Sony Ericsson Xperia Arc : grand écran ultra-fin

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Présenté en même temps que le Xperia Play, l’Arc représente le nouveau haut de gamme des androphones Sony Ericsson. Après un Play dédié aux jeux vidéo, l’Arc met en avant des qualités multimédias et un design avantageux.

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Alors que le Xperia Play s’adressait avec un succès mitigé aux joueurs (notamment au niveau de la partie logicielle), l’Arc vise lui une cible bien plus large, les amateurs d’Android grand écran. Et pour être grand, l’Arc l’est. Sony n’a pas fait les choses a moitié en intégrant un écran de 4,2 pouces soit un peu plus que les quatre pouces de la plupart des concurrents. Comme à son habitude, Sony Ericsson a soigné le design de son appareil. L’Arc est très fin, et surtout très léger avec seulement 117 grammes sur la balance. C’est un vrai tour de force vu la taille de l’écran. Comme avec le Play, nous avons été un peu déçus par les matériaux utilisés. Le plastique noir glossy est une niche d’empreintes digitales tandis que l’imitation métal qui encercle les tranches fait un peu « cheap ».

Convexe ou concave

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Coté prise en main c’est plutôt bon, les boutons tombant naturellement sous les doigts (même si un peu fins à notre goût). On apprécie particulièrement le bouton dédié à la photo qui permet d’accéder rapidement à l’appareil et qui améliore franchement la prise en main lors de la prise de vue. Nous avons été un peu désorientés par l’absence de bouton « recherche » sur le téléphone. Même si ce dernier est relativement peu utilisé, c’est un changement par rapport au standard d’Android. Dernier point qui nous a moyennement convaincu, le dos convexe qui donne son nom au modèle n’est pas idéal d’un point de vue ergonomie. Si elle est moins jolie d’un point de vue esthetique, une solution avec un dos concave (comme sur le X10 ou le Play) aurait été plus confortable.

Grand écran éclatant

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Avec ses 4,2 pouces, l’écran ne passe pas inaperçu, la face avant est ainsi totalement noire lorsque l’affichage est éteint, elle est même assez impressionnante. Une fois allumé la bonne impression se confirme, l’écran est lumineux et bénéficie d’un bon contraste tandis que les couleurs sont relativement justes. Fait rare, la lisibilité en plein soleil est bonne, le traitement de la face avant étant efficace. La résolution de 480×854 une image détaillée, même si ce n’est toujours pas au niveau du Retina Display qui équipe l’iPhone 4. Rien à redire sur la précision tactile qui est exellente. Dernier point notable, ce modèle est le premier de la marque à embarquer un Bravia Engine Mobile. Issue des technologies développées pour les téléviseurs Sony, cette fonction est sensée améliorer la qualité d’image. Bien que partant avec de gros doutes sur cette affirmation, nous avons été très agréablement surpris. Les différences sont réelles. Les couleurs sont plus saturées et surtout les images sont bien plus nettes. Dans l’ensemble, ce Bravia Engine Mobile produit donc des résultats plutôt convaincants.

Des composants désormais classiques

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D’un point de vue purement technique, aucune surprise n’est cachée dans cet Xperia Arc. On retrouve un processeur Snappdragon 8255 cadencé à 1GHz ainsi qu’un circuit graphique Adreno 205. Ce couple est loin de nous être inconnu puisque qu’on le retrouve dans le Xperia Play ou encore dans le HTC Incredible S. Ce SoC affiche d’excellentes performances mais il est désormais dépassé par des modèles dual core comme le Tegra 2 ou encore les dernier Snappdragon cadencés à 1,4 GHz. La mémoire est un peu juste aussi. Si la RAM est correcte avec 512 Mo embarqué, les 320 Mo de mémoire interne ne feront pas long feu. Il est donc indispensable de glisser une carte micro-SD pour remédier à cela.

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Niveau connectique, on trouve en plus des traditionnelles sorties casque et prise micro-USB, une sortie micro-HDMI. L’autonomie est elle dans la moyenne basse du segment puisqu’il est impossible de dépasser la journée d’utilisation normale (push mail, utilisation Internet fréquente). En surveillant sa consommation, il sera possible de durer un peu plus longtemps mais atteindre les deux jours sans recharge parait très difficile.

