Pour Crytek, le Diable est dans les détails

0

C’est une interview passionnante de Nicolas Schulz que l’on découvre dans Dark Side of Gaming. Il s’agit de l’ingénieur graphique principal de Crytek. Il évoque pas mal de choses et plus précisément ses contraintes quand on appartient à un studio tel que celui là. Morceaux choisis…

« Contrairement à l’époque de la sortie de Crysis, on a désormais une industrie qui a atteint un très haut niveau de qualité et il est devenu difficile de surprendre les gens. Il reste cependant des choses à exploiter pour repousser encore les limites. Résolution et finesse des textures sont des choses qui à une époque étaient difficiles à atteindre. Maintenant, il faut travailler sur des détails. »

Je pense que Schulz prêche pour sa paroisse, Crytek. Personnellement, je ne pense pas que l’ensemble de l’industrie soit réellement au niveau qu’a atteint son studio, loin de là. Par contre, en termes de choses à exploiter, level design et variété des gameplays seraient peut-être deux sujets intéressants à développer.

Il évoque aussi le 4k et c’est particulièrement intéressant. Mais ça peut ne pas plaire à ceux qui se sont déjà équipés d’un écran de ce type. Il rappelle que pour afficher un jeu en 4K par rapport au 1080p, il faut quelque chose de quatre fois plus rapides, et là ça coince. Il n’évoque même pas le problème des consoles qui – on l’a vu récemment – voient leur signal limité à du 900p (AC Unity, mais aussi Ryse de Crytek).

La question qu’il faut donc se poser c’est : à quoi peut bien servir un écran 4k à l’heure actuelle. Ça fait de jolies démos d’images fixes chez Auchan ou Carrefour mais si on ne peut pas jouer, pas regarder de films ou de programmes TV, ça devient un peu limité.

Crytek.jpg

Noter cet article

Laisser un commentaire

Please enter your comment!
Please enter your name here