Après plusieurs mois d’attente, la concurrente que la Radeon HD 7970 se dévoile enfin sous l’appellation GeForce GTX 680. A cette occasion, Nvidia nous a convié à la présentation de sa nouvelle puce graphique haut de gamme la semaine dernière. A défaut d’avoir eu la carte entre les mains pour mesurer ses performances nous vous proposons de découvrir les principales nouveautés apportées par ce nouveau modèle haut de gamme de la firme californienne.
Kepler : la nouvelle architecture
Qui dit nouvelle génération dit nouvelle architecture et Nvidia ne déroge évidemment pas à cette règle pratiquée depuis de nombreuses années maintenant. Ainsi, si la précédente génération (GeForce GTX 5xx) s’appuyait sur l’architecture appelée Fermi, celle présentée aujourd’hui ce nomme Kepler et apporte naturellement son lot de nouveautés. Au fur et à mesure les ingénieurs peaufinent leur puce en y apportant des améliorations dans différents domaines comme la performance bien sûr, mais aussi au niveau de la consommation éléctrique qui est devenue depuis ces dernières années une donnée importante dans la conception des puces graphiques.
Si la GeForce GTX 580 comprenait 32 cœurs de traitement pour chacune des 8 unités de calcul qui compose la puce, avec Kepler on ne compte pas moins de 192 cœurs de traitement pour chaque unité ce qui fait un total de 1532 (8 x 192) pour la GeForce GTX 680.
Les ingénieurs de Nvidia ont beaucoup travaillé sur la consommation de la carte puisque la GTX 680 affiche un TDP de 195 W contre 250 W pour la GTX 580 et la Radeon HD 7970. Une plutôt belle performance de ce côté-là. De fait, la carte ne nécessite « seulement » que deux connecteurs 6 broches PCI-e alors que les modèles précédents avaient besoin d’un connecteur 6 broches et un connecteur 8 broches pour fonctionner. C’est plutôt une bonne chose donc.
La firme en a profité aussi pour améliorer l’anti-aliasing avec un FXAA qui serait jusqu’à 60% plus rapide que la méthode MSAA 4x et introduction une nouvelle méthode appelée TXAA qui serait, sans entrer dans les détails, plus efficace en terme de temps de calcul que la méthode MSAA et plus performante sur le rendu.
Le GPU Boost
Avec cette nouvelle architecture Nvidia introduit une nouvelle fonctionnalité appelée GPU Boost. Cette nouveauté est en quelque sorte le pendant de la technologie Turbo Boost que l’on trouve dans les processeurs Intel. L’idée étant de profiter de la puissance non utilisée du GPU pour augmenter les performances dans les jeux. Ainsi, Nvidia nous indique qu’avec certains jeux la puissance du GPU n’est pas exploitée à son maximum et qu’elle peut être utilisée pour améliorer les performances en augmentant la fréquence du GPU. Cela s’effectue de manière automatique et offre également des possibilités supplémentaires pour les overclocker en herbe
La carte
La carte est assez classique dans son ensemble. On retrouve un système de refroidissement légèrement revu pour l’occasion avec un dissipateur dont une partie est biseautée pour permettre une meilleure circulation de l’air selon les dires de Nvidia. Le ventilateur trouve sa place en bout de carte et propulse l’air à travers le radiateur.
On remarquera que les deux connecteurs nécessaires à l’alimentation de la carte se trouvent l’un sur l’autre. Ce nouveau concept s’explique par la nécessité de proposer une longueur de carte adéquate qui permet son installation dans de nombreux boîtiers.
Au dos de la carte on peut noter la présence d’un composant monté sur une carte fille qui elle-même est fixée sur la carte graphique. Il s’agit en fait du composant lié à l’étage de l’alimentation. Nvidia nous a expliqué que ce choix est finalement plus pratique du fait que les fournisseurs du composant peuvent varier et qu’il était plus facile ainsi de répondre à la demande et éviter les ruptures de stock sur ce composant.
Du côté de la connectique on retrouve deux connecteurs DVI dual-link, un HDMI et un Display Port.
Caractéristiques :
Nvidia annonce une disponibilité dans les jours qui viennent avec un prix aux alentours des 499 euros. Comme souvent, les prix peuvent varier en fonction des constructeurs.