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Après de très longs mois d’attente, Sony Ericsson est l’un des premiers constructeurs à dégainer des modèles équipés nativement d’Android 2.3. Bien que pas tout à fait nouvelle (elle a été publiée fin décembre 2010), cette version s’était fait attendre longtemps en dehors des Nexus de Google. Outre une amélioration générale des performances, Gingerbread apporte en autres choses un copier/coller amélioré, de nouvelles instructions pour les développeurs de jeu vidéo ou encore un clavier virtuel repensé. Si une surcouche logicielle est toujours présente, Sony Ericsson à toutefois modifié son approche par rapport à la génération précedente. Les changements sont en effet moins profonds, ce qui devrait accélérer le rythme d’adoption des prochaines mises à jour d’Android. L’interface est donc beaucoup plus proche d’un Android « de base » qu’auparavant. La surcouche se retrouve principalement dans des widgets qui permettent par exemple de consulter rapidement les mises à jours de ses réseaux sociaux. L’intégration desdits réseaux sociaux reste toutefois peu profonde puisque l’on est très rapidement renvoyé vers les sites web. D’un point de vue général, on est donc un cran en dessous d’autres surcouches comme la Sense de HTC.

Plus musique que vidéo

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Avec un tel écran, on peut s’attendre à ce que l’Arc soit un bon petit lecteur vidéo. Malheureusement, on est un peu déçus sur ce point, Sony Ericsson n’ayant pas jugé bon d’intégrer un lecteur vidéo digne de ce nom. On sera donc obligé de passer par un lecteur tiers pour profiter des fichiers DivX. La situation est meilleure pour la musique puisque le (trop) sobre lecteur Android a été remplacé par un équivalent bien plus riche. Pour ne rien gâcher, la sortie audio propose une qualité au-dessus de la moyenne. Coté jeu vidéo, rien à dire si ce n’est que tous les titres (à l’exeption de ceux optimisés pour le Tegra 2) tourneront sans aucun problèmes.

De belles photos

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Avec un capteur Exmor R  de 8 Mpixels, l’Arc est sur le papier un bon photophone. Cet espoir se confirme puisque les clichés sont détaillés et les couleurs bien rendues. A noter que le bouton dédié facilite réellement la prise en main de la partie photo notamment fournissant une tenue plus stable. Autre point positif, l’application se lance très rapidement, il ne faudra pas plus de deux secondes après une pression sur le déclencheur pour capturer une image. La partie vidéo est du même acabit, les vidéos sont enregistrées en 720p à 30 images/s et sont de bonne qualité. On regrettera juste une image un peu trop lissée mais rien de bien méchant.Xperia_arc_2.jpg

Après un Xperia Play qui ne nous avait que moyennement convaincus, Sony Ericsson renverse la tendance avec un modèle très réussi. Très joli et doté d’un écran de qualité, l’Arc rivalise sans aucun problème avec les ténors de la catégorie que sont l’Incredible S d’ HTC ou l’Optimus Black de LG. On regrettera toutefois un choix des matériaux un peu hasardeux et une batterie un peu faiblarde. Reste que l’Arc arrive peut être un peu tard et risque (comme d’ailleurs tous les autres smartphones single core) de prendre un sérieux coup de vieux avec l’arrivée en force des modèles équipés de processeurs dual core comme le Galaxy S 2 ou le HTC Sensation.

Caractéristiques
– Réseaux : GSM 850/900/1800/1900, HSDPA 900/2100
– Système d’exploitation : Android 2.3
– Dimensions/poids : 125 x 63 x 8.7 mm/117 grammes
– Écran : LCD capacitif 4,2 pouces, 480 x 854 pixels, 16 millions de couleurs
– Capteur photo : 8 Mpixels
– Baladeur : MP3/eAAC+/WMA/WAV, MP4/H.263/H.264/WMV
– Connexions : A-GPS, Bluetooth 3.0 A2DP, WiFi n, micro USB 2.0, micro HDMI
– Mémoire : 320 Mo et lecteur de cartes Micro SD
– Autonomie moyenne : 30 heures 

Prix : 549 euros

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8/10

Les Plus

  • Design
  • Excellent écran
  • Android 2.3

Les Moins

  • Autonomie en retrait
  • Matériaux choisis

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