C’est le très sérieux New York Post qui l’évoque dans sa dernière édition : The Interview, le film par lequel le scandale arrive… « Le film par lequel le scandale arrive ». En général, cette expression est réservée aux films un peu touchy, à forte dose de nudité, par exemple mais aussi de viol, d’inceste ; il peut également s’agir de mineurs qui tournent mal, haute valeur ajoutée des films « touchy ».
Je me demande même si The interview, malgré ses deux stars à l’affiche (James Franco et Seth Rogen) serait sorti de l’anonymat s’il n’y avait pas eu la position frileuse de Sony. Bon, personnellement, je me fous un peu du cinéma comme de ma première chaussette. En gros, je sais que la dernière partie de The Hobbit est sortie cette année et que dans deux ans, on verra le nouvel épisode de Star Wars. À 12 euros la place, ça suffit amplement, un film tous les deux ans.
Mais revenons à nos moutons. Le New York Post évoque donc la possibilité d’une sortie gratuite du film, en ligne. Là, au moins, j’aurais une demi-chance de le voir.
On marche sur la tête, un petit peu quand même. Pendant des décennies, les USA ont essayé de zigouiller Castro. On parle de plus d’une centaine de tentative d’assassinats imputables à la CIA. Résultat, et on ne peut qu’applaudir des deux mains, les relations diplomatiques vont reprendre. En parallèle à ça, Sony Pictures propose une fiction totale (enfin, ça m’étonnerait quand même qu’un gouvernement n’ait pas eu l’idée de se débarrasser du leader nord-coréen) et la menace terroriste reprend de plus belle.
