Après Sony, qui n’est pas encore tout à fait opérationnel d’autant que les attaques se poursuivent, c’est au tour de Nintendo de confirmer une intrusion non-autorisée sur ses serveurs américains ! Pour autant, la société affirme qu’aucune donnée sensible n’a été dérobée, et qu’il n’y a aucun dommage constaté à ce jour : « Le serveur ne contient pas d’informations consommateurs. La protection des informations de nos clients est notre absolue priorité. Nous contrôlons constamment notre sécurité pour éviter le moindre problème, et tout est réglé à l’heure où nous parlons. »
Une déclaration rassurante donc, même si l’attaque a été revendiquée par le groupe Lulzsec à qui nous devons le piratage du site Sony Pictures survenu la semaine dernière. Assurant que son action marquait « le début de la fin pour Sony », Lulzsec avait récupéré les informations d’un million de comptes utilisateurs (adresse mail, date de naissance, mot de passe, etc.).
Pour ce qui est de l’affaire Nintendo, et à en croire les déclarations du groupe de hackers, c’était le site du FBI qui était visé initialement en représailles aux intentions du Pentagone d’assimiler les cyber-attaques à des actes de guerre. Forcément, on se demande comment et pourquoi Lulzsec est passé du FBI à Nintendo, ne prenant à ces derniers qu’un seul fichier pour prouver leur intrusion. Cependant le groupe a expliqué depuis qu’il n’avait pas voulu « faire de mal », Nintendo ayant déjà corrigé la faille.
Quoiqu’il en soit, les attaques que doivent essuyer de nombreuses entreprises d’envergure depuis plusieurs mois démontrent que le réseau pourrait prochainement devenir le théâtre d’une nouvelle forme de conflit.
