Hier, j’évoquais la grande probabilité des soldes sur Steam, en raison du rapprochement avec le Black Friday. Ça n’a pas loupé et c’est même plus qu’un vendredi de soldes puisque l’on a droit à une semaine. Steam propose en effet les soldes d’automne. Ça se passe comme les soldes habituelles, ça se divise en trois parties distinctes.
La première, le gros morceau, ce sont les soldes quotidiennes. Je vous invite vraiment à aller sur Steam quotidiennement. Comme son nom l’indique, cette offre est mise à jour chaque jour. Pour tout vous dire, la première sélection n’est pas extrêmement alléchante. Le problème, c’est que les habitués des soldes Steam ne verront rien de bien neuf ou de plus agressif par rapport à d’habitude. On a certes quelques must-have (Skyrim, Left 4 Dead 2, The Walking Dead) mais déjà vues et d’autres jeux un peu moins attirants et pas franchement inédits non plus.
On a également des ventes flash. Les jeux composant cette offre sont au nombre de quatre et ça se renouvelle à chaque tranche de huit heures (à 11 heures, 19 et 3 heures du matin). Si on se base sur ce qu’on a déjà vu lors des soldes précédentes, ça met de l’animation sur la page mais ça n’a rien de très différent par rapport aux soldes quotidiennes. Certains titres présents dans la sélection actuelle peuvent se retrouver dans la première rubrique et vice-versa.
La troisième rubrique permet de filtrer les ventes réalisées lors des soldes à l’échelle communautaire. Qu’est-ce qui s’est vendu ? Qu’est-ce qui est le moins cher (moins de 5 euros, moins de 10 euros) ? Qu’est-ce qui est récent ?
D’autres boutons apparaissent également plus bas. L’un d’entre eux est plutôt intéressant puisqu’il permet d’accéder à tous les jeux indés (qui d’une manière générale sont plus originaux que les jeux disponibles en magasins) ; et c’est le petit bémol que j’émets lors de ces soldes. Je trouve les jeux indépendants beaucoup trop chers. Et c’est un véritable paradoxe. En théorie, ces jeux sont développés par des équipes réduites, ont des budgets incroyablement plus modestes que des jeux tels Skyrim, pour ne citer que lui. Il doit clairement y avoir une raison à ce qu’un jeu développé par moins de monde, qui court-circuite la distribution traditionnelle – de l’éditeur au magasin – soit parfois trois à quatre fois plus cher qu’un blockbuster mais pour l’utilisateur, ça reste assez mystérieux. Et c’est peut-être un des effets pervers des prix de Steam : alors que la plate-forme a toujours superbement mis en avant la scène indépendante, on s’intéresse toujours aux mêmes titres, ultra bradés, ultra connus. On aimerait peut-être un peu plus de titres comme Magicka, au prix découverte assez modeste mais une multitude de contenu additionnel.