Malgré sa séparation de sa branche PC, Toshiba ne va pas mieux et préfère se séparer d’une partie de son activité sur les puces. Mais pas la mémoire NAND.
Après son scandale comptable de l’année dernière, estimé à 1,2 milliard d’euros, Toshiba s’était séparé de son activité PC Grand Public, la partie pour les professionnels et B2B est toujours d’actualité, et de 7 800 employés. Mais, apparemment, cela ne suffit pas puisque Toshiba serait sur le point, selon Reuters, de revendre sa branche LSI et puces à la Development Bank of Japan, un établissement public qui a déjà investi dans la holding Seiko pour les semi-conducteurs.
Mémoire NAND
Cette séparation n’est pas forcément mauvaise pour Toshiba, car ces activités n’étaient pas rentables et même déficitaires. Par contre, Toshiba garderait bien sa branche de production de mémoire NAND. Ce type de mémoire est en plein essor, car elle est beaucoup utilisée dans les smartphones, les tablettes et même les voitures. Toshiba devrait même investir dans ce secteur entre 3 et 4 milliards d’euros pour son développement.
Quant à la branche disque dur, Toshiba réfléchi. La part de marché est assez stable, aux alentours de 20 %, mais très loin des deux leaders que sont Western Digital et Seagate. Mais Toshiba précise qu’aucune décision n’a été prise.
Donc Toshiba, qui conserve d’autres activités dans le nucléaire et énergétique, effectue un recentrage d’activités sur un secteur porteur qui est celui de la mémoire NAND.
