La tentative de prise de contrôle total de SFR par Altice a été retoquée par l’AMF. Si la raison n’est pas encore connue, l’incompréhension est de mise chez Altice.
Il est très rare que l’Autorité des Marchés Financiers, l’AMF, déclare non conforme une Offre Publique d’Échange, une OPE. Et pourtant c’est que vient d’arriver dans l’opération lancée en septembre par Altice sur SFR.
En attente des raisons
Altice, actionnaire majoritaire de SFR, tentait de reprendre les 22,2 % manquait au groupe de Patrick Drahi pour avoir la main mise complète sur l’opérateur téléphonique.
Avec ce rejet de l’effet, l’incompréhension est de mise chez Altice comme l’a indiqué Michel Combes le directeur général d’Altice. Il a déclaré au Figaro que le blocage de la procédure était de fait d’éléments économiques alors que ce n’est pas prévu initialement dans la procédure. Pour lui c’est donc « un changement de règles du jeu en plein milieu du gué ».
Déjà qu’Altice ne comprend pas pourquoi, les raisons de ce pourquoi n’ont pas été encore dévoilées par l’AMF et sont attendues dans la soirée. Le problème est qu’Altice ne peut pas relancer la procédure telle quelle et devrait en modifier les termes financiers pour le refaire. Et cela retarde toute la stratégie mise en place pour diverses opérations.
Le journal Les Échos pense que l’une des raisons du refus de l’AMF vient des petits actionnaires qui ont contacté l’AMF courant septembre, doutant de l’indépendance de certains membres du conseil d’administration de SFR au moment de l’OPE. De même, les petits actionnaires disposaient de titres SFR français alors que les titres de la holding Altice sont plus tournés vers l’international et plus complexes à gérer.
Peut-être les réponses ce soir.