Piratage de Sony Pictures : que le début ?

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Le récent piratage de Sony Pictures est une affaire bien plus inquiétante qu’il n’y paraît. A ce jour, personne n’est en mesure de savoir comment a été réalisé un des casses du siècle. Mais depuis ce matin, il semble que les auteurs du forfait soit un groupe de pirates baptisé GOP (Guardian of Peace) qui affirme avoir informé Sony de ses intentions et attentes. Ainsi GOP réclame que le studio annule la sortie du film L’interview qui tue, écrit et réalisé par Evan Goldberg et Seth Rogen, prévue pour le 25 décembre prochain aux USA et le 18 février 2015 chez nous. Pour mémoire, nous y suivons deux journalistes qui parviennent à obtenir une interview de Kim Jong-un, dictateur de la Corée du Nord, avant que la CIA leur demande de l’assassiner.

Sony avait pointé du doigt la Corée du Nord comme commanditaire de l’attaque qui a vu 11 To d’informations sensibles et de contenu disparaître dans la nature. La Corée du Nord a réfuté ces accusations, non sans indiquer qu’il s’agissait peut-être de sympathisants de Pyongyang, et que l’acte en lui-même était légitime. Reste que GOP menace ce matin plus directement Sony – en tant qu’entreprise et non ses salariés comme on a pu le lire ici ou là – et promet au studio de nouvelles révélations si d’aventure leurs revendications n’étaient pas entendues.

Dans le même temps, Kevin Mandia, expert mandaté par Sony, affirme que ce piratage est « un crime sans précédent », en particulier dans sa forme car le malware utilisé est indétectable par les logiciels antivirus standards. La menace est donc prise très au sérieux car d’autres entités pourraient être attaquées. Pour Mandia, cette attaque est unique dans les annales et pourrait préfigurer d’un avenir incertain pour diverses entreprises.

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