Ces derniers temps, Sony ne nous a guère impressionné avec ses réalisation en matière d’écrans plats. Nos derniers tests ont laissé un goût de trop peu, y compris dans le haut de la gamme. Pour autant, Sony n’a pas perdu de son talent comme il le prouve avec ce téléviseur KDL46HX820 bien plus convaincant.
Le Sony KDL46HX820 est clairement sur le haut de la gamme. Il intègre ce que le constructeur a de mieux à offrir en technologie d’affichage. Mais quand on voit le test du Sony KDL46HX920, on peut être inquiet car à ce jour je n’achèterai certainement pas un HX920 trop cher pour ce qu’il a à offrir. Alors pourquoi pas ce HX820 ? A plus de 2000 euros, il faudra passer devant la commission budgétaire familiale. Surtout qu’à ce prix, la concurrence d’un Samsung UE46D8000 au design plus avant-gardiste risque de faire débat.
Design
Ce téléviseur 46 pouces à rétro-éclairage LED plutôt haut de gamme reprend les canons esthétiques de la gamme « Monolithe ». Il est vrai qu’au déballage, la finition impressionne. La dalle sombre recouvre l’intégralité de la face avant. C’est beau, mais les reflets des sources lumineuses dans la pièce sont des plus pénibles.
Ergonomie
Il n’y a pas grand chose à dire de plus que sur le test du Sony KDL40EX20 que nous testions il y a peu. On retrouve la version mise à jour du XMB(X Media-Bar) qui permet enfin de naviguer tout en conservant un œil sur le programme en cours.
Equipement
L’équipement de ce téléviseur est très complet. Il y a quatre entrées HDMI mais un seul port Péritel comme c’est désormais la norme. L’écran est connecté et le WiFi est intégré. Curieusement, le service VOD Qriocity n’était pas disponible sur notre exemplaire de test. Il faut donc se contenter des applications Web classiques en plus des réseaux sociaux comme Facebook et Twitter, tout cela ne servant pas à grand-chose. Le DLNA est de la partie et Skype est intégré également. Enfin, on peut enfin enregistrer ses programmes sur disque dur via la prise USB.
Consommation
Le Sony KDL46HX820 consomme 103W, à rapprocher de la consommation d’une Sony KDL46D8000 par exemple. C’est bien peu et c’est l’un des avantages du rétro-éclairage LED. Attention, quoiqu’en dise le site Web du constructeur. Il s’agit ici d’une version edge dynamique, une solution qui ne remporte pas franchement nos faveurs. Par contre, l’écran intègre le même détecteur de présence que le Sony KDL46HX920. L’appareil voit quand vous êtes éloigné de l’écran et coupe le rétro-éclairage.
Le Sony KDL46HX820 offre un résultat mitigé. Les couleurs sont belles quoique pas nécessairement à la pointe de la fidélité. Le mode chaud 2 est calé à 5500K. C’est un peu trop chaud. Le chaud 1 est déjà plus recommandable, à 6900K. C’est un peu froid mais c’est mieux. Cela veut dire qu’il faudra passer en mode expert, car le mode cinéma est basé sur chaud 2.
Pour rappel, ce graphique donne la différence entre la nuance de couleur désirée et celle réellement affichée.
– Si DeltaE > 3, alors la couleur affichée est sensiblement différente de celle exigée, cet écart pourra être perçu par l’utilisateur.
– Si DeltaE
En plein jour, lorsque l’image est sombre, on se voit dedans, et c’est plutôt perturbant. Mieux vaut donc déguster son film préféré dans la pénombre. Et là c’est une autre histoire, le contraste atteint tout de même 2500 :1.
Les couleurs ne sont pas plus riches que la moyenne. Mais au moins, Sony respecte parfaitement le standard, et va même un peu plus loin dans le rouge. C’est une bonne chose car les écrans de la génération précédente étaient un peu limites dans cette zone du spectre.
Le gammut représente la richesse des couleurs affichées. Les coins du triangle sont les couleurs primaires (en synthèse additive, bien sûr). Ainsi, la surface du triangle représente l’ensemble des couleurs affichables en combinant les trois teintes primaires avec plus ou moins d’intensité pour chacune d’entre elles. Donc plus la surface du triangle est étendue, plus les couleurs sont riches.
Uniformité spatiale
A l’essai, on a l’impression que l’uniformité de la dalle n’est pas au mieux de sa forme. En revanche, celle du rétro-éclairage Dynamic edge est plutôt bonne pour une fois. Il n’y a pas de tâches lumineuses particulièrement visibles mais dans l’ensemble, on a vu mieux. Samsung fait bien mieux question uniformité et les plasmas comme le Panasonic TX-P42GT30 sont naturellement meilleurs aussi.
