Nikon D610 : Le D600 sans poussières !

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Délicate mission pour le Nikon D610 que de faire oublier les déboires du Nikon D600. Ce dernier avait eu une réputation entachée (!) par un problème de poussières qui se retrouvaient sur le capteur. Le marketing ayant peu ou pas communiqué sur ce problème et n’ayant jamais vraiment reconnu la faute, le d600 a connu une carrière en demi-teinte.

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Le Nikon D610 vient donc effacer les errements de son prédécesseur en offrant cette fois-ci un boîtier amateur plein format sans problème de capteur. Qu’apporte donc de nouveau cet appareil ? Rien si ce n’est une rafale qui monte à 6 images par seconde et à 3 images par seconde en mode silencieux. Faut-il pour autant snober cet appareil ? Non et au contraire ! Le D600 était un excellent boîtier, le D610 l’est tout autant voir davantage puisqu’il règle (mais on ne sait pas comment) ce fameux problème, et qu’il est officiellement moins cher que son prédécesseur lors de sa sortie.

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Le Nikon D610 est donc particulièrement bien fini, à l’instar des productions haut de gamme de la marque, et sa présentation est soignée. L’appareil tient bien en main, l’ergonomie est efficace et de nombreuses touches de personnalisation permettent de paramétrer son boîtier comme bon vous semble. On regrette simplement que le trèfle de sélection à l’arrière soit si petit. L’écran arrière est large et bien défini et surtout le viseur optique offre un vrai confort de visée bien qu’il pourrait être un peu plus dégagé.

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Nikon D610 : pas d’évolution notable mais un excellent outil

A l’intérieur du Nikon D610 on retrouve donc le capteur 24 Millions de pixels du prédécesseur affublé d’une puce de traitement EXPEED 3 hérité du Nikon D4 et Nikon D600. De la même façon l’autofocus Multi-CAM 4800 à 39 points n’est autre que celui du D600, idem pour la mesure matricielle 3DII. Mais il se révèle qu’à l’usage ce D610 est plaisant. Son déclenchement au son feutré ravi l’oreille, l’autofocus est efficace et suffisamment sensible la nuit pour ne pas perdre du temps à attendre qu’il fasse le point.

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De la même façon le capteur procure des images excellentes de 100 à 6400Iso, sensibilité à laquelle le bruit chromatique est présent mais encore maîtrisable en Raw et finalement discret. La granulation reste fine. Même en poussant à la valeur limite il est possible de sortir un petit tirage en Raw sans avoir honte et en acceptant la granulation. Nikon annonce une amélioration des teintes chaires, un élément difficilement vérifiable sans avoir un D600 à côté pour comparer. Reste un défaut récurrent sur les Nikon, la balance des blancs en mode automatique tire trop sur les jaunes, c’est agaçant. On regrette aussi qu’il n’y ait pas d’amélioration au niveau de la visée Live View : la mise au point reste trop lente. Enfin le mode vidéo stagne avec une définition Full HD 1080p 30 images par seconde. C’est honnête mais moins bien que les copains hybrides. Au final le Nikon D610 est un boîtier équilibré qui ressemble davantage à une mise à jour qu’à une nouveauté, il n’en demeure pas moins un excellent outil de travail.

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8.5/10

Les Plus

  • Viseur 100%
  • Qualité d'image jusqu'à 6400iso
  • Réactif

Les Moins

  • Pas de Wi-Fi ou de GPS intégrés
  • Pas d'écran orientable
  • Zone d'AF trop centrée dans le cadre de visé

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