OVH : ouverture de son capital à des fonds américains ?

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OVH

D’après les dernières rumeurs, OVH aurait choisi son partenaire pour l’ouverture de son capital. Le grand gagnant serait KKR et Towerbrook.

OVH, l’hébergeur français de sites web, a pris la décision d’ouvrir son capital à des investisseurs extérieurs le mois de mai dernier. Lors de cette annonce, 5 acteurs étaient sur la liste : Warburg Pincus, KKR et Towerbrook, Goldman Sachs, la Caisse de Dépôt et Placement du Québec et enfin le français AFM de la famille Mulliez. Selon les dernières informations, OVH aurait pris sa décision et aurait opté pour KKR associé à Towerbrook. Ils devraient prendre une participation minoritaire dans la société d’environ 300 millions d’euros. OVH ayant de grandes ambitions aux Etats-Unis, sa décision lui a peut-être été dictée par stratégie.

Deux nouveaux datacenters de prévus

OVH ne fait pas de choix sur un coup de tête. En septembre 2015, l’hébergeur français annonçait la construction de douze nouveaux datacenters. A l’heure actuelle, 15 sont déjà opérationnelles dont 13 en France et 3 annoncés pour des agrandissements. En juin dernier, Octave Klaba, le directeur général d’OVH, a posté un tweet de sondage. Ils voulaient avoir l’avis de ses abonnés quant aux villes d’Amérique où ils aimeraient voir construire un datacenters. Une liste de quatre noms a été proposé : Portland est arrivé en tête avec 34% des votes, suivi d’Austin avec 27% au coude à coude avec Atlanta et ses 25%, enfin en dernière place avec ses 14% on retrouve Ashburn.

Cette ouverture de capital à des fonds d’investissements américains a une mission précise : réussir le rêve américain en venant rejoindre les grands noms du Cloud comme Amazon Web Services, le géant du web Google ou encore Microsoft.

Mais, pour toucher du bout des doigts ce rêve-là, OVH va devoir se soumettre au Patriot Act très cher aux américains. Octave Klaba s’était d’ailleurs exprimé à ce sujet en précisant qu’avant son installation aux Etats-Unis, ils devaient s’assurer que les agences gouvernementales américaines ne viendront pas leurs demander des données qui ne sont pas localisées sur place.

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