Pripyat, 28 ans après Tchernobyl, 7 ans après Stalker

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Sur Tchernobyl, on a pu voir à peu près tous les documentaires possibles, des chronologies sur ce qui a mené à l’explosion jusqu’aux témoignages des survivants en passant par ce que l’on appelle le grand sacrifice ou la gestion de la crise.

Aujourd’hui, un britannique a décidé de revenir dans ce que l’on appelle « la zone », les quelque 30 kilomètres carrés interdits. En résulte un reportage assez fascinant avec de nouvelles images filmées grâce à un drone.

Il s’attache particulièrement à la ville de Pripyat. Rappelons que Tchernobyl n’est pas une ville mais le nom de la centrale. La ville la plus proche, c’est précisément Pripyat, une cité dortoir dans laquelle allaient tous les ouvriers de la centrale. Une ville figée dans le temps à partir du moment où l’ordre d’évacuation a été donné. Une ville bien connue des amateurs de jeux vidéo car c’est un des moments forts du jeu Stalker, le mythique jeu du regretté studio ukrainien GSC.

C’est assez frappant quand on regarde le trailer du reportage : on a l’impression de retrouver des images des différents trailers de ce titre quand il s’agissait de montrer le réalisme de la reconstitution de la ville. De plus, ce sont toujours plus ou moins les mêmes lieux que l’on découvre : l’hôtel principal, la grande roue, la piscine ; je suis allé plusieurs fois en Ukraine et à force de voir des reportages et avoir parcouru le monde de Stalker de A à Z, j’ai l’impression de mieux connaitre la zone que Kiev…

Postcards from Pripyat, Chernobyl from Danny Cooke on Vimeo.

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