Samsung UE55HU8500 : le 4k en version incurvé

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Le Samsung UE55HU8500, c’est un peu le UE55H8000 pour les riches : il reprend la même courbure, un pied légèrement différent et intègre une dalle 4k… pour 1 000 euros de plus. Ça fait cher le pixel…

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Le Samsung UE55HU8500 est le second modèle incurvé en LED que nous recevons de Samsung. Cette fois-ci, c’est un modèle 4k qui s’y colle. Autant vous le dire tout de suite, c’est un peu le jeu des sept erreurs avec le Samsung UE55H8000 que nous testions il y a peu, tant les différences sont subtiles… au-delà du nombre de pixel, évidemment. Techniquement, on notera cependant un processeur vidéo corrigé, appelé Quadmatic et une dalle CMR 1 200Hz… pas franchement la révolution face à aux 1 000Hz du H8000.

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Design et finition

Comme souvent chez Samsung, c’est assez réussi. On préfère quand même le pied en arc du HU8000. Le « pied plat » passif du HU8500 est quand même moins élégant. Pour le reste, on retrouve le même soin dans la finition, avec des bords fins et un cadre métallique du plus bel effet.

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Ergonomie

Inutile de s’étendre sur le sujet, on retrouve les mêmes fonctions que sur le H8000 et on vous renvoie à son test pour plus de détails. On apprécie toujours autant les explications pratiques dans le menu de réglage cela dit.

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Equipement

L’équipement varie assez peu de celui du HU8000. On retrouve cela dit des prises HDMI 2.0, qui vous permettront de monter à 60Hz en 4k, même si ce n’est pas si facile, comme on le verra plus loin. Deux paires de lunettes 3D sont livrées avec le téléviseur. Petite différence avec le H8000, la webcam est de la partie. Pour la TV, connectée, on vous renvoie au test du H8000

L’appareil est à priori compatible Smart Evolution, ce qui veut dire qu’il pourra, au besoin, bénéficier d’une mise à jour matérielle et là, on a comme un doute. Autant pour les versions Full-HD, on voit bien que c’est possible et d’ailleurs Samsung l’a fait, autant on ne voit pas trop comment le même kit pourra aussi bien servir le 2k que le 4k… à voir.

Samsung UE55HU8500 : un peu plus gourmand

La consommation du Samsung UE55HU8500 est un peu plus élevée que celle du HU8000. C’est une raison qu’on a du mal à s’expliquer. Mais ça reste tout de même assez raisonnable.

tablo2.jpgLe Samsung UE55HU8500 aurait pu corriger les quelques défauts enregistrés lors du test du H8000 mais les changements sont à la marge. En ce qui concerne la température des couleurs, il y a du mieux. Le mode chaud 2, très recommandable, est calé à 6800K. C’est un tout petit peu trop frais, mais ça passe. En revanche, l’appareil a toujours du mal dans les zones sombres.

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Pour rappel, ce graphique donne la différence entre la nuance de couleur désirée et celle réellement affichée.

– Si DeltaE > 3, alors la couleur affichée est sensiblement différente de celle exigée, cet écart pourra être perçu par l’utilisateur.
– Si DeltaE tablo3.jpg

La technologie employée pour la dalle et le rétro-éclairage ne fait pas de miracle. On retrouve des valeurs extrêmement proches du H8000 : 2150 :1 au lieu de 2170 :1. Ce n’est bien sûr pas un hasard. C’est correct, même si à ce niveau de prix, on s’attendait à mieux. En plus de cela, rien n’a été fait en ce qui concerne les reflets. C’est toujours le même souci : de nuit, pas de souci, mais en plein jour, c’est quand même pénible.

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Passé au Gretag Eye-one Display 2, l’écran s’avère assez proche du H8000, une nouvelle fois. Il offre des couleurs un tout petit peu plus riches que ce qu’exige le standard en vigueur.

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Le gammut représente la richesse des couleurs affichées. Les coins du triangle sont les couleurs primaires (en synthèse additive, bien sûr). Ainsi, la surface du triangle représente l’ensemble des couleurs affichables en combinant les trois teintes primaires avec plus ou moins d’intensité pour chacune d’entre elles. Donc plus la surface du triangle est étendue, plus les couleurs sont riches.

Samsung UE55HU8500 : Uniformité rassurante

Nous avons mesuré l’uniformité de cet écran. Pour rappel, voici la méthode :

Nous réglons la dalle sur 50 % de luminosité, 50 % de contraste et nous mesurons l’uniformité de l’éclairage dans une image blanche quadrillée en 64 zones de taille égale : le point le plus lumineux est considéré comme le point 100 %, la valeur du noir précédemment mesurée est considérée comme 0 %, les autres valeurs mesurées sont étalées ensuite.

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Contrairement au H8000, nous avons enregistré des valeurs vraiment rassurantes pour ce modèle 4k. L’intensité lumineuse est bien centrée, il n’y a pas de tâches apparentes, c’est tout bon. Cela étant, pour l’instant, il faut bien avouer que la dalle n’offre que peu d’avantage face au H8000.Le Samsung UE55HU8500 offre une réactivité tout aussi moyenne que celle du H8000. On attendait un sursaut, mais non. Attention, ça reste jouable, comme on peut le voir ci-dessous, mais c’est nettement moins bon qu’un moniteur de jeu, ou même bien sûr qu’un écran OLED !

