Le géant de l’informatique Nvidia, s’en ai pris récemment au constructeur sud-coréen Samsung, l’accusant d’utiliser des techniques brevetées qui lui appartiennent. Assez ironiquement, c’est le contraire qui s’est produit.
La guerre des brevets est un peu trop commune de nos jours, que ce soit entre les grandes entreprises, ou à cause des fameux « patents trolls ». Pour ceux qui ne le sauraient pas, ce sont des petites compagnies, qui ne possèdent parfois qu’un seul brevet assez vague et qui s’en servent pour attaquer en justice les gens. Cette situation remet en cause tout le système de brevet et de copyright, car ces « entreprises » en abusent et vive comme des parasites sans rien produire ou inventer réellement. Toujours est-il que le cas dont nous allons parler aujourd’hui est un peu plus amusant.
Les combats entre géants peuvent parfois prendre des tournures étranges, mais celui-ci mérite un oscar. La compagnie Nvidia, bien connue pour ses cartes graphiques, processeurs et des objets comme la console portable Shield, a décidé de s’en prendre à Samsung. La firme a monté un procès contre le constructeur, en l’accusant de violer 3 de ses brevets et en demandant réparation.
L’arroseur arrosé
Le problème pour Nvidia, c’est que le tribunal ne l’a pas entendu de la même oreille. Les brevets portaient sur des technologies utilisés dans les puces graphiques des SoC Qualcomm et Exynos. Seulement selon les juges, deux des brevets mis en avant par Nvidia n’étaient pas enfreints, et le troisième n’était tout simplement pas valide.
Pendant ce temps, Samsung avait préparé sa contre-attaque, en mettant également en cause 3 de LEURS brevets. La commission a cette fois-ci jugé que Nvidia enfreignait bien l’un des 3 brevets, et devrait subir une forme de punition. Samsung a demandé le retrait des produits Nvidia du marché américain, mais de façon plus réaliste, cela risque de finir avec quelques millions de dollars versés en faveur de Samsung.
Bref encore une prise de tête légale, mais qui cette fois ne s’est pas passé de la façon prévue. Nvidia doit s’en mordre les doigts, et ne retentera probablement pas de si tôt d’attaquer Samsung.
