Un an après le passage de l’encyclopédie Britannica au tout numérique, c’est au tour de l’Universalis de faire de même. C’est donc une page qui se tourne dans l’histoire de ce puits de connaissance. Mais qu’on ne s’y trompe pas : il ne s’agit pas d’un effet de mode. La mutation s’est faite lentement mais elle a eu lieu, depuis des années.
Deux dates importantes sont à retenir. La première, c’est lorsque pour la première fois, en 1997, l’intégralité des volumes s’est transféré sur un DVD. Forcément, ça prenait moins de place et il faut bien admettre que les recherches en étaient facilitées. Deux ans plus tard, la migration vers un peu plus de numérique a continué avec l’ouverture du site Internet.
Petit à petit, les services de l’Universalis se sont étoffés ou ont été améliorés et désormais, l’encyclopédie est prête pour le grand saut. Le nouveau modèle économique, déjà en place depuis des années d’ailleurs, s’élève à 70 euros annuels.
Une dernière édition papier sera disponible pour la coquette somme de 1500 euros.
