Surfant sur la mode écolo-chic, Ryght est une nouvelle marque de casques audio dont les premiers modèles devraient être commercialisés d’ici quelques semaines. Nous avons pu essayer le modèle Bali dont une des particularités est d’être réalisé avec une coque en bois d’ébène.
Il s’agissait d’un casque de présérie, pas encore totalement finalisés, et nous avons donc tenu compte du fait que de petits détails seraient encore améliorés avant la sortie des produits définitifs. Les casques de la marque ont pour point commun d’être chacun équipé d’oreillettes munies de coques en bois massif, d’une très belle essence exotique. Dans cette gamme de prix, c’est une première, car les coques en bois sont souvent réservées à des casques audiophiles bien plus coûteux comme l’Audio-Technica ATH-W1000X (750 euros tout de même) ou le Denon AH-D5000 (950 euros).
Respect de l’environnement
Par ailleurs, les casques se soucient du respect de l’environnement. Ils sont livrés dans des boîtes entièrement faites de carton recyclé et recyclable, sans aucun élément en mousse ou polystyrène polluant. Ce sont d’ailleurs de beaux objets en soi et on pourra s’en servir pour y mettre des choses une fois le casque déballé. Leur design fait également appel à des matériaux qui évoquent la nature. Tout d’abord, les coques en bois des oreillettes mais aussi les fils habillés de tissus ou encore les bandeaux serre-tête revêtu d’un caoutchouc velouté. On apprécie aussi que le bois utilisé pour les coques des oreillettes soit certifié par le FSC qu’il provient bien de forêts « gérées de façon durable et exploitées de façon raisonnée ».
Petits plus
Un autre bon point est la compatibilité avec l’iPhone et autres smartphones grâce à une commande et un microphone installés sur le câble ce qui permet de prendre les appels téléphoniques. Le câble est de plus amovible. Il sera facile de le changer en cas de défaillance. Sachant que beaucoup de casques vont au rebus à cause d’un câble sectionné, c’est là encore un effort en faveur du développement durable.
Sur le plan technique, le Bali est un casque clos supra-auriculaires dont les transducteurs sont équipés de diaphragmes de 32 mm de diamètre. Il est aussi capable de se replier entièrement sur lui-même, ce qui facilite sont transport. L’usage du bois n’a pas fait grimper le poids et il sera aisé de l’emporter partout.
Pendant nos essais, le Bali nous a très agréablement surpris. Certes sont bandeau serre-tête n’est pas le plus confortable (on aurait aimé qu’il ait un petit coussinet de mousse) mais il tient correctement sur la tête, n’est pas très lourd, laisse respirer les oreilles sans trop les écraser et surtout offrent une restitution sonore dynamique et généreuse. Le registre médium est agréable, très joli sur les voix féminines. Le grave est opulent sans être pour autant dégoulinant ou envahissant et l’aigu sobre évite toute agressivité. Si la tenue en puissance n’est pas celle d’un modèle pro pour DJ, la scène sonore a par contre beaucoup d’ampleur.
Le Bali est parfait pour écouter tous genres de musique modernes (avec une prédilection pour les belles balades rock sur lesquels le son est superbe), mais aussi du jazz (excellentes sensations sur la voix de Diana Krall), ou même du classique. Il n’atteint pas la précision et la transparence de certains casques typiquement audiophiles, mais s’est montré convaincant et agréable sur tous nos tests. On peut aussi souligner que l’esthétique et le recyclage ne paient pas le prix fort car même si on en fait abstraction, le Bali offre un excellent rapport qualité / prix.
Spécifications
– Type : casque clos supra-auriculaire
– Transducteurs : 32 mm électrodynamiques
– Réponse en fréquence : 20 Hz à 20 kHz
– Impédance : 32 ohms
– Sensibilité : 113 dB
– Longueur du cordon : 1 mètre 60
– Compatibilité : iPhone, Blackberry, Nokia, Samsung, LG et autres smartphones
– Poids : environ 120 g
Prix : 59 euros