En dehors de certaines zones blanches en France, il est difficile de ne pas trouver rapidement une connexion potable. Sauf dans certains cas. Ceux qui espéraient voir débarquer des voitures volantes dans les années 60 devront faire preuve de la même résignation au sujet d’Internet dans les TGV.
Le projet bute en effet sur deux problèmes épineux. Le premier est technique. C’est Lionel Tardy, que l’on connait parce qu’il a été un des rares opposants à la loi Hadopi à l’UMP qui l’a expliqué dans la séance des questions réponses à l’Assemblée : à cause de la vitesse du train, de très nombreuses contraintes apparaissent. En gros, on ne Wi-fiise pas quelque chose qui se déplace, à plus forte raison s’il va très vite, de la même façon qu’on offre une connexion ouverte dans un lieu public.
Techniquement, des solutions existent mais – et c’est là le second problème – elles sont hors de prix. Les coûts sont estimés, au minimum à 350.000 euros par train. Le parc TGV étant équipé de 450 rames, on peut estimer l’installation du Wi-Fi à 150 millions d’euros. Oui, ça ferait une lourde facture qui se répercuterait sur un prix du billet de l’ensemble des utilisateurs qui ne sont pas forcément concernés par le confort de connexion des usagers du TGV.
