Ouya : la future console qui cartonne…sur Kickstarter

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Ouya est le nom d’un projet Kickstarter qui connaît un succès ayant surpris même ses instigateurs. Il s’agit de créer une « console » de jeux, se banchant sur un téléviseur et permettant de jouer à des jeux développés avec un kit tournant sur Android 4.0.

L’Ouya sera proposée en mars 2013 au prix de 100 $, soit environ 81,85 €. Elle tournera sous Android 4.0 et sera basée sur un CPU quadri-cœurs Tegra 3 de Nvidia, un 1 Go de mémoire et 8 Go en flash interne. Elle disposera de nombreuses interfaces interfaces : WiFi 802.11 b/g/n, Bluetooth LE 4.0, port USB et une sortie HDMI compatible avec une résolution de 1080p. La manette se connecte sans fil à l’Ouya. Il est équipé d’un touchpad, d’un joypad, de 2 joysticks analogiques et de 8 boutons. Pour le reste, Ouya reste très discret sur sa console…

La surprise est venue de la rapidité avec laquelle ce projet Kickstarter est arrivé à lever des fonds. Il avait un mois pour réunir les 950 000 $ estimés suffisant pour démarrer l’aventure. En 8 heures, la somme était réunie : le crowdsourcing, le bouche-à-oreille dans la communauté des Gamers et des développeurs de jeux outre-Atlantique ayant fonctionné efficacement. En 2 jours, 2,4 millions de dollars de promesses avaient été réunis. Aujourd’hui, le 3e jour depuis le lancement du projet sur Kickstarter, 3,8 millions de dollars de promesses ont été faites. Presque 4 millions de dollars (environ 3,274 millions d’euros) alors qu’il reste encore 27 jours au projet pour réunir des fonds !

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Selon une profession de foi qui est en train de porter des coups fatals à Sony et Nintendo, Ouya proclame sur son site : « Faisons des jeux moins chers à développer, et moins chers à acheter ! ». L’entreprise laisse toute créativité et liberté aux développeurs, rêvant de permettre aux petites PME, aux ados, aux étudiants de créer le jeu qu’ils veulent en supprimant la « taxe Sony/Nintendo » : les conditions draconiennes, les prix faramineux des kits de développement, la nécessité de maîtrises des programmes compliqués, les dates des sorties fixées par Sony/Nintendo et des investissements considérables comme l’achat et la duplication des cartouches des jeux…

Une condition sera cependant imposée par Ouya aux développeurs : une partie au moins du jeu devra être gratuite pour permettre aux joueurs de tester le jeu. Le reste de niveaux, et/ou des objets et bonus pourra bien sûr être payant. De même, des jeux recourant à un système d’abonnement seront aussi possibles.

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Mais, malgré tout l’enthousiasme que beaucoup semblent placer dans ce projet, il ne faut pas oublier que pour qu’une console ait des succès, il lui faut de bons jeux. Et que pour le moment personne n’a vu ce que valait le kit de développement… Certes, ce n’est pas la qualité des outils de développement qui décide de celle de la jouabilité du jeu. Mais on connaît tout de même un certain nombre de projets de consoles qui n’ont jamais percé ou vu le jour, car les bugs et la qualité des outils transformaient le développement de jeux en parcours du combattant, et décourageaient les équipes.

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