Street View à Fukushima

0

Street-View.jpgDepuis la catastrophe nucléaire de Fukushima, ce sont 21.000 habitants qui se sont exilés et qui n’ont évidemment pas pu réintégrer leurs maisons. En coopération avec la mairie de Namie-machi, l’équipe de Google Street est partie photographier les environs. Je ne sais pas si ça remontera le moral des anciens habitants ; pour ceux qui voient ça d’un œil assez extérieur, c’est tout simplement une expérience hors-normes. Oui, une simple région de Google Maps arrive à générer une atmosphère.

Quand on passe plusieurs minutes devant son écran, à tourner au hasard des rues, ça devient très vite perturbant. Au départ, on ne comprend pas bien ce qui se passe. Et on réalise que fort logiquement, il n’y a personne. On est tellement habitué à voir de la vie sur Google Street qu’on s’immerge un minimum. Là, rien ; ceux qui connaissent la série Walking Dead y retrouveront la même désolation.

Mais il existe un autre endroit qui provoque le même genre de sentiment. Pour avoir particulièrement suivi Stalker, le jeu ukrainien, j’ai regardé tous les reportages sur Tchernobyl, vu des milliers d’images de la centrale mais surtout de la zone interdite, cette bulle de 30 kilomètres de rayon autour du réacteur 4. La même chose. La végétation qui reprend le dessus, des vestiges d’une activité, un aspect totalement sinistre, qu’on pensait héritée de l’ex URSS mais qui est probablement plus le résultat d’un exode rapide et massif.

Pour trouver la région, faites une recherche dans google Maps sur Namie-machi, zoomez sur une des routes et cliquez sur le petit personnage lorsque vous serez assez près.

Noter cet article

Laisser un commentaire

Please enter your comment!
Please enter your name here