On a tous une période de jeux vidéo préféré. Pour les plus jeunes, évidemment, c’est inévitablement limité. Mais quand on a connu les bornes d’arcade, les C64, les Amiga ou les N64, on ne peut pas, de temps en temps, repenser avec une certaine nostalgie à cette époque.
Et pour rendre hommage à une machine en particulier, rien de tel que des vieux briscards de la presse du jeu vidéo : JM Destroy et AHL qui reviennent donc sur une des plus belles consoles de Nintendo, la N64. Disons que eux sont les ambassadeurs du projet. L’auteur, c’est Mathieu Manent qui a été l’un des plus importants collectionneurs au monde de la N64. Je ne le connais pas mais réussir à aligner 360 pages sous le haut patronage de Destroy – que je connais un peu – sans passer par la case dépression, ça dénote des nerfs ultra solides, une rigueur intellectuelle de tout instant. Bravo à lui donc.
Deux versions sont proposées. La classique, la collector.
La première est composée de 360 pages et présente l’intégralité de la logithèque de la machine, permet d’entrevoir la chronologie complète sur le sujet, tous les accessoires qui ont pu se connecter sur l’appareil et fourmille d’anecdotes en tout genre. On trouve même un topo sur les titres officiels annulés.
La Collector reprend naturellement le contenu de la classique en ajoutant des bricoles qui devraient faire tilt dans notre fibre nostalgique. Tout d’abord, le tout est livré dans un coffret luxueux, doré à chaud et cette édition est limitée à 1000 exemplaires. Mais surtout, on trouve 24 pages exclusives des publicités de l’époque. Et ça, pour ceux qui ont tenu entre leurs mains les magazines dédiés à cette console, c’est une incroyable expérience digne de Marty McFly.
Bien évidemment, on peut se demander si c’est du one-shot ou si c’est le début d’une collection. Un petit mail à Destroy s’imposait donc et voilà sa réponse :
« oui, nous allons en faire d’autres, mais pour l’instant, je ne peux pas te dire lesquelles »
Difficile de ne pas penser aux machines de SEGA ou autres de chez Nintendo. Mais le mieux est donc sans doute de commencer par le début avec ce numéro de la N64. Que vous soyez fan de la machine ou pas d’ailleurs. Si Destroy a pour projet de couvrir toutes les anciennes machines, nous devrions donc avoir une sorte de bible des jeux vidéo qui permettra de comprendre, au fur et à mesure que la collection avance l’évolution de ce média à travers plusieurs décennies.
Pour ma part, et je ne dis pas ça parce que j’ai pu croiser ça et là Destroy, c’est un ouvrage indispensable, la chose la plus complète jamais vue sur cette machine.
Ah oui, les prix… C’est 37,90 euros pour l’édition Classique et 42,66 pour la Collector. Comme quoi, on peut être le mec plus incontournable de la presse jeu vidéo en France et pas être foutu de fixer un prix simple.
Pour se procurer le livre, une seule adresse : http://www.n64-anthologie.com/
