« La manif pour tous » vient de porter plainte contre Pierre Bergé pour un retweet. Il avait en effet repris un message d’un abonné : « vous me direz, si une bombe explose le 24 mars à cause de #lamanifpourtous, c’est pas moi qui vais pleurer. »
On pouvait attendre mieux de Bergé. La phrase est un peu navrante pour un type de sa trempe. Et puis, c’est un… retweet… Sérieusement, Monsieur Bergé… On pouvait s’attendre à une lettre ouverte pleine d’envolées lyriques, un livre… Un retweet, un peu comme on retweete la pensée de Nabilla ou l’image de son chat qui sort à côté de son chien. Mais passons…
La Manif pour tous est très procédurière sur ce coup. Elle veut se faire Bergé, si je puis dire. Parce que dans la plainte, seul Pierre Bergé est concerné, pas l’auteur du tweet initial. Il n’y a tellement pas de logique dans la façon dont la plainte est déposée qu’elle est complètement vide de sens. En général, dans des situations similaires, c’est précisément le premier rédacteur qui est concerné et pas les milliers de personnes qui ont fait cette sorte de copier coller appelé retweet.
J’essaie de trouver un aspect, rien qu’un tout petit, qui ne soit pas consternant dans cette histoire et j’ai un peu de mal à trouver.
