La maxime qui dit de tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler n’a jamais été autant d’actualité lorsqu’un commentaire sur Facebook ou Twitter peut faire le tour du monde en quelques minutes et sérieusement amocher une réputation. L’histoire que raconte Wired dans cet article est, à ce titre, exemplaire. Pendant une conférence, Adria Richards, une consultante très suivie sur Twitter, se plaint de deux hommes à l’humour un peu lourd, photo à l’appui. On appelle cela le « shaming », infliger une humiliation publique via les réseaux sociaux. En moins de deux, l’un des plaisantins est viré, puis c’est le tour d’Adria Richards. Moins de 140 caractères et deux personnes sans emploi. Cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas se plaindre de comportements inacceptables, mais que le faire sur un réseau social sans réfléchir peut avoir des conséquences hors de proportion.
