NSA : les oiseaux espions ?

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angryspy-cover.jpgPour faire suite à la création de l’Observatoire des Libertés et du Numérique, les récentes révélations et rumeurs concernant l’espionnage numérique par la NSA (et ses consœurs un peu partout dans le monde) semblent pleinement justifier ce genre d’initiatives. Depuis quelques jours, après les révélations faites par le Guardian, le New York Times et ProPublica, c’est à nouveau l’agence de sécurité nationale américaine (NSA) qui est pointée du doigt. Ce seraient les applications mobiles (Facebook, Google Maps…) et même les plus ‘innocentes’ d’entre elles, dont Angry Birds, qui sont suspectées d’être infiltrées par la NSA pour collecter toutes sortes de données à l’insu de leurs utilisateurs. Selon le transfuge Eward Snowden, le lancement de certaines applications majeures est pistée par la NSA pour récupérer potentiellement la localisation de l’utilisateur, ses contacts/amis, son sexe, son âge, les sites visités…

Comme le déclare Vicente Diaz, chercheur au sein du GReAT de Kaspersky Lab, « Il n’est pas surprenant d’apprendre que des organisations tentent de tirer profit d’applications a priori anodines pour récolter des informations. Les données que fournissent des jeux comme Angry Birds sont utiles pour les développeurs tout autant que pour les publicitaires, alors pourquoi pas les agences de renseignement ? ». De son côté, le patron de la société à l’origine du jeu Angry Birds dément toute implication volontaire dans ces procédés, pointant du doigt les régies publicitaires qui installent des outils pour mieux cibler la délivrabilité de leur messages promotionnels… qui rapportent gros aux éditeurs desdites applications par ailleurs…

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