On savait que les deux frères ennemis de l’électronique grand publique se disputait la place d’investisseur partenaire dans le capital d’Olympus, qui souffre des placements hasardeux menés secrètement par ses anciens dirigeants et du scandale qui a éclaté à l’automne dernier quand le nouveau PDG de l’époque, un anglais, avait porté l’affaire sur la place publique.
Kyodo a rapporté que Panasonic et Olympus étaient en train de conclure les discussions finales qui verraient Olympus émettre de nouvelles actions pour Panasonic pour un montant de l’ordre de 50 milliards de yens (500 millions d’euros environ).
Pour le groupe Panasonic/Matsushita, dont les ventes ne sont pas au beau fixe, l’accord permettrait d’avoir de nouveaux débouchés dans le domaine médical, une des grandes forces d’Olympus grâce à une position de numéro sur le marché des endoscopes (70 % du marché mondial) et une force de vente très performante dans l’univers médical. Les deux sociétés pourraient aussi coopérer dans le domaine des appareils-photo numériques, secteur où Olympus peine. Sony et Fujifilm auraient vu leur proposition rejetée par Olympus, car ces deux sociétés souhaitaient prendre part au processus de décision de l’entreprise, et ne pas se contenter d’être un apporteur de capitaux sans part aux décisions stratégiques.
