Sony HMZ-T2 : Reloaded

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Le Sony HMZ-T2 est une version mise à jour du casque 3D que le constructeur japonais avait introduit sur le marché en 2011. Il semble donc que le constructeur y croit suffisamment pour lancer cette version 2, qui corrige bon nombre de défauts… sauf le prix.

Le Sony HMZ-T2 est une mise à niveau du HMZ-T1 que nous testions il y a un an déjà. Si à l’époque la solution avait bien des qualités, il fallait composer avec une ergonomie douteuse et un sentiment d’isolement absolu.

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Cette version corrigée apporte son lot d’innovation, même si le bloc optique n’a pas été retouché techniquement parlant. Mais Sony a surtout travaillé sur le poids de l’appareil, qui conserve ses dimensions, mais se retrouve allégé de 100g environ, avec 330g sur la balance… enfin sur le nez !

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Design et finition

Ici, rien de changé. On retrouve la conception résolument haut de gamme mêlant plastique blanc laqué et noir anthracite. La conception évolue peu, mais bien. Les sangles qui passent à l’arrière du crâne sont plus souples.

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L’ajustement en longueur aussi a changé, avec deux boutons sur le devant permettant de bloquer le serrage.

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Sony a aussi revu la petite semelle d’appui sur le front. Le simili uni fait place à une version sous filet, plus aérée et on peut enfin régler la profondeur, ce qui dégage suffisamment d’espace pour ne pas que le casque repose sur le nez, pratique pour ceux qui ont un gros tarin !

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A noter que, pour économiser les mini-matrices OLED, un micro-interrupteur met l’appareil en veille quand il n’est plus en appui sur le front.

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Le petit boîtier noir assurant la conversion du signal vidéo et sa redirection vers le casque ou vers une sortie extérieure est identique à la version précédente. L’idée est simple. On peut choisir d’utiliser le casque ou pas sans avoir à triturer les branchements. Le boîtier agit comme une dérivation du flux vidéo quand on allume l’écran.

Une installation peu mobile

Le câble de 3.5 mètres permet d’utiliser le casque dans son canapé même quand on a un salon spacieux. Mais il faut bien avouer que c’est toujours aussi peu mobile. Mais c’est une solution exclusivement domestique. Pas question de l’emmener en déplacement, il n’y a pas de batterie, ce qui limite finalement l’utilisation de l’appareil aux situations où vous voulez regarder votre film, ou jouer au jeu vidéo sans avoir à allumer la télé, pour ne pas envoyer de la lumière partout dans la pièce, ce qui n’est déjà pas si mal.

Sony HMZ-T2 : une meilleure ergonomie

C’est sur ce point que l’appareil a le plus évolué. On l’a déjà évoqué plus haut, mais la grosse nouveauté reste le gain de poids, qui permet de supporter plus de temps le casque sur le museau. C’est vraiment plus agréable, notamment grâce au repose-front ajustable en profondeur. On l’a essayé avec des lunettes, et ça fonctionne très bien. De toute façon, c’est lunettes ou lentille car l’appareil ne permet pas d’ajuster la dioptrie, contrairement à d’autres appareils concurrents comme les Zeiss Cinemizer. Il faut vraiment prendre du temps pour trouver une position confortable. Etrangement, on ne doit pas mettre le casque parfaitement à l’horizontale, il faut regarder dedans, le regard légèrement plongeant. On ajuste ensuite l’écartement oculaire avec deux petites glissières sur le dessous.

A l’essai, l’appareil est vraiment plus agréable que la version précédente. Autre idée bienvenue, les gros écouteurs ont été remplacés par des modèles intra-auriculaires, et c’est vraiment mieux. Comble du raffinement, on peut les déconnecter et brancher son casque audio favori directement dessus. Attention toutefois, si vous avez un gros casque à arceaux très couvrant, ils vont appuyer sur les branches du casque et c’est moins confortable.

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Nous avons mesuré la consommation du casque Sony HMZ-T2. Sans surprise, on est au niveau du modèle précédent.

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A l’essai

Comme sur la version précédente, la polémique reste la taille de l’écran. Concrètement, quand on enfile son casque, quelle est la taille virtuelle de l’écran que l’on regarde. Selon la fiche technique, on est face à un écran de 19 mètres (750 pouces) de diagonale, à 20 mètres de distance. Mais tout est affaire d’angle de visualisation. Il tourne autour de 25 degrés de part et d’autre de l’axe optique. N’importe quelle combinaison diagonale/distance qui satisfait à cet angle d’ouverture est valide, à priori, sauf que l’on a plutôt l’impression de faire la mise au point au loin, ce qui est assez agréable. La luminosité est bien dosée et on ne s’explose pas les mirettes. Comme pour l’appareil précédent, l’écran est reconnu par notre PS3 comme un écran de 72 pouces de diagonale, et ce n’est déjà pas si mal.

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Disons-le tout net, le confort est incomparable à celui de la version précédente. Grâce au repose-front ajustable, l’appareil repose moins sur le nez, et on peut donc regarder un long-métrage dans des conditions vraiment exceptionnelles. Le niveau de noir est très impressionnant. Les couleurs, un peu froides, restent assez agréables et la résolution effective de 720p offre un rendu ultra-net, tranché au rasoir.

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Nous avons essayé aussi de jouer à plusieurs jeux (Mass Effect 3 et MW3 pour ne pas les nommer) et là aussi, au bout de plusieurs heures, rien à redire. C’est très agréable. Oui mais… quand on enlève le casque et que l’on se lève… ça tourne un peu, et promis, on n’avait rien bu. C’est que l’appareil vous prive de plus en plus de contact avec le monde extérieur, en proposant l’usage d’un casque intra-auriculaire. D’un côté, on est immédiatement plongé dans le feu de l’action, mais quand on bouge la tête, l’image ne bouge pas, on n’entend rien de ce qui peut bien se passer dans la pièce, c’est assez étrange et au bout de deux heures, l’influence sur l’équilibre est sensible.

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L’audio corrigé

Le changement de casque audio est une excellente idée. Le modèle intra-auriculaire fourni par Sony est un modèle du genre. Il est livré avec plusieurs tailles de coussinets, permettant de s’adapter aux différentes tailles d’esgourde. Malgré leur petite taille, ils délivrent suffisamment de basse pour être agréable dans films comme dans les jeux. A noter que le mode Surround permet d’ajouter un peu de relief à la bande son, mais ça reste un pis-aller par rapport aux vrais systèmes home-cinéma.

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Sony HMZ-T2 : salutaire

Cette mise à jour corrige donc pas mal de soucis de la version précédente… sauf le prix. En effet, Sony a réussi à le placer encore plus cher que la version précédente, avec 1000 euros sur la balance. C’est évidemment beaucoup trop pour un appareil qui reste accessoire, et qui ne remplace absolument pas une télévision dès que l’on veut regarder la télé à plusieurs et à ce prix-là, c’est trop cher, on dégrade donc sa note d’un point face à la version T1, malgré des progrès évidents en ergonomie. Il faut enfin avouer qu’avec les écouteurs intra, on atteint le summum du style de vie no-life, puisque l’on se retrouve totalement isolé du reste du monde. Pour l’anecdote, en l’essayant deux heures durant ce dimanche soir, je n’ai pas vu le soleil se coucher, et j’ai retrouvé l’appartement plongé dans le noir en le retirant… une sensation hors du temps assez étrange…

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8/10

Les Plus

  • Niveau de noir fantastique
  • Stabilité de la 3D
  • Mise à jour bienvenue

Les Moins

  • Encore plus Nolife qu’avant
  • Prix

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