C’est de plus en plus rare mais ça arrive. Depuis que les jeux vidéo existent, on a toujours été soumis à des lancements plus ou moins catastrophiques. Avant Internet, il n’y avait pas grand-chose à faire si ce n’est contenir sa rage de ne pas pouvoir lancer un jeu à cause d’un driver de carte graphique ou d’une incompatibilité quelconque.
Depuis Internet, les développeurs peuvent remédier à ces situations en proposant des patchs en temps réel.
Mais là, c’est différent. Avec un système de connexion permanente pour jouer, les éditeurs / développeurs ont joué avec le feu. Et des titres dont l’ADN se situait dans un gameplay solo ont nécessité une connexion Internet pour l’utilisateur mais surtout de solides serveurs de l’autre côté. Et là, le moins que l’on puisse dire, c’est que le contrat n’est pas rempli. Durant les premiers jours de commercialisation, le fait de pouvoir jouer à Sim City a été un chemin de croix. Rien qu’hier, le jeu a été patché trois fois. EA ne se repose pas sur ses lauriers et a mis à la disposition des joueurs trois à quatre fois plus de serveurs. Mais je me demande encore comment on peut se planter autant dans une sortie, c’est incompréhensible. Le démarrage de Diablo III, à côté, fut une douce fantaisie.
On sent EA un peu gêné. À tel point que tous les joueurs qui ont subi des problèmes se verront offrir un jeu EA gratuitement. On ne connait pas encore la liste détaillée de ces titres. Ce sera le 18 que les joueurs recevront un e-mail concernant cette compensation.
