Panasonic Lumix GH3 : Mieux que le GH2 sur tous les plans !

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La série GH de Panasonic a la particularité de proposer des appareils photo tellement polyvalent qu’ils incarnent à eux seul le principe de l’hybridation. Cette série est réputée comme proposant les meilleurs photoscopes du marché. Le Panasonic Lumix GH3 s’inscrit-il dans cette logique ?

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Panasonic a totalement repensé l’ergonomie de son GH3 et cible désormais le marché des experts et des professionnels. Nombre d’entre eux ont d’ailleurs depuis longtemps adopté les GH pour leur capacité en vidéos. Le GH3 a un aspect plus pro que les séries précédentes et s’offre un nombre étourdissant de raccourcis et de touches de personnalisation : jusqu’à 7 si on compte celles qui sont tactiles !

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Panasonic Lumix GH3 : évolution ergonomique

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Le dessus de l’appareil est aussi revu en profondeur puisque désormais les touches qui l’ornementent rappellent de loin l’ergonomie d’un Canon. L’introduction d’une roue codeuse au dos nous conforte dans ce mimétisme mais cela n’est pas pour nous déplaire. On regrettera cependant de ne pouvoir faire aisément un tour à 360° sans venir buter sur le grip de pouce entre 1h et 5h si on se représente un cadran d’horloge.

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L’écran passe de 460Mpts à 610Mpts en technologie OLED et propose un contraste plus juste. Le viseur en technologie OLED aussi propose un affichage de 1.7Mpx. A la prise en main il apparaît clairement que le GH3 est un bon cran au-dessus du GH2. Impression renforcée par une tropicalisation et une construction mêlant polycarbonate et alliage de magnésium. Le GH3 sera donc moins vulnérable dans des conditions extrêmes. La finition fait un bond en avant et la prise en main est plus rassurante. Le commutateur on-off paraît toujours aussi fragile…De plus on reste déçu par l’inesthétique de son viseur. Si il se révèle agréable à l’usage (plus de rémanence RVB ni d’effet arc-en-ciel en ce qui nous concerne) il reste très (trop) proéminent. Le tactile est toujours aussi agréable et fluide à l’usage mais reste mono point (pas possible donc de zoomer dans l’image avec deux doigts).

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La navigation dans les menus est un peu plus complexe qu’auparavant et l’ordonnancement manque un peu de clarté. Par ailleurs si nous ne pouvons que nous réjouir de la possibilité de personnalisation à outrance des touches de raccourcis, nous ne comprenons pas pourquoi il y a parfois un choix possible entre huit options et d’autres fois seulement 3 ? Néanmoins le menu d’attribution des fonctions aide à se repérer rapidement. Il est toujours possible aussi de se programmer trois modes de prise de vue personnels du Panasonic Lumix GH3.

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Sur le plan de la qualité des images le Panasonic Lumix GH3 marque aussi un pas en avant par rapport à son prédécesseur. Dans les basses sensibilités les images sont très piquées et fouillées. Le rendu des texture est agréable et le rendu colorimétrique neutre. A partir de 800isos et jusqu’à 1600iso le grain fait son apparition mais de façon agréable et presque « argentique ». A 1600iso le lissage des plus fin détails commencent à devenir visible mais le traitement est encore doux et agréable. A 3200iso, la montée du bruit chromatique est un peu plus forte mais l’image reste franchement exploitable surtout si vous shooter en RAW. Cette sensibilité est la limite à ne pas dépasser pour un rendu qualitatif. A 6400iso le grain se fait plus fort et brouille davantage encore les plus fins détails d’autant plus que les artefacts de traitement sont désagréables mais l’image reste encore exploitable pour un petit tirage. Évidement les deux valeurs supérieurs ne sont là que pour le secours mais étonnamment pour une publication web et à condition de bien exposer ou de retoucher un peu la courbe, les 12800iso seront utilisables. Les progrès de Panasonic (et d’Olympus) dans le domaine des hautes sensibilités sont vraiment appréciable et le capteur 4/3 montre qu’il est désormais à la hauteur de concurrencer certains APS-C jusqu’à 1600 voir 3200iso.

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Panasonic Lumix GH3 : la bombe vidéographique

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Sur le plan de la vidéo, le GH3 est LE photoscope de l’année. Non seulement la mise au point automatique (avec les optiques HD adaptées) est douce et rapide mais en plus la qualité d’image compte parmi ce qui se fait de mieux. Panasonic propose même désormais un mode ALL-I avec un bitrate de 72mbits pour enregistrer les images complètes en FHD 1080 50p. Cela prend plus de place mais est plus facile à monter, sans parler d’une qualité d’image irréprochable en Full HD. Le GH3 prend une bonne longueur d’avance sur la concurrence 5D MKIII inclus. Notez aussi que la sortie HDMI est non compressée et permet donc de transférer vos vidéos sur un enregistreur externe pour un codage couleur 4.2.0 sur 8bits. Pas si mal pour un réflex. Croisons les doigts pour que la prochaine mouture intègre le Raw. (C’est surtout ça que les vidéastes attendent). Nous passerons sur les différentes fonctionnalités de ce mode vidéo mais sachez que l’AF est véloce, fluide et qu’il suffit de pointer une zone du doigt sur l’écran tactile pour opérer un rack focus. En revanche avec une optique manuelle (que les pros, là aussi, utilisent le plus souvent) toujours pas de peaking. En bref, le mode vidéo du GH3 n’est pas encore parfait mais déjà suffisamment avancé pour aborder sereinement une production audiovisuelle ambitieuse.

Panasonic Lumix GH3 : un bon cru

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Si vous recherchez un bon appareil photo aux redoutables capacités vidéo le GH3 est fait pour vous. L’intégration de nouvelles fonctionnalités comme le wi-fi lui ouvre la porte des réseaux sociaux pour le grand public (ou autre) et son mode Ai toujours pertinent guidera le novice. En revanche celui qui souhaitera s’aventurer dans les arcanes de la configuration personnalisée aura tout loisir de paramétrer son appareil comme un pro. Rien ne manque exceptée une ergonomie plus intuitive (tant dans l’agencement des touches que des menus). Bravo pour la tropicalisation. Equipé des focales fixes de la marque ou de celles du consortium 4/3 voir des nouveaux zooms 12-35 f/2,8 et 35-100 f/2,8 le GH3 n’a quasiment rien à envier à un système réflex classique. Attention néanmoins, si la qualité des images photo est bonne, le modelé manque un peu de douceur. Travailler uniquement en RAW est bien plus pertinent pour tirer parti de cet étonnant petit capteur dont le seul vrai point faible est de manquer encore un peu de dynamique. Mais comme avec l’Olympus OMD il faudra passer au full frame pour réellement percevoir une différence. Notons cependant que le point fort du GH3 est surtout la vidéo, cette dernière est, pour le prix, étonnamment performante. De nombreux professionnels de l’image l’ont déjà compris depuis le GH premier du nom.

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Retrouvez tous les tests d’appareils photos numériques dans nos pages.

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9/10

Les Plus

  • Bonne gestion du bruit jusqu'à 3200iso
  • Construction renforcée et tropicalisation
  • Ecran et viseur OLED

Les Moins

  • Navigation dans les menus un peu confuse
  • Ergonomie un peu fouillis
  • Ecran Monopoint

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