Un modèle économique qui déplait

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Dans le domaine des Free 2 Play, Ubisoft nous prépare, ou a déjà sorti, des choses vraiment bien fichues. Principalement des adaptations de certaines de leurs licences payantes. Mais pas seulement. Parmi les jeux déjà disponibles, ceux en bêta et ceux en développement, on a un certain Mighty Quest for Epic Loot, un jeu vraiment très original et assez amusant qui consiste à piéger son château afin d’enrayer les attaques des autres joueurs. C’est une sorte de Tower Defense dans lequel on joue tour à tour l’envahisseur mais aussi le défenseur. Mais le jeu n’est pas tellement l’objet de cette news.

Mighty Quest est en phase de bêta actuellement. Et comme pour tous les jeux en bêta, il y a des updates très régulièrement. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le dernier n’a pas vraiment convaincu. À tel point qu’Ubisoft a du faire un rollback tant les intentions déplaisaient. En gros, de Free 2 Play, le jeu est devenu un Pay 2 Win. En gros, si vous ne passiez pas par la case micro-transactions, vous perdiez inévitablement contre un joueur qui aurait payé quelques améliorations.

Idéalement, un Free 2 Play est un jeu gratuit dans lequel il est possible de progresser plus vite à partir du moment où on laisse quelques euros, pas un jeu dans lequel il est impossible de progresser si on n’a pas payé. Ubisoft est donc revenu sur ses intentions initiales et c’est tant mieux. Même si ce n’est pas toujours flagrant, on s’aperçoit tout de même que c’est toujours le joueur qui a le pouvoir. Pouvoir de dire non. C’est le cas pour Mighty Quest et ça a été le cas pour les sujets de fâcherie de la Xbox One. Le joueur n’est pas prêt à avaler toutes les couleuvres. Il semblerait qu’il arrive un seuil où le marketing ne peut plus dicter ses idéaux sans que l’utilisateur ne boude l’ensemble d’un projet. Il ne pourra empêcher certains DRM, une surabondance de DLC mais en ce qui concerne la modification des gameplays pour quelques euros de plus, ça, pas touche.

Finalement, c’est plutôt rassurant.

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