Une politique de DLC exemplaire

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Les DLC, c’est le mal. Je ne parle pas de Date Limite de Consommation mais des contenus supplémentaires téléchargeables pour les jeux. À l’origine, pourquoi pas : un éditeur qui se met à proposer quelques missions en plus histoire de prolonger le plaisir d’un jeu qu’on adore, voici l’exemple même de l’alchimie qui peut régner entre des créateurs et des fans. Seulement voilà, cet état des choses a du durer cinq minutes avant qu’un type du marketing, appelons-le Paul, finisse par dire : « Dites donc les mecs, c’est sympa votre truc mais ça serait pas mal de faire un peu de cash avec votre idée ». Dès lors, il y avait quelque chose de cancéreux dans le système.

Je me souviens du pire d’entre eux, un DLC d’un Prince of Persia, je ne sais plus lequel exactement qui proposait la vraie fin du jeu, rien que ça, qui est sorti sur consoles et jamais sur PC. Non seulement le jeu était morcelé, il fallait payer une somme en plus pour voir l’épilogue mais en plus il s’avérait donc incomplet sur une machine. De toute façon, les DLC ont rapidement été le moyen de vendre un jeu habituellement fixé à 60 ou 70 euros aux alentours de 100. Si les DLC étaient uniquement des ajouts conséquents comme les deux add-ons de GTA IV. Or, dans les faits, ce ne sont pas des choses en plus qui arrivent avec le temps mais des choses en moins par rapport à ce que devait être le jeu initial. Autre exemple, les Call of Duty et leur Season Pass. 30 ou 35 balles en plus, tout simplement. Et Activision n’est pas unique en son genre.

Or, certains éditeurs ne prêtent pas tous une oreille aussi attentive à Paul. Paul a été enduit de goudrons et de plumes, attaché sur sa chaise et mis dans l’ascenseur sur lequel on a appuyé sur tous les boutons de l’immeuble. Je parle du Paul de Cd Projekt, le génial développeur de la série The Witcher. Non seulement le jeu est excellent mais les gens qui l’ont fait sont clairs dans leur tête et expliquent que des DLC gratuits devraient être la norme, pas l’exception. C’est Marcin Iwinski, un des fondateurs qui explique cela en ajoutant qu’il espère que ce sera le nouveau modèle à suivre.

Malheureusement, je pense qu’il avait mangé un bisounours avant cette déclaration. Le marketing a trouvé le moyen de vendre un jeu 25 à 30% de plus en morcelant l’achat de façon à ce que ça ne se voit pas trop, ils ne vont pas faire demi-tour.

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