La tablette tactile de RIM censée marquer l’entrée du constructeur des Blackberry fait figure, quelques mois après son lancement, d’échec commercial cuisant. Pour anticiper une sévère perte de revenus, le groupe a provisionné 485 millions de dollars et annoncé un avertissement sur résultats.
Ecoulée à 700 000 exemplaires depuis son lancement, la tablette RIM n’a pas été en mesure de rattraper son retard sur le leader du marché, l’iPad. Une réduction de prix très marquée sur l’ensemble des modèles Playbook n’a pas permis à RIM de remonter la pente. Tout juste, le groupe est-il parvenu à écouler 150 000 tablettes au cours du troisième trimestre.
La gigantesque panne essuyée par le constructeur en octobre a également jeté un sérieux discrédit sur le modèle RIM, construit, notamment sur un transfert des messages sur les serveurs du groupe. Des millions de terminaux ont été paralysés.
L’année 2012 s’annonce cruciale pour RIM. Le canadien devrait dans les prochains mois développer une nouvelle ligne de produits construite autour de l’OS Blackberry 10, exploitée sur la Playbook. Aujourd’hui comme demain, le nord-américain devra continuer à s’accommoder de l’écrasant succès de la tablette de la marque à la pomme.