Pour ceux qui n’ont pas l’habitude des tests Ere Numérique, voici un petit rappel de la méthode :
Nous réglons la dalle sur 50 % de luminosité, 50 % de contraste et nous mesurons l’uniformité de l’éclairage dans une image blanche quadrillée en 64 zones de taille égale : le point le plus lumineux est considéré comme le point 100 %, la valeur du noir précédemment mesurée est considérée comme 0 %, les autres valeurs mesurées sont étalées ensuite.
Pour l’instant, on peut dire que le Sony KDL46HX820 nous plait. Les couleurs sont belles et le contraste est impressionnant. Dommage que l’uniformité soit à la traîne.Le Sony KDL46HX820 offre une réactivité excellente. C’est de loin le meilleur téléviseur que nous ayons eu jusqu’ici. En moyenne on tourne autour de 10 ms, avec au mieux 7,2 ms.
Pour rappel, encore une fois :
Cette courbe recense les différentes valeurs de latence en fonction du niveau de gris à atteindre. Une alternance noir-blanc se traduit sur la courbe par un point avec l’abscisse 255, une alternance noir-gris donne un point à 125 d’abscisse tandis qu’une alternance noir-gris foncé affiche 50, etc. La latence officielle ISO spécifiée par le constructeur ne concerne que les transitions noir/blanc (0/255). Si la valeur mesurée concorde avec celle du constructeur sur ce point, elle n’a que peu de valeur quant à la réactivité de la dalle dans la pratique.
Dans la pratique
Qualité vidéo
Les couleurs sont tout simplement magnifiques. Il faut juste en passer par un réglage manuel en mode expert. Le contraste est vraiment très bon, mais il faut rectifier la température des couleurs pour passer en « chaud 1 ». Dans l’ensemble, les images sont très propres, il y a peu de fourmillements sur les aplats de couleurs et encore moins de solarisation. Bref, le traitement d’image X-reality fait du bon boulot.
Définition
Les Blu-ray bénéficient d’un traitement adapté, l’adressage 400Hz s’est montré efficace. Les travellings sont fluides, il n’y a pas trop d’artefacts derrière les objets en déplacement. Là aussi, on passe un bon moment. L’image est assez douce, sans rien perdre en définition. De ce point de vue, on trouve le résultat HD supérieur à celui d’un Sony KDL46HX720. En définition standard, c’est assez honorable également pour un 46 pouces. Sans être ultra précise, l’image reste propre et peu bruyante. On conserve naturellement tous les avantages du contraste énoncés précédemment.
3D
Sachez que l’écran est capable d’afficher les films en relief. Il est d’ailleurs fourni avec une paire de lunette. C’est un peu mesquin compte tenu du prix de vente. De plus, elles sont toujours aussi exigeantes quant au port de tête. Il n’empêche, l’image 3D est l’une des meilleures de ces derniers temps, avec peu de clignotements et une belle répartition des différents plans. L’écran est sombre et il faut donc déguster l’image dans l’obscurité. De toute façon en plein jour, il faut composer avec les reflets et le clignotement des sources lumineuses fixes dans la pièce. A oublier. Mais le soir, l’image offre une belle profondeur, avec des plans bien découpés. C’est une réussite, à tel point que l’on préfère ce HX820 au Sony KDL46HX920.
Jeu vidéo
Au demeurant, la réactivité de l’engin est plutôt bonne. C’est une excellente surprise pour les joueurs. Même dans les FPS les plus récents, nous n’avons pas rencontré de filés déroutants.
Mode PC
Connecté en HDMI, l’écran offre une résolution native de 1920×1080. C’est net et sans bavure.
Qualité sonore
C’est plutôt bon. L’ajout d’un subwoofer dans cet écran pas si fin que cela ne peut être qu’une bonne chose. Du coup, il y a une quantité de basses suffisante et des médiums plutôt bien définis.
Conclusion
Le Sony KDL46HX820 est un bon téléviseur et nous vous le recommandons chaudement. Il offre des prestations égales, voire supérieures à celle d’un Sony KDL46HX920, pour 1000 euros de moins. On regrettera juste la dalle de verre, toujours aussi difficile à justifier du point de vue de la qualité d’image et de la facilité d’utilisation comme d’installation. Mais ce n’est pas pire que sur un plasma finalement.
l’intérêt d’un téléviseur miroir c’est que, lorsqu’il a une durée de vie courte, comme c’est le cas du KDL46HX820, on peut s’en servir comme miroir…
Acheté en Mars 2012 et en novembre 2016, une ligne droite apparaît sur toute la largeur de l’écran…
Pour le SAV, c’est normal pour un téléviseur de ce prix, il faut réparer.. à mes frais !
Acheté en Mars 2012
Premier signe de faiblesse de la dalle en Novembre 2016 !!!
Ligne horizontal noire et scintillement de l’écran
4 ans et demi….