Sega ou le retour de la revanche de la Megadrive !

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En cette période de troubles et d’incertitudes, nous avons besoin de nous tourner vers des valeurs sûres et un passé rassurant. C’est le propre de l’homme : ce qui est derrière a forcément eu une fin heureuse puisque nous sommes là pour en parler ! Très vite, la notion de « c’était mieux avant » gagne du terrain jusqu’à devenir une mode à laquelle on donne le nom de « retro ». Les jeux vidéo sont particulièrement sensibles à cette nostalgie communicative. Il y a encore quelques années, on ne trouvait guère que deux pèlerins de la mémoire, agitant leurs cartouches Megadrive comme autant de reliques saintes qu’il fallait vénérer. Tous les regardaient avec une certaine incompréhension et un brin de tendresse pour ces « idiots du village vidéoludique », qui refusaient le progrès incarné alors par les PSone et autres Nintendo 64.

Mais aujourd’hui les choses ont changé ! Sortir sa Megadrive ou sa Super Nintendo n’a plus rien de honteux, et celui qui n’a pas chez lui ou n’a jamais essayé ce nectar du jeu vidéo peut se voir estampillé « faux joueur » ou « hérétique ». Et ça Sega, qui se contente depuis des années de n’être qu’un développeur exploitant les machines des autres pour proposer ses titres, ça Sega l’a bien compris. C’est donc sans surprise, et en même temps à la surprise générale que Sega ressort sa Megadrive, en 2014, et nous aurons la chance de pouvoir en profiter en France !

Elle sera disponible le 8 août prochain aux environs des 60 €. Pour ce prix vous aurez droit à un produit officiel et inédit, puisqu’il ne s’agit pas d’une Megadrive à l’ancienne, mais bien d’un modèle aux goûts du jour avec ses manettes sans fil ! S’ajoutent 80 jeux fournis dans une seule cartouche, sachant que la machine pourra accueillir toutes les cartouches originales ! Si la nostalgie est devenu un business (très) lucratif, Sega compte bien surfer sur la tendance. Mais dans le cas de Sega et de sa Megadrive, nous sommes disposés à fermer les yeux sur la démarche mercantile pour ne garder que le plaisir coupable et forcément nostalgique…

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