Suite à la fermeture de Megaupload, de nombreuses entreprises proposant un service approchant (voire identique) avaient pris peur, optant dans le meilleur des cas dans un simple ajustement des conditions d’utilisation, d’autres préférant explorer des horizons moins funestes. Parmi les géants du secteur, Rapidshare faisait office de digne héritier, tant il fut immédiatement investi par des hordes d’amateurs du partage direct au point de faire exploser la fréquentation. Craignant de subir les foudres des ayants-droits, Rapidshare avait fini par instaurer une règle simple et efficace, visant à faire fuir les pirates et autres pilleurs de tombes : limiter le débit à 30 ko/s pour les utilisateurs gratuits. Dès lors pour profiter pleinement des options et fonctions de Rapidshare, il fallait mettre la main à la poche. Si cela ne résout en rien le problème du piratage, si ce n’est que certains internautes craignent qu’une inscription ne les conduise un jour à apparaître dans un fichier répertoriant les pirates, cela permet au moins à l’entreprise de prospérer.
Aujourd’hui, sans que nous n’ayons aucune véritable explication (changement de politique, nouveau système de gestion des fichiers illégaux), Rapidshare vient de confirmer que la restriction appliquée au téléchargement gratuit était levée. Les utilisateurs gratuits peuvent donc (re)commencer à utiliser Rapidshare comme plateforme de partage de fichier, sans craindre que le dossier contenant toutes les vidéos de l’anniversaire du petit dernier ne réclame 4 jours de téléchargement à Tonton Maurice. Est-ce le possible retour de Dotcom et ses Mega-propositions qui inquiètent désormais les concurrents ?