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Pour rappel, encore une fois :

Cette courbe recense les différentes valeurs de latence en fonction du niveau de gris à atteindre. Une alternance noir-blanc se traduit sur la courbe par un point avec l’abscisse 255, une alternance noir-gris donne un point à 125 d’abscisse tandis qu’une alternance noir-gris foncé affiche 50, etc. La latence officielle ISO spécifiée par le constructeur ne concerne que les transitions noir/blanc (0/255).

Qualité vidéo

Alors qu’il n’y a pas beaucoup de contenu en 4k à se mettre sous la main, il faut bien faire avec les contenus Full-HD que l’on a et se fier à la mise à l’échelle du téléviseur. Et là, on peut dire que le processeur Quadmatic fait son boulot correctement. La qualité d’image reste tout de même un cran en dessous d’un Sony KD-65X9005A, ancienne génération donc, en attendant de voir ce que vaut la nouvelle version, qui arrive chez nous vendredi. Toujours est-il qu’en Full-HD, il y a un peu de travail. En partant du mode Cinéma, il faut remonter la netteté à 30 sans quoi l’image est beaucoup trop molle. On fera une croix sur le « Digital Clean View », qui est censé réduire le bruit vidéo. En fait, on perd beaucoup trop de détails, et on aura raison de le mettre à l’arrêt. Que faire du Motion + ? Le mieux est de le mettre sur Précis. Le rendu est alors très cinéma, mais toutes les saccades ne sont pas éliminées. Sur Fluide, c’est mieux, mais l’image est beaucoup plus caméscope. En 4k, l’image est bien évidemment très détaillée. Mais ça ne change rien ni au contraste, ni aux reflets. L’image est propre, bien sûr, mais nous ne disposons pour l’heure que de quelques bandes annonces et des contenus de démo, alors évidemment…

Jeu vidéo

Une des seules sources 4K disponibles pour le moment est le PC, notamment pour le jeu vidéo. La quasi-totalité des titres sortis ces 3 ou 4 dernières années supporte en effet cette résolution (et même bien plus dans le cas d’installations multi-écrans). On a parfois quelques soucis d’interface mais la plupart des titres fonctionneront sans problème. Bien entendu les titres les plus adaptés à une utilisation sur la TV sont ceux également disponibles sur consoles ou qui se jouent à la manette : FPS, jeux à la 3ème personne ou encore jeux de course. D’autres styles comme les MMO ou les RTS sont jouables mais risquent d’être moins confortables du fait de la petitesse des interfaces et de besoin d’y jouer en clavier/souris. Une autre contrainte majeure est la puissance nécessaire pour faire tourner une telle résolution dans de bonnes conditions. C’est simple, aucune carte ne peut faire fonctionner des jeux en 4K de manière parfaitement fluide. Il faut pour cela passer sur des solutions multi-cartes comme le SLI ou le Crossfire. Dans ce cas précis nous avons essayé quelques titres sur une machine de guerre dotée de deux GTX 780 de Nvidia soit un peu moins de 1 000 € de cartes graphiques. Dans ce cas la plupart des jeux sont jouables avec un bon niveau de détails. Skyrim par exemple est absolument superbe avec toutes les options au maximum. On arrive cependant à voir assez vite les limites des cartes avec des titres comme Assassin’s Creed 4 ou Watch Dogs ou il faut sérieusement tailler dans les options pour arriver à un frame rate correct. Si les effets d’aliasing disparaissent on note aussi de nouveaux problème, en particulier au niveau des textures, qui pour la plupart n’ont pas été prévues pour une telle résolution et manque donc de précision. La situation devrait cependant s’améliorer sur les titres sortant dans les prochains mois. Reste que bien que possible le jeu en 4K coute cher (comptez au minimum un PC à 2 500 €) et ce n’est pas encore idéal. L’arrivée à la rentrée de nouvelles cartes graphiques devrait en théorie démocratiser le jeu en 4K mais cela restera toutefois un loisir de riche pour quelques années.

Théoriquement, on doit pouvoir jouer en 60Hz puisque la TV est HDMI 2.0. Mais voilà le HDMI 2.0 n’est pas supporté par cette génération de cartes. Seule la GTX 750 est compatible, mais elle est plutôt dédiée à la bureautique.

3D

La 3D est plutôt agréable. On n’a pas trop de dédoublement de l’image, même sur les scènes traditionnellement piégeuses, comme l’intro de Monstres contre Aliens, par exemple.

Mode PC

On atteint la résolution native en prenant soin de choisir l’option d’affichage «signal original ».

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Au passage, on voit sur l’image ci-dessus l’effet du balayage du rétro-éclairage.

Qualité sonore

Alors, la section audio est plutôt correcte, avec une belle spatialisation mais un son qui reste assez peu coloré, très neutre.

Samsung UE55HU8500 : un choix discutable

Le Samsung UE55HU8500 est à l’évidence un bon écran. Maintenant, au-delà de la résolution, au demeurant impressionnante, l’écran n’apporte quand même pas grand-chose par rapport au H8000, uniquement Full-HD, mais offrant grosso-modo la même qualité d’image. Il faudrait que l’écran baisse de 500 euros, environ, pour qu’il soit vraiment recommandable sans sourciller. Reste évidemment le jeu vidéo, seul à vraiment tirer parti de la résolution à l’heure actuelle.

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8/10

Les Plus

  • Contraste
  • Partie TV connectée

Les Moins

  • Prix
  • Courbure de peu d’intérêt
  • Reflets !!!

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