La Sensei est une évolution de la Xai avec quelques améliorations qui en font la souris parfaite ou presque. Ainsi, le revêtement métallisé ne subit plus les assauts du temps et la molette est plus agréable. Pour le reste, elle conserve les atouts d’une ergonomie sans faille et d’un capteur ultra-performant.
La SteelSeries Sensei reprend quasi à l’identique la forme ambidextre de la Xai et c’est tant mieux. Il s’agit en fait d’un compromis idéal entre position confortable et maîtrise de la souris. La paume repose sur la souris ce qui permet de jouer de longues heures sans fatigue aucune. En même temps, la préhension est bonne, notamment par la force opposée du pouce qui se loge parfaitement bien dans le creux du flanc. Lorsqu’une réactivité maximale est exigée dans un jeu d’action, la position est tout aussi idéale. SteelSeries a en revanche abandonné le revêtement doux très salissant à la longue pour une finition métal bien plus efficace au quotidien. Le contact est agréable, on ne glisse pas et surtout la souris ne se salit pas. De même avec le temps, le plastique doux de la Xai avait une fâcheuse habitude à se disloquer ce qui ne sera pas le cas avec ce type de revêtement.
Un clic bien identifié
Les deux boutons principaux forment le corps du capot. La pression d‘appui est idéale avec un point de pression parfaitement identifié. Ces deux boutons sont donc confortables et précis. Au centre, la molette a été revue, une bonne chose aussi. Elle est revêtue d’un caoutchouc noir cranté qui garantit une très bonne préhension. Les crans de la molette sont suffisamment marqués pour ne pas se tromper mais ce n’est pas trop dur non-plus. L’appui sur la molette en tant que troisième bouton se fait bien aussi mai le jeu des crans le rend un peu moins précis. Sur les côtés quatre boutons supplémentaires sont présents. Ceux situés sous le pouce s’actionnent très facilement, ceux de l’autre côté déjà un peu moins.
Sur-motorisée !
Le capteur de la Sensei est un laser et on nous annonce la valeur délirante de 5 700 CPI, sans parler des 30 G et des 12 000 images par seconde. On peut d’ailleurs encore doubler les CPI en mode turbo. Tout ce qu’il faut en retenir c’est que la souris est d’une précision diabolique même quand on accélère le mouvement. Sur un tapis de souris à peu près propre quel qu’il soit, il n’y a jamais la moindre ratée ou la moindre latence. Sous la souris, de très larges patins en téflon garantissent une glisse parfaite. Il faudra toutefois veiller à les nettoyer régulièrement. SteelSeries commercialise un produit lustrant comme pour les chaussures avec une mousse qui nettoie et rend les patins bien glissants. Le câble USB est tressée et à mémoire de forme pour éviter d’exercer une force contraire ou mouvement imprimé à la souris.
Maxi-tuning
Le look de la Sensei est aussi très réussi avec notamment l’illumination de la molette, du switch de CPI et du logo. Il est même possible d’en choisir la couleur, voire de créer des motifs grâce au pilote. Personnellement, je trouve le logo illuminé plus agaçant qu’autre chose mais un décent orange pour la molette et le switch sont agréables à l’œil.
Mode turbo
Le bouton switch situé sous la molette permet donc de basculer entre deux valeurs de CPI ce qui est une très bonne idée. Certains constructeurs proposent plus de réglages mais dans les faits il n’y a qu’un basculement entre deux valeurs qui soit réellement utilisable dans le feu de l’action. Sous la souris, on découvre un écran LCD d’une ligne qui permet de paramétrer très finement la souris sans avoir à installer le pilote. Personnellement, j’exècre les pilotes qui en s’accumulant ne font que ralentir le système. En combinat bouton et molette, on peut ainsi se faire des réglages personnels aisément. SteelSeries a poussé la précision un peu loin puisque l’ajustement des CPI se fait à l’unité près. Que celui qui fait la différence entre 4321 et 4322 lève le doigt ! A la dizaine eut suffi mais cela permet de régler les deux valeurs pour le basculement par le bouton. 2500 et 1000 CPI sont des valeurs sensées sur un sur un 24 pouces Full-HD. Ensuite, on peut aussi régler l’accélération et l’amortissement du mouvement mais très honnêtement, c’est un peu too much. On peut aussi régler la hauteur maximale jusqu’à laquelle on veut que la souris réponde en la levant. C’est un réglage déjà plus intéressant car certains joueurs repositionnent la souris de cette manière.
SteelSeries Sensei : au-delà des chiffres
A l’usage, cette SteelSeries Sensei s’avère vraiment parfaite. La forme est idéale, tout comme l’est le poids de 102 grammes. On ne fatigue jamais et la précision que l’on acquiert avec l’habitude est vraiment maximale. Que ce soit dans un jeu d’action, un MMORPG, de la stratégie ou même sous Photoshop, la souris aide vraiment à être plus efficace. C’est surtout en retournant en arrière sur un modèle plus basique que l’on mesure la différence et à quel point l’outil fait la différence. On se dit aussi que l’on n’est pas près d’acquérir une telle précision en tactile ou avec une manette de jeu. Quoi qu’il en soit, 90 euros peut paraitre cher mais si vous passer du temps sur votre PC et/ou que vous êtes un joueur impénitent, l’investissement se justifie sans peine.
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