Steelseries 7G

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Steelseries possède une solide réputation auprès des joueurs, et ce n’est pas le Steelseries 7G qui viendra altérer cet état de fait, malgré un prix de vente supérieur à 100 euros. Ainsi, il pourrait bien se faire une place de choix dans l’artillerie des joueurs les plus pointilleux. Reste à savoir si le jeu – et le prix – en valent la chandelle.

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Steelseries possède une solide réputation auprès des joueurs, et ce n’est pas le Steelseries 7G qui viendra altérer cet état de fait, malgré un prix de vente supérieur à 100 euros. Ainsi, il pourrait bien se faire une place de choix dans l’artillerie des joueurs les plus pointilleux. Reste à savoir si le jeu – et le prix – en valent la chandelle.

La forme et le fond

La première chose qui frappe à la découverte de ce clavier conçu pour accompagner les PGM dans leurs sorties héroïques, c’est le poids de la bête ! Cela s’explique principalement par le choix d’une structure entièrement métallique. En marge de cet aspect, les dimensions du clavier restent dans la norme (450 X 137 mm) pour une épaisseur n’excédant pas les 35 mm.

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Visuellement, rien ne vient troubler le classicisme ambiant puisque le 7G ne propose aucune touche particulière type macro ou multimédia. C’est donc face à un clavier traditionnel que nous nous retrouvons de prime abord, exception faite du repose -poignets d’une taille gargantuesque qui ajoute jusqu’à 10 cm d’envergure à l’ensemble, et dans lequel le clavier vient se loger ! Autre détail amusant, pas de pieds d’ajustement sous le clavier, mais des parties surélevées qui accueillent – pour celle de gauche – deux ports USB 1.1 (un peu antique) et une entrée/sortie audio.

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Quand on vous dit que ce clavier donne dans la tradition, cela s’exprime jusque dans les touches qui arborent une conception à l’ancienne, à savoir hautes et mécaniques ! Dotées d’interrupteurs plaqués or, elles peuvent encaisser plus de 50 millions de frappes. Alors certes on perd les touches plates très en vogue actuellement, mais c’est au profit d’une « technique » qui a fait ses preuves. Et comme on ne fait jamais rien comme les autres chez Steelseries, le 7G profite aussi de la technologie anti-ghosting, ce qui vous permettra de presser 25 touches simultanément (là encore, cette option est réservée aux mutants, le commun des mortels devant se contenter de 10 doigts). A noter que pour profiter de l’anti-ghosting, il faut se connecter en PS2, sachant que le clavier propose, au bout de 2 mètres de câble, un port PS2, deux ports USB et une entrée/sortie audio.

Autant dire que les amateurs de modernité ne seront pas forcément aux anges face à une telle démonstration d’archaïsme en termes de design. Mais la mise en œuvre et l’exploitation de tout ça pourrait bien vous faire regarder cette « antiquité » sous un jour inattendu.

Technique de sioux

Le 7G peut sembler un peu dépassé face aux fleurons de finesse et de compétitivité disponibles. Mais c’est justement cet aspect un peu vieillot qui en fait tout le charme et la réussite. Durant la frappe, le choix de touches mécaniques hautes est immédiatement palpable et le confort omniprésent, le tout dans un silence relatif. Puisque nous parlons des touches, nous aurions préféré un « Retour Arrière » de grande taille plutôt que la petite touche retenue qui réclame un certain temps d’adaptation.

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En jeu, le 7G se destine clairement aux amateurs de FPS. L’absence de macros est largement compensée par une réactivité à toute épreuve. Répondant aux doigts et à l’œil (même si je vous déconseille d’utiliser vos yeux pour taper sur les touches), le 7G est un vrai plaisir de tous les instants.

Enfin terminons ce tour d’horizon par la touche Steelseries qui remplace la touche Windows, ce qui présente deux avantages : fini les retours Windows intempestifs suite à une mauvaise manipulation et possibilité d’utiliser les touches multimédia associées aux touches F1 à F6 à la manière de ce que l’on peut trouver sur un portable ou un netbook.

Conclusion

Au final, le 7G est un très bon clavier pour qui ne recherche pas un design moderne, des touches macros et/ou multimédia indépendantes, un aspect nomade poussé, et un petit prix. Ici c’est du lourd, du gros, du poilu, du qui aurait pu terminer Doom II, Duke Nukem, et Blood sans sourciller avant d’enchaîner sur les Left 4 Dead et autres Call of Duty : Modern Warfare. Alors bien sûr, poser sur un bureau il est imposant, l’absence de touches fonctionnelles (calculatrice, multimédia, Internet, etc.) est dommageable, mais le confort de jeu et de frappe font rapidement oublier ces défauts.

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7/10

Les Plus

  • La technologie anti-ghosting 
  • Un design old school réussi
  • Le confort d’utilisation

Les Moins

  • USB 1.1
  • Absence de touches macro
  • Le prix

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