequel il faut s’enregistrer et qui servira de tableau de bord mais on préférera de loin l’application smartphone et la synchronisation en Bluetooth. Sauf que cela se limite à l’iPhone, Android n’étant pas supporté. Les fonctions sont classiques, il n’y a pas de surveillance du sommeil, ni d’escaliers montés. La seule activité réellement suivie est donc la marche avec le nombre de pas. La mesure est assez fantasque car comparé aux autres traqueurs déjà pas très précis, le Nike indique systématiquement deux à trois fois moins de pas ! Les autres indications sont calculées à partir de là. Ainsi, le bracelet vous dit avoir gagné une heure si votre activité a dépassé cinq minutes durant ce laps de temps, calcule les calories brûlées et affiche un indicateur Fuel censé représenter votre activité en général. Tout cela n’est pas très intéressant, il faut bien l’avouer.
L’écran du bracelet est composé de LED invisibles éteintes, ce qui produit son petit effet et s’avère lisible. Il est possible de décider dans l’application ce que le bracelet va afficher en plus de l’heure. L’autonomie de trois à quatre jours environ est insuffisante, d’autant que la recharge n’est guère pratique. S’il est possible de connecter le bracelet directement, le plus souvent il faut utiliser le câble prolongateur fourni. L’application n’est pas très intuitive. Son organisation est mal pensée et il est difficile d’afficher ce que l’on veut ou de trouver ce que l’on cherche. Bien entendu, il est possible de fixer des objectifs et de comparer ses résultats avec la communauté. La synchronisation est bien pensée car elle se fait simplement par l’application.
Nike FuelBand SE : au final
Ce bracelet Nike FuelBand SE n’est guère convaincant. Peu confortable à porter, il ne mesure que les pas et ce de manière très aléatoire, l’application n’est pas très ergonomique et les indicateurs Nike s’avèrent peu intéressants…
Caractéristiques
– Bracelet, trois tailles et deux éléments prolongateur (8 et 16 mm)
– Prise USB pour ordinateur et recharge
– Bluetooth 4.0 pour smartphone
– Compatibilité iOS (à partir de l’iPhone 4S)
– Mesures : nombre de pas et heure
– Autonomie : 3 jours
– Ecran : LED monochrome
Prix : 140 euros