Vape : le nouveau matos

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Sur Ere Num, on ne manque pas l’arrivée d’une nouvelle génération de consoles, d’un nouveau processeur ou d’un nouveau GPU. Pourtant, en ce moment, dans le monde de la vape, c’est une petite révolution qui est en train de se passer. Il ne se passe pas une semaine sans que nous ne puissions mettre la main sur du matos exceptionnel. Si vous vapez déjà, l’heure est peut-être de faire évoluer votre matériel. Pour résumer, avec du matériel simple, on arrive à obtenir un rendu des saveurs proches du reconstructible.

Sorti avant les fêtes, on a tout d’abord l’Atlantis, un petit bijou de simplicité. C’est Aspire qui le produit. Une marque que l’on connait bien puisqu’ils sont déjà les fabricants du Nautilus et du mini Nautilus. Grâce à lui, il ne sera pas totalement absurde de vaper des liquides de grande classe comme les Five Pawns, les Thenancara ou le Snake Oil qui perdent évidemment tout intérêt sur du matos d’entrée de gamme.

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Sorti cette année, le SubTank de chez Kanger s’adresse à un public qui a le cul entre deux chaises. C’est un clearo hybride. On peut l’utiliser en changeant ses résistances, comme d’habitude mais on peut également le passer en mode reconstructible. Kanger et Aspire se sont tirés la bourre ces derniers mois entre les Nautilus et les Aerotank. La concurrence n’a pas lieu actuellement tant le Sub Tank est à part. Le fabricant s’adresse aujourd’hui spécifiquement à une toute petite partie des vapoteurs, ceux qui appréhendent leur entrée dans l’univers du reconstructible mais qui auront tout de même un très bon clearo s’ils n’y arrivent pas. Pour moi, le Sub Tank est supérieur à l’Atlantis, en termes de rendu des saveurs et sur pas mal de point. Le réservoir du nouveau Kanger, dans son itération non reconstructible atteint les 6 ml par exemple. Même les gros vapoteurs dont je fais partie en ont largement pour la journée.

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Puis vient un dernier petit bijou. L’Ego One, de Joyetech. C’est le kit qui restitue le mieux les saveurs. Deux kits existent, le normal (1100 mAh pour la batterie et un clearo de 1,8 ml) ou le XL (2200 et 2,5 ml). Attention, ça envoie du lourd, avec une très belle densité de vapeur en aspiration directe poumons et une restitution des saveurs inégalée. Un pur bijou, d’une totale discrétion et d’une élégance rare. Bref, un matériel qu’on n’était pas franchement habitué à voir chez Joyetech.

Je vape sur les trois. En fonction des moments de la journée, je les alterne tous. Quelques tendances se dégagent tout de même sur l’ensemble des accessoires. Nous sommes sur du matériel de pointe, sur des résistances sub ohmiques. Ce qui devait arriver arrive actuellement : ça consomme pas mal de liquides et les résistances ne sont plus à changer toutes les trois semaines mais tous les dix jours. Mais ça en vaut vraiment la peine si on est de plus en plus exigeant sur les arômes.

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Ce matériel ne se trouve pas partout et il faut aller dans les boutiques les plus classes pour les trouver, malheureusement. Typiquement, et au hasard, les trois boutiques Kitclope, sur Paris, les ont. Ce n’est pas parce que j’anime le blog Kitclope que je dis ça ! Mais je sais qu’ils les ont en stock et je ne vais pas faire toutes les boutiques d’e-cig pour vérifier si telle ou telle enseigne les possède.

Ah oui, sinon, il ne se passe pas une quinzaine de jours sans qu’on ait une étude qui nous explique que la vape est plus dangereuse que le tabac. Quand on regarde bien les études en question, la dernière en date nous vient de Portland, on découvre qu’on est face à des contre vérités, des études bidon bâclées, reprises en cœur par les médias peu spécialisés. L’étude de Portland explique avoir trouvé des quantités de formaldéhyde bien supérieures à celles de la clope. La première chose à savoir c’est que le formaldéhyde n’est pas le pire des cancérigènes. Il l’est mais dans les produits les plus dangereux de la clope, il arrive en cinquantième ou soixantième position. Après, évidemment les goudrons, le monoxyde de carbone ou autres choses charmantes comme le plomb, l’arsenic, le mercure…

Ensuite, l’étude de Portland nous indique que le formaldéhyde a été trouvé sur une tension de 5 volts. Or, 95% des vapoteurs utilisent des batteries bien plus modestes. Il n’y a aucune difficulté à cramer une résistance (l’étude ne donne aucune indication sur l’impédance des résistances utilisées) avec une tension importante. Les « scientifiques » de Portland n’ont pas démontré autre chose que lorsque l’on met une flamme au contact du papier, il brule.

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