Blizzard vient de déposer un nouveau titre ; ça s’appelle Overwatch. Et à l’oreille ça ne sonne pas trop comme une extension qui serait liée aux univers de Warcraft, Diablo. Ça ressemblerait peut-être à du Starcraft mais dans ce domaine, on attend le troisième volet du deuxième épisode avant qu’on ne nous propose autre chose.
En fait, ça ressemble vraiment à quelque chose de neuf. Serait-ce le nouveau MMO ?
On peut néanmoins remarquer un changement de fonctionnement chez Blizzard, si on prend un peu de recul. De « petits » (ça n’a rien de péjoratif, surtout quand les joueurs se comptent par paquets de millions) jeux sont arrivés, développés par des équipes modestes. Jusqu’à 2012, effectivement, on avait des équipes de centaines de personnes qui travaillaient sur des projets monumentaux durant de longues années.
On a à peu près compris le développement d’Hearthstone, le jeu de cartes à collectionner : une équipe très motivée, d’une dizaine de personnes sur ce « smaller project ». Le résultat, un succès fulgurant qui plait aux fans de Warcraft comme aux fans de jeux de cartes à collectionner. Forcément, un « smaller project », ça coute moins cher et si ça plait autant, il n’y a pas tellement de raison pour que le développeur s’arrête en si bon chemin.
Mais ces dernières années, on a déjà entendu, au gré des interviews, ces mots, « smaller projects ». Quand Jay Wilson a quitté le projet Diablo, par exemple : il allait se concentrer sur ce type de développement. Idem quand Mike Booth, ex Turtle Rock a rejoint le bateau Blizzard, l’an passé. Là, le nom de son ancienne société a probablement plus d’importance que son nom à lui. Turtle Rock, c’est pas mal de Counter Strike mais surtout du Left 4 Dead.
Et si on met bout à bout tout ce bazar, on aurait – notez le conditionnel – une nouvelle franchise Overwatch qui pourrait être un FPS coopératif. On en saura probablement plus à la prochaine Blizzcon.