Panasonic TX-L42ET50 : le LED progresse

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Panasonic est sans conteste le champion du plasma, mais quand il s’agit de concocter un LED qui tient la route, le constructeur est à la peine. Tantôt trop chers, tantôt trop peu performant, les différents écrans plats de la marque se succèdent en LCD/LED au laboratoire sans vraiment convaincre. Ce Panasonic TX-L42ET50 nous semble le meilleur compromis que la marque ait réussi à proposer jusqu’ici. Il y a donc du progrès… mais la route sera longue.

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Le Panasonic TX-L42ET50 est un 42 pouces tiré d’une série de téléviseurs LCD/LED originellement conçue pour vendre la très grande taille pas trop chère. Mais le constructeur a décidé d’étendre le concept à des tailles plus modestes, comme le 42 pouces ici. Et bien lui en a pris. Pour ceux qui n’ont pas le salon nécessaire pour accueillir un modèle plus grand, voici donc un écran milieu de gamme du constructeur Panasonic en LCD/LED, plutôt intéressant, même s’il reste perfectible.

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Design et finition

L’écran n’est pas trop cher et pourtant il arbore une finition vraiment haut de gamme. Le plexiglass se mêle agréablement à une coque argentée. C’est très bien conçu avec un ajustement particulièrement soigné des différents matériaux. Le cadre est bien entendu plus épais, mais ce modèle a un petit côté Samsung UE40ES7000 qui n’est pas pour nous déplaire.

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Ergonomie

La télécommande est plutôt massive, comme souvent chez Panasonic mais elle semble robuste. Côté OSD, c’est d’une simplicité extrême, avec quelques réglages d’images pas très pointus dans l’ensemble. C’est donc plutôt un écran grand public, et en cela, dans sa gamme de prix, on peut dire qu’il remplit bien le cahier des charges.

Equipement

L’équipement de ce 42 pouces Panasonic est assez complet. Alors que le Toshiba 40RL938 faisait une croix sur la 3D, ici on a bien droit à une dalle compatible avec le système de lunettes actives de la marque… sauf qu’elles ne sont pas dans le carton. Il faudra s’en acheter une paire par ailleurs. En soi, ce n’est pas gênant, et ça permet de faire baisser un peu le prix de l’écran en rayon. Pour ceux que la 3D n’intéresse pas, il n’y a pas photo.

Côté lecture multimédia, il a tout ce qu’il faut avec un excellent support de la plupart des formats de fichiers, comprenant DivX, AVI, MP4, MKV et MOV notamment. Et les disques durs en FAT32 et NTFS sont parfaitement reconnus. La partie TV connectée est connue. C’est le Viera Connect et on vous en parlait d’ailleurs lors du test du Panasonic TX-L47WT50.

Panasonic TX-L42ET50 : une consommation un cran au dessus

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La consommation du Panasonic TX-L42ET50 est correcte, mais les écrans dans cette diagonale nous ont habitués à mieux. On sait que les dalles IPS sont parfois un peu plus gourmandes que la moyenne. Attention toutefois à comparer ce qui est comparable. Ainsi, le Toshiba 40RL938 consomme certes 20W de moins, mais sa luminosité trop faible ne permet pas d’atteindre les 250 cd/m2 Ici, on les atteint sans problème. Attention toutefois. Ici, c’est le réglage de contraste qui influe sur la consommation et pas la luminosité.

tablo2.jpgLa « normalité » n’est plus aussi tendance qu’à l’époque de la dernière élection présidentielle, mais il faut le dire : ici, le Panasonic TX-L42ET50 est un écran normal. Et ce n’est pas rien de le dire. En effet, pour une fois, on a droit à un écran bien réglé en mode « normal », avec une température des couleurs de 6200K. C’est d’ailleurs le point de départ que nous vous recommandons de respecter pour commencer.

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Pour rappel, ce graphique donne la différence entre la nuance de couleur désirée et celle réellement affichée.

– Si DeltaE > 3, alors la couleur affichée est sensiblement différente de celle exigée, cet écart pourra être perçu par l’utilisateur.
– Si DeltaE tablo3.jpg

Et là, c’est le drame… la dalle n’est pas du tout bien contrastée. La faute en incombe à un choix de dalle désastreux, à la profondeur de noir absolument pas compétitive. Il n’y a hélas pas grand-chose à faire. Résultat des courses, sur les scènes sombres, les images se délavent rapidement lorsque la pièce est plongée dans l’obscurité. C’est hélas assez symptomatique des dalles IPS.

Le gammut de l’écran présente un profil étrange. L’écran offre un vert plus profond que la moyenne, mais reste un peu limité dans le rouge. Fort heureusement, l’impact à l’essai reste assez limité.

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Le gammut représente la richesse des couleurs affichées. Les coins du triangle sont les couleurs primaires (en synthèse additive, bien sûr). Ainsi, la surface du triangle représente l’ensemble des couleurs affichables en combinant les trois teintes primaires avec plus ou moins d’intensité pour chacune d’entre elles. Donc plus la surface du triangle est étendue, plus les couleurs sont riches.

Uniformité spatiale

Nous avons mesuré l’uniformité de cet écran:

Nous réglons la dalle sur 50 % de luminosité, 50 % de contraste et nous mesurons l’uniformité de l’éclairage dans une image blanche quadrillée en 64 zones de taille égale : le point le plus lumineux est considéré comme le point 100 %, la valeur du noir précédemment mesurée est considérée comme 0 %, les autres valeurs mesurées sont étalées ensuite.

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Le Panasonic TX-L42ET50 est d’une uniformité correcte, avec un profil en croix assez typique. Le centre est plus lumineux que les bords et les coins restent plus sombres. C’est mieux que l’inverse. Malheureusement, le fait que le niveau de noir soit si élevé ne joue pas en sa faveur, car avec un peu d’angle, cette belle uniformité vole rapidement en éclat sur les scènes sombres.Le Panasonic TX-L42ET50 n’est pas le plus rapide que nous ayons eu. Il est même globalement plutôt mou. Décidément, après le Toshiba 40RL938 on peut dire que la réactivité n’est plus vraiment à l’ordre du jour sur les écrans LCD/LED… c’est vraiment dommage. Ici, on tourne tout de même autour de 20,5 ms de rémanence en moyenne, c’est médiocre.

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Pour rappel, encore une fois :

Cette courbe recense les différentes valeurs de latence en fonction du niveau de gris à atteindre. Une alternance noir-blanc se traduit sur la courbe par un point avec l’abscisse 255, une alternance noir-gris donne un point à 125 d’abscisse tandis qu’une alternance noir-gris foncé affiche 50, etc. La latence officielle ISO spécifiée par le constructeur ne concerne que les transitions noir/blanc (0/255). Si la valeur mesurée concorde avec celle du constructeur sur ce point, elle n’a que peu de valeur quant à la réactivité de la dalle dans la pratique.

Dans la pratique

Qualité vidéo

A l’essai, l’écran doit composer avec les défauts de sa dalle, à savoir un contraste vraiment médiocre et une latence excessive. Pourtant, Panasonic a su en tirer le meilleur parti avec une électronique simple mais étonnamment bien réglé. Notamment, on apprécie le rendu très cinéma de l’appareil. La netteté est correcte tout en respectant le grain des films d’origine. On n’ira pas jusqu’à dire que c’est aussi bien que sur un plasma, mais on sent que l’appareil profite clairement de l’expérience de Panasonic en la matière. Globalement, on apprécie le rendu des tons chair, très naturels. En revanche, le niveau de noir est tout simplement exécrable. Le contraste résultant n’a que peu de rapport avec certains modèles parfois meilleurs marchés comme le Toshiba 40RL938 qui a été pour nous une bonne surprise au final.

Définition

En HD, on apprécie l’image particulièrement douce de l’engin. Les Blu-ray passent bien avec une belle sensation de cinéma. Côté réglage, il n’y a pas grand-chose à faire. La température des couleurs en mode normal est suffisante et on se contentera de régler le 24p Smooth film sur minimum. On ne peut pas le laisser sur Arrêt, car dans ce cas, les saccades sont trop nombreuses. Pour le reste, on retrouve un peu de grain sur les arrières plans, mais au final, l’image offre suffisamment de détails pour être qualifiée de HD. En SD, l’écran s’en sort correctement. Il fait un peu mieux que le Toshiba, mais dans tous les cas, mieux vaut s’équiper d’un bon lecteur qui fera l’upscale pour vous. C’est encore la meilleure façon de profiter de vos anciens DVD.

3D

Les lunettes ne sont pas livrées par défaut. Mais si vous aimez la 3D, vous pouvez y aller les yeux fermés… enfin non…les yeux ouverts plutôt… Bref, c’est de la bonne 3D, avec bien peu de crosstalk y compris sur les scènes sombres. Le jaillissement est bien rendu et il y a peu de dédoublements, quant au scintillement, il reste du domaine de l’acceptable. Donc si la 3D vous intéresse, c’est un bon choix. Là aussi, on peut penser que l’expérience gagnée sur les plasmas de la marque a été mise à contribution.

Jeu vidéo

Honnêtement, on ne vous le conseille pas. Comme chez Toshiba, le temps de descente est pénalisant. Il est d’environ 10ms aussi, soit 50% de la rémanence tout de même, ce qui veut dire que les objets clairs sur fond sombres laissent des traînées inévitables. Dommage.

Mode PC

En HDMI, ça passe sans problème. On atteint la résolution native de la dalle : 1920 x 1080.

Qualité sonore

La section audio est un peu juste. On manque ici de basse et la spatialisation n’est pas très bonne. Bref, pour le JT, ça passe, mais pour un film, mieux vaut investir dans un petit kit d’enceinte 2.1.

Panasonic TX-L42ET50 : en net progrès

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Le Panasonic TX-L42ET50 nous laisse un goût amer. On sait que l’avenir de la marque en passera par le LCD/LED, car les ventes de Plasma restent malgré tout réservées à un public averti et Madame Michu reste persuadée que le plasma, c’est le mal, malgré tout le bien que l’on peut en dire ici. C’est comme ça. Alors il est vraiment rageur de voir un écran aussi bien réglé, à l’image décidément soignée, hériter d’une dalle aussi peu performante. Mais pourquoi diable ? La dalle est matte, certes, mais le taux de contraste est vraiment trop faible, surtout que ce 42 pouces reste sur le haut de la tranche tarifaire en milieu de gamme. Bref, on ne peut pas vous le recommander vraiment… et pourtant, on aurait bien aimé…

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Retrouvez tous nos TV LCD / Plasma en test dans nos pages.

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7.5/10

Les Plus

  • Design
  • Rendu très cinéma
  • Simple à régler

Les Moins

  • Contraste trop faible
  • Encore un peu cher